Le voile: vaine polémique? 1.

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Immigration. Série d’articles.
Dans les mois à venir nous consacrons un ensemble d’articles aux multiples aspects du phénomène de l’immigration : un panorama des approches les plus différentes, des plus optimistes aux plus pessimistes.
1.Le débat durera encore longtemps à propos de ce fichu voile.
Les prises de position reposent la plupart du temps sur des a priori idéologiques et qui ne tiennent guère compte des réalités et surtout de ce que peut entraîner l’exhibition ostentatoire de ce morceau de tissu, et que la bien-pensance ambiante, jusqu’au plus haut niveau, ne veut pas voir.
En Suisse la tendance à la minimisation de son impact semble largement dominer …

 

En Suisse la tendance à la minimisation de son impact semble largement dominer chez nombre d’élites, d’intellectuels et de politiques pressés de venir affirmer publiquement leur désapprobation des craintes de ceux qui y voient au contraire un signe public d’une volonté de non-intégration.

Il y a aussi ceux qui finassent et qui pensent avoir trouver LA solution, comme par exemple Martine Brunschwig Graf, l’actuelle présidente de la Commission fédérale contre le racisme, qui vient nous dire que le voile doit être interdit aux enseignants mais pas aux élèves. Et l’on croit ainsi avoir résolu le problème…

Nous l’avons déjà dit ici :  il faut voir le voile comme un symbole et s’interroger sur ce que cette singularisation culturelle entraîne d’un point de vue sociologique, politique et interculturel. Dans cette optique, on se rend compte que les effets de cette singularisation ont en réalité des conséquences fondamentales, structurelles, sur nos sociétés, et que la plupart du temps on n’en perçoit que la face émergée de l’iceberg interculturel. Pour avoir accès à l'ensemble des effets, encore moins visibles en Suisse, nous pouvons une nouvelle fois prendre comme référence les pays où ces effets secondaires et collatéraux se font déjà clairement sentir et dont nombre d'entre eux étaient moins visibles il y a peu encore .C’est le cas notamment en France.

Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, tout socialiste qu’il est, se demande s’il ne faudrait pas l’interdire également à l’Université, alors même que les Français d’origine musulmane votent massivement socialiste. Il doit donc y avoir un vrai problème. Mais lequel ? En fait il y en a plusieurs et qui apparaissent à l’usage, si l’on peut dire. A première vue on se dit qu’il ne devrait guère y avoir de problème dans une institution qui veut se situer au-dessus de ce genre de problème et qu’il ne peut y avoir matière à intervenir. Ici, comme partout ailleurs, on trouve les camps les plus opposés sur l’éventualité d’une interdiction. Les partisans du laisser-faire, du laisser-porter, travaillant activement à stigmatiser les opposants en les traitant de toutes sortes de qualificatifs, bien sûr négatifs, et c’est peu dire, et comme toujours minimisent : « quelques petits problèmes ».

Or dans la réalité et après analyses de situations concrètes multiples, les choses se présentent très différemment. Même un organisme français aussi officiel que le Haut  Conseil à l’intégration (HCI) met en garde face à certaines situations. L’un de ses membres, Malika Sorel, auteure de plusieurs ouvrages très documentés et courageux sur l’immigration,  parle même de situation « extrêmement préoccupante ». Tiens donc ? mais pourquoi ?

Malika Sorel préconise que « des journalistes indépendants filment en caméra cachée la réalité de la situation dans les universités. Dès 2004 la Conférence des Présidents d’Universités avait élaboré un guide de la laïcité dans lequel de nombreux problèmes étaient recensés( même si actuellement d’autres présidents prétendent qu’il n’y en a guère !). Des entreprises et des hôpitaux, il en a déjà été abondamment question; beaucoup moins des universités. De quelle nature sont-ils ces problèmes qui peuvent se poser même dans les Universités?

Extraits d’une interview de Malika Sorel, sur le site Atlantico.fr du 12 août 2013.

Q. Au-delà des controverses…  La réalité des universités françaises est-elle plus sombre qu'il n'y paraît ?

Malika Sorel : Contrairement à ce que j’ai entendu ou lu ces derniers jours dans la presse, que ce soit de la part de responsables d’universités, de responsables politiques ou d’élus, la situation dans nos universités est extrêmement préoccupante. Soit ces gens ne savent pas grand-chose et seraient bien avisés de se renseigner ou de se taire ; soit ils mentent ; soit ils n’ont pas de lunettes adaptées à leur vision pour voir ce qui se déroule sous leurs propres yeux. Dans tous les cas, ils ne sont manifestement pas à leur place, et encore moins à la hauteur de la gravité de la situation. Dès 2004, la Conférence des Présidents d’Universités élaborait un guide de la laïcité dans lequel de nombreux problèmes étaient déjà recensés. Des conseils y étaient prodigués pour aider les équipes sur le terrain. Au vu des travaux que notre mission a conduits, la situation s’est dégradée depuis et ce, pour une multitude de raisons. J’aimerais que des journalistes indépendants filment en caméra cachée la réalité de la situation au sein de nos universités, et pas seulement, comme l’ont révélé nos travaux, dans nombre d’hôpitaux et aussi d’entreprises… Pour revenir à la question des universités, il serait bien que des reportages en immersion totale montrent le désarroi d’un nombre croissant d’enseignants, d’administratifs et aussi de responsables d’équipes doctorales, pour ne citer qu’eux. Il faudrait que ces reportages révèlent les difficultés croissantes rencontrées au sein de certaines universités pour former des binômes faisant fi des origines culturelles pour les TP et les exposés. Le refus de se mélanger y croît sous un double effet, celui d’étudiants qui manifestent leur religion de manière ostentatoire et celui d’étudiants qui éprouvent un mouvement de rejet face à un tel affichage. La religion est par ailleurs de plus en plus utilisée à des fins prosélytes et comme moyen de pression sur ceux des étudiants qui ont été identifiés comme étant de la même origine ethnique, donc, aux yeux de certains – car il ne saurait en être autrement pour eux – tenus de respecter les mêmes préceptes religieux. Nos universités qui étaient, il y a peu de temps encore, de véritables lieux de réflexion et d’approfondissement du savoir ainsi que des espaces de mixité formidables qui contribuaient à l’apprentissage du vivre ensemble, deviennent peu à peu des lieux propices aux affrontements interculturels, des lieux qui sont aussi utilisés pour manifester des crispations d’ordre identitaire. Si rien n’est fait, tout l’enseignement supérieur finira par être touché et nous irons fatalement vers des établissements ségrégués puisque certaines universités seront désertées par tous ceux qui le peuvent.

A l'appui de leur proposition, les rapporteurs rappellent la loi Savary de 1984, qui précise que la liberté d'expression accordée aux usagers de l'enseignement supérieur "ne doit pas porter atteinte aux activités d'enseignement et à l'ordre public".

Q. Dans certaines facultés, le travail des enseignants est-il perturbé par des questions religieuses ?

Je vais citer quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes et montrent à quel point la quiétude indispensable à toute quête du savoir ne peut être au rendez-vous dans de tels contextes. Dans certaines universités, des étudiantes voilées et gantées de noir se regroupent aux premiers rangs de l’amphi pour impressionner l’enseignant. Dans d’autres, tout sujet de sociologie peut se retrouver délibérément détourné pour évoquer l’esclavage et la responsabilité des occidentaux. Lorsqu’ils sont d’origine européenne, des enseignants se voient parfois qualifiés par leur couleur de peau blanche. Lors d’examens, certains étudiants marquent leur copie avec des signes religieux et se basent ensuite sur cette identification pour contester la note au motif que cette dernière serait le fruit d’une discrimination dont ils seraient victimes en raison de leur confession. De même en est-il pour des étudiantes voilées qui se montrent ensuite vindicatives avec l’enseignant au motif que, là aussi, la note serait le fruit d’une discrimination à leur encontre en raison de leur confession qu’elles ont affichée ostensiblement. Dans certains amphis, on voit sortir les tapis de prière. Dans d’autres, des étudiants imposent à l’enseignant que la pause soit faite au moment de la rupture de leur jeûne. Dans des classes préparatoires aux grandes écoles, on nous a signalé des refus de passer un oral avec un professeur femme au motif que c’est une femme. Je dis bien préparation aux grandes écoles. On a donc là affaire à des étudiants qui, demain, pourront faire partie du management qui établira les règles de vie au sein des équipes ! Certaines universités rencontrent également des difficultés avec des étudiantes qui, sitôt leur contrat doctoral signé, viennent avec le voile. On voit là qu’il n’y a pas nécessairement de corrélation directe entre la réussite sociale et la faculté d’acclimatation aux codes culturels de la société française. Ailleurs, des étudiants refusent d’étudier les écrits de Voltaire ou encore les pensées de Saint-Thomas d’Aquin. En 2011, ce sont des étudiants pratiquants de confession juive qui avaient réclamé la tenue d’une session d’examen d’entrée à une grande école à une date autre que celle qui avait été prévue, au motif que cette dernière coïncidait avec une fête de leur calendrier religieux. Si l’établissement a su tenir tête et refuser d’entrer dans la spirale infernale des accommodements, il faut signaler que les pressions politiques qui ne manquent pas de s’exercer participent à encourager les revendications religieuses de tous bords. Les politiques doivent comprendre qu’ils ont leur part de responsabilité dans la montée des tensions qui menacent désormais le vivre ensemble sur le terrain. En refusant de défendre la laïcité, qui est pourtant constitutionnelle, ils ont en effet refusé de défendre un principe qui permettait, dans les faits, à la liberté de tous de continuer d’exister. Mis à part Manuel Valls timidement, et quelques personnalités de droite, la classe politique semble vouloir se tenir à l'écart des préconisations du HCI tandis que certaines associations désignent une mesure discriminatoire à l'égard des musulmans. L'Observatoire national de la laïcité a même déclaré ce rapport hors d'actualité….

L’accusation de discrimination n’est pas sérieuse et nos pouvoirs publics jouent un jeu très dangereux lorsqu’ils abdiquent et montrent qu’ils tremblent. Ce faisant, ils laissent en effet penser que les musulmans seraient dans leur majorité incapables de respecter dans la durée les principes républicains ainsi que la liberté d’expression et d’opinion et qu’ils seraient, finalement, tous à mettre dans le même sac. Il n’y a pas pire pour compromettre à terme la cohabitation sur une même terre…

. ..Si la France est une démocratie, alors les pouvoirs publics ont l’obligation de ne pas chercher à cacher des informations aux électeurs ni à faire obstruction à leur diffusion, a fortiori lorsque ces informations concernent notre société et son évolution. Pour voter en toute connaissance de cause, il faut en effet avoir été placé en condition de se former un jugement éclairé. C’est sur la liberté de circulation de l’information que les démocraties se distinguent des régimes totalitaires. Maintenant, si ceux qui ont fait fuiter la recommandation au sujet du voile islamique pensent pouvoir enterrer ce sujet simplement parce qu’ils l’ont fait sortir pendant les congés des Français, alors ils peuvent toujours « s’accrocher ». Cela fait déjà plusieurs années que tout ce qui touche de près ou de loin à l’immigration et à l’intégration intéresse au plus haut point les citoyens, car ce sujet a un impact direct sur leur projet de société. N’oublions pas non plus qu’Internet ne prend pas de vacances et qu’il a la mémoire longue. Si le Monde a choisi de mettre en avant la proposition concernant le voile à l'Université, le rapport du HCI émet pourtant 12 recommandations… »

 

Retour en Suisse. En bref, ces problèmes et polémiques, récurrentes en France, devraient nous amener à prendre conscience que la discussion sur le voile en Suisse ne devrait  pas se limiter à une prise de position officielle de la  Présidente de la  Commission fédérale contre le racisme, consistant a affirmer de manière péremptoire : oui au voile pour  les élèves, non pour les enseignants !

Si nous nous sommes demandés dans un précédent article ce que cachait le voile en tant que symbole, il apparaît  maintenant clairement, à la suite à ces quelques éléments relatifs à la situation française, qu’à en rester à pareille simplification on risque une nouvelle fois d’être sous peu confronté à des problèmes encore inimaginables pour certains mais qui mettront en cause notre vivre ensemble et notre possibilité de « faire société » avec tous les habitants ; puisque certains en sont déjà à ne plus vouloir vivre que dans leurs communauté respective selon la logique du communautarisme.

La réflexion politique, ne parlons pas d’action politique, est certes toujours en retard sur les réalités, surtout pour des raisons électoralistes, mais si l’on continue dans ce sens il n’y aura bientôt plus de raison de parler d’intégration, ou même de Commission fédérale de l’intégration, car nombreux sont les personnes et groupes de la population qui ne veulent même plus de cette intégration encore prônée naïvement par bien des autorités qui exigent même davantage d’argent pour un projet qui est de plus en plus refusé par certains de ceux à qui il est pourtant destiné.

Ou quand le manque d’information, le déni de réalité et les idéologies prennent le dessus sur ce qui se passe réellement sous nos yeux et que même les citoyens ordinaires voient et vivent concrètement au quotidien.

La lucidité, le courage et la détermination est certainement ce qui semble manquer le plus à ceux qui veulent constamment être à l’avant-scène du paysage médiatico-politique plutôt que de mettre les mains dans le cambouis de ce réel voilé par la bien-pensance. Le réveil risque d’être brutal. Le but des politiques n’est-il pas de prévoir ? Par exemple en regardant à côté de nous pour en tirer quelques leçons et surtout pour agir puisque « chez nous » cela semble encore possible avant une aggravation certaine.

 

PS.  En complément, un sondage, toujours effectué en France, sur la manière dont la base de la population perçoit le  problème du port du voile : 78% des Français se disent opposés au port du voile à l’université ; 84% sont même opposés au voile dans les lieux publics et 63% à y être opposés dans la rue.(source : Atlantico.fr  11 août 2013)

Uli Windisch, 22 août 2013

7 commentaires

  1. Posté par JeanDa le

    Je suis heureux d’être assez âgé pour espérer que l’immode spectacle du basculement de mon pays vers la charia me soit épargné.
    Mais mon Dieu, que vont subir mes pauvres enfants ? Ils vont tout droit vers le moyen-âge ! Leur avenir est glauque si pas pire. A qui la faute ? Par la faute aux bien-pensants qui ne savent pas dire « ça suffit » et qui peuplent nos gouvernements, conseils et administrations. On comprendra peut-être lorsqu’il sera trop tard.

  2. Posté par Derek Doppler le

    C’est vrai Sandrine, vous avez bien raison. Ne sont-ce d’ailleurs pas les musulmans qui affirment que l’opinion d’une femme vaut moins que celle d’un âne ou le dixième de celle d’un homme? À vous lire on ne peut que leur donner raison.

  3. Posté par Barlie Chürk le

    Mercredi 21 août, Square du Mont-Blanc, à Genève, un charmant couple.
    Elle, « niquabée » (comme il se doit), est sur un banc.
    Lui, en tenue sportive débraillée (comme il se doit aussi), orientant un linge, commence sa prière.
    Bref, ce qui se passe chez nos voisins gaulois finit toujours par arriver, un jour ou l’autre, chez nous.
    Je ne supporte absolument pas, mais pas du tout, cet exhibitionnisme religieux. Dois-je, pour autant, demander pardon d’être né en Suisse, d’être udécé, facho et raciste?
    Et de consulter sans délai un psy car non réceptif à cette religion, non invasive, de partage, d’amour et de paix ?

  4. Posté par G. Vuilliomenet le

    « La lucidité, le courage et la détermination est certainement ce qui semble manquer le plus à ceux qui veulent constamment être à l’avant-scène du paysage médiatico-politique plutôt que de mettre les mains dans le cambouis de ce réel voilé par la bien-pensance. Le réveil risque d’être brutal. »

    Nos parents qui, enfants qu’ils étaient, ont connu la seconde guerre mondiale qui a été le fruit de la lâcheté des politiciens, à haut niveau. On peut rappeler la célèbre phrase de Churchill: « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »

    Juste pour info, sur la page FB de Bénédicte Devaux, vert’lib genevois à qui je mentionnais l’exemple de la France me répondait stupidement que la Suisse n’était pas la France. Sa collègue vaudoise, Isabelle Chevalley ne vaut guère mieux. Avec quelques concitoyens, nous critiquions sa vision de l’islam à l’aide d’exemples, nous avons été bannis de son mur et elle a supprimé le sujet dont j’ai, par chance, fait une copie d’écran.

    Oui, effectivement, aujourd’hui nos politiciens, que dis-je, nos politocards, pensent plus à leur réelection qu’à tout mettre en oeuvre pour que le contrat social ne soit pas brisé, ce qui ne tardera pas à arriver si ils continuent à être aveugles et sourds.

  5. Posté par G. Vuilliomenet le

    Faux! Les médias n’ont jamais stigmatisé les musulmans. Bien au contraire, on donne des surnoms d’origine judéo-chrétiens pour parler d’un criminel lors d’un viol ou d’une agression contre une personne âgée. Rappelez-vous l’affaire de Vladimir qui s’est avéré être un Mohamed. Voyez les derniers affaires d’égorgement, ou de tentative d’égorgement, qui ont défrayé la chronique, personne parmi nos journaleux n’ont voulu voir que cela ressemblait aux méthodes des islamistes (affaire Pearl par exemple). Sans oublier les vols et détroussements des voyageurs dans le déraillement du train à Bobigny sur Orge qui ont été le fait de racailles afro-musulmanes et que le ministre manolo le chimique alias valls a voulu démentir malgré les preuves.
    Et ce refus de voir les réalités touchent nos élites et nos spécialistes en sociologie et en criminalogie.
    Il faut être aveugle ou menteur pour le nier.

    Il faut arrêter ces mensonges ignobles qui n’honorent pas ceux qui les profèrent.

  6. Posté par sandrine le

    La France est un mauvais exemple à suivre.
    les médias ont beaucoup stigmatisés les musulmans.il faut pas croire tout ce qui se dit.

  7. Posté par Swissitude le

    Je suis pour laisser le port du voile libre.
    Pour la simple raison qu’il nous différencie eux et nous, que cela rend visible les dégaâts causés par une immigration massive et hors de contrôle, important des valeurs opposées aux nôtres.

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