Une aberration de plus mais qui commence à trouver ses points d’ancrage dans le média public: si la Suisse a le plus haut taux d’immigration du continent, c’est qu’elle ne naturalise pas assez. Logique !
Sandro Cattacin, professeur de sociologie de l'Université de Genève, Infrarouge 26.11.2013 (dès 52:02):
"Si on facilitait la naturalisation, on passerait de 22,4 à plus ou moins 8 à 9%. C'est les gens qui ont le droit. Il y a 300'000 "étrangers" en Suisse qui sont né ici, donc, là, c'est clairement une des explications de ces chiffres."
Ce que M. le Pr Cattacin ignore, c'est qu'avec ses près de 40'000 naturalisations annuelles, la Suisse est dans la très bonne moyenne européenne (dixit Philippe Wanner, Professeur de démographie à l'UNIGE L'invité de la Rédaction 26.11.2013).
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C’est parce qu’il n’y a pas de droit de sol pour la deuxième ou la troisième génération que nous comptons à la fois beaucoup d’étrangers et ce nombre de naturalisations (toujours trop peu!). Le réactionarisme de ce site est abjecte! C’est si triste de voir que le peut être si fermé
Un tour de passe-passe de « socialogue » qui ne fait que légitimer le changement de peuple. Le peuple ne leur convient pas, il faut donc le changer. Et le remplacer, par d’autres, plus dociles et corvéables à merci.
On peut naturaliser tous les extra-européens et virer les Suisses, et on aura toujours autant de « Suisses », mis à part que ce ne sera plus la Suisse, ou alors seulement sur une carte géographique.
On peut s’en réjouir, très bien, mais on a aussi le droit de penser qu’il s’agit d’une catastrophe, d’un génocide par substitution. Chaque peuple a le droit de vivre et survivre sur ses terres, les Suisses aussi !