Pourquoi les Suisses ont-ils peur de l’Islam ?

Kevin Grangier
Kevin Grangier
Spécialisé en Communication, Porte-parole adjoint de l'UDC
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En 2009, l’interdiction de la construction de minarets en Suisse par 57% des voix a été un véritable tremblement de terre. Que révèle ce vote historique ?

Observateurs, politiciens et journalistes n’ont pas vu venir l’acceptation de l’initiative populaire « contre la construction des minarets ». Et pourtant, avec 57% d’approbation, le Oui l’a largement emporté. Comment expliquer ce vote ? Serait-il le fait d’une Suisse désireuse de limiter la progression de l’Islam sur son territoire ou alors le fait d’une Suisse à laquelle des revendications religieuses ont fait peur et ont conduit à une large mobilisation pour le Oui ? Certainement des deux. Athées et Chrétiens se sont retrouvés le temps d’un dimanche de votation pour affirmer d’une même voix que la Suisse ne saurait être islamisée.

Ce qui est sûr c’est qu’au début du XXIe siècle, la citation : « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas » que l’on attribue à André Malraux se vérifie. Au tournant du siècle, le monde s’est réveillé un beau matin de septembre 2001 avec deux tours d’une ville meurtrie en moins et prenait conscience que l’homme pouvait toujours tuer au nom de Dieu.

Les termes « Guerre sainte » et « axe du Mal » ont fait les gros titres de la presse. Aux actes de terrorisme du djihadiste Ben Laden, le président américain Bush en appelait à Dieu pour bénir son pays dans sa guerre contre le mal. L’Europe, elle, ne comprenait plus le monde qui l’entourait.

Dieu est omniprésent dans tous les pays du monde, sauf en Europe

L’Europe s’est réveillée avec une sacrée gueule de bois. Elle qui pensait que Dieu était un concept rétrograde qu’il fallait laisser au XXe siècle, elle prenait conscience qu’à part elle, l’immense majorité des pays d’Amérique, d’Afrique et d’Asie n’ont jamais tourné le dos à leur foi.

La société suisse a suivi ce mouvement athéiste. Les statistiques démontrent que de plus en plus d’enfants ne sont plus baptisés et que les églises se vident. Les paroisses, qu’elles soient catholiques ou réformées, se regroupent par manque de personnel. Les Eglises vont chercher leurs pasteurs et prêtres à l’étranger car les vocations ecclésiales n’attirent plus personne.

Depuis que la révolution intellectuelle de mai 68 a ébranlé l’Europe, Dieu semble être devenu ringard et les églises ne sont plus que des lieux de visites touristiques, reliques d’une Europe révolue.

Quel bilan pour cette Suisse en grande partie débarrassée de Dieu ?

La Suisse et l’Europe sont-elles devenues meilleures en ayant érigé la laïcité comme nouveau dogme religieux ? Pas du tout. Notre société vidée de son sens sacré est devenue non seulement plus individualiste mais surtout elle est devenue plus indifférente et ceci avec la bénédiction des élites politiques. A l’indifférence des gens a succédé la peur de l’autre et donc, tout naturellement, la peur de ce que l’autre colporte comme valeurs.

Alors, quand l’Europe toute entière doit faire face à une forte immigration issue de pays musulmans dont les citoyens vivent quotidiennement et publiquement leur foi, les politiciens de notre continent passent d’une incohérence à l’autre. Tantôt appellent-ils à plus de sévérité à l’égard des immigrants musulmans afin qu’ils s’intègrent aux valeurs de nos pays, tantôt appellent-ils à la tolérance tous azimuts, au mépris même de droits fondamentaux issus des Droits de l’Homme telles que l’égalité des sexes.

Comment expliquer cette incohérence politique ? N’est-elle pas le fruit d’une société sans racine qui fait subitement face à une communauté qui revendique les siennes ? Certainement.

Le Oui suisse contre la construction des minarets

C’est dans ce contexte que s’est tenu en novembre 2009 le vote sur l’interdiction de la construction de minarets. Ce texte accepté à la surprise générale est d’abord le résultat d’une société suisse ayant perdu ses propres repères et qui, dans la peur d’une certaine religiosité, a, dans le secret de l’isoloir, banni la construction des minarets.

Ce Oui des Suisses n’est pas seulement un vote contre les musulmans mais c’est d’abord un vote contre la religion. Le vide spirituel voulu par notre société a laissé place à l’incertitude. Nos racines helvétiques sont fortement ancrées dans la foi chrétienne et nombre de symboles, tels que notre drapeau, notre hymne ou notre acte fondateur, le rappelle.

En s’étant volontairement coupé de notre foi, les Suisses se sont aussi coupés de leurs racines et ne savent pas comment répondre à l’arrivée de migrants pratiquants leur foi de manière publique et visible. Cette interdiction des minarets est certes due aux nombreux crimes commis de par le monde au nom de l’Islam mais, plus profondément, il trouve son explication par le fait que les Suisses ne comprennent pas ces musulmans qui se rendent à la mosquée alors qu’eux-mêmes ne se rappellent même pas à quoi ressemble l’autel d’une église.

La nécessaire réforme de la liberté de croyance

Depuis 1874, la Confédération s’est dotée d’un article constitutionnel sur la liberté de culte garantissant ainsi aux fidèles des deux confessions chrétiennes présentes en Suisse de pouvoir vivre leur foi sans êtres discriminés. Lors de la révision de 1999, cet article sur la liberté de culte a été abrogé et remplacé par un article, plus large, sur la liberté de conscience et de croyance (art. 15 Cst fédérale).

Ce remplacement se justifie pleinement. La Suisse divisée du XIXe siècle entre catholiques et protestants n’a plus rien à voir avec la Suisse du XXIe siècle dans laquelle catholiques et protestants ont dû faire de la place aux athées et qui, tous ensemble, constatent la rapide augmentation de la population musulmane.

Fort de ce constat, on peut également affirmer que l’article sur la liberté de conscience et de croyance de 1999 est lui aussi dépassé. Les nombreuses libertés qu’offrent les démocraties occidentales sont systématiquement abusées par les islamistes avec la bénédiction, sous prétexte d’intégration, des partis de gauche.

La liberté religieuse si souvent avancée par les idéologues européens de l’Islam (les « Suisses » Hani et Tariq Ramadan en tête), d’ailleurs non-respectée dans la totalité des pays musulmans, est toujours brandie quand il s’agit de justifier l’une ou l’autre des pratiques dérangeantes issus de la culture musulmane.

Revendiquons les racines chrétiennes de la Suisse

Afin de pacifier le climat sur le front des religions en Suisse, il faut réformer cet article 15 de notre Constitution. Cette réforme doit contenir deux grands principes fondamentaux :

1. La liberté religieuse est garantie. Elle est soumise aux libertés individuelles et à la dignité humaine.

2. La Confédération reconnaît ses racines dans la culture judéo-chrétienne.

Ainsi, grâce au premier principe, chacun peut vivre sa foi (ou son athéisme). Ce principe précise que nul ne peut être contraint à suivre les dogmes d’une religion et qu’aucun dogme religieux ne peut dénier le droit à chaque être humain de vivre ses libertés. Ainsi, les pratiques ou déclarations inacceptables d’une des religions seraient pénalement condamnables.

Grâce au second principe, on rappelle que la Suisse a été fondée sur la culture judéo-chrétienne et que la place de primauté de cette culture se justifie de telle manière. Cela ne revient pas à faire du Christianisme une religion d’Etat mais simplement à reconnaître la vérité historique des racines de notre pays qui lors de sa mythique fondation s’est placée sous la protection de la Trinité chrétienne.

Sur la base de ces deux principes, il est ensuite possible de régler les questions portant sur la liberté religieuse de manière cohérente, dépassionnée et pragmatique.

J’en appelle donc à un grand débat sur cette question. L’Europe et la Suisse font fausse route depuis trop longtemps et doivent cesser de se défiler quand le terme « religion » est à l’ordre du jour.

Kevin Grangier

7 commentaires

  1. Posté par Jeanrenaud le

    J’ai voyagé dans de nombreux pays, et je trouve que la Suisse est trop insouciante de son avenir. Comme dans toutes les religions il y a les modérés et les intégristes, mais malheureusement les intégristes sont moins nombreux mais ils peuvent faire beaucoup plus de dégâts car ils ont l’expérience pour propager leurs idées. Je crois savoir que certaines de ces personnes viennent des pays voisins et peuvent facilement traverser la frontière pour se mettre à l’abri. Je trouve déplorable qu’une ancienne ministre (Socialiste) est appelé le peuple Suisse a voter pour les minarets. Non la Suisse n’est pas à l’abri et même je trouve qu’il est très dangereux d’encouragé ou de promouvoir l’immigration de ces pays. Dans l’histoire de l’humanité c’est bien la religion qui a été la source principale des conflits entre pays. Nous entrons dans une phase très dangereuse si l’on voit ce qui se passe en France et en Angleterre. Il faut réorienter notre politique migratoire vers les pays (Européens) c.a.d protestants/catholiques. Malheureusement la libre circulation
    dogme que l’UE a érigé comme préalable pour les négociations est une grave erreur pour notre pays et même l’Europe. Cette doctrine a été élaborée par des « commissaires  » incompétents et inconscients » La Suisse ne doit pas subir l’Europe mais au contraire notre système politique devrait servir de base à une profonde réforme au sein de l’Europe. Car cette Europe est à remanier de font en comble!

  2. Posté par ursula steed le

    La liberté de religion, mais islam n’est pas une religion. Le charia dicte tout un système politique, social et judiciaire.

  3. Posté par Le pragmatique le

    En 2009, l’interdiction de minarets, inscrite dans la constitution m’est apparue plutôt inutile. Raisonnablement il n’y a pas lieu de redouter la construction de minarets dans chaques villages. Les règlements cantonaux et communaux apparaissent suffisants pour y faire obstruction. J’ai considéré ce vote comme plutôt vexatoire pour les musulmans. C’était ma vision de 2009.

    Aujourd’hui nous vivons une invasion musulmane et qui sait islamiste (les premiers ne marquant pas clairement leur dissociation d’avec les autres), orchestrée par la gauche via des conteneurs de réfugiés qu’on nous impose à tout vent.
    Les médias et surtout les sites républicains français sont alarmistes (Réponse laïque par exemple). La France, la Belgique et pis les pays scandinaves sont envahis par l’Islam avec des autorités restant les bras ballants; incapables de réagir, muselées par la gauche et pardon, la multiculturalité.
    Aujourd’hui j’estime que cette interdiction, ancrée dans la constitution est a considérer comme un signal fort à la secte à momo: pas d’islamisation de la Suisse, pas de prières dans la rue comme à la rue des poissonniers.

    Je suis chrétien, je n’est pas impérativement besoin d’églises pour l’être; quand je suis à l’étranger je me fonds dans le moule, je m’adapte au pays visité et aucunement cherche à le mettre à ma botte; sans doute une question d’éducation.
    La Turquie qui s’est indignée il y a qques semaines n’a qu’à revoir sa copie; en contrepartie la Suisse ne construira pas de chalets à Istambul.

  4. Posté par Yannis Bussy le

    et bien voilà un article truffé de raccourcis et d’interprétations très personnelles qui n’engagent que son auteur. J’ai un faible pour la vilaine ellipse moralisatrice qui veut nous faire avaler que les Suisses se méfient des musulmans en raison de leur ferveur religieuse les confronterait à la honte de constater qu’eux-mêmes ont laissé de côté leur devoir religieux. Personnellement, pour rester dans la tonalité théologique, je pense que le culte sectaire (hélas totalement mondialisé) que nous devrions tous craindre plus que tout autre mouvement religieux est celui de l’argent à tout prix (sans jeu de mot) et surtout sans tenir compte de la simple décence et du respect de l’humanité. Spéculateurs sans vergogne, banquiers coupés des réalités et traders prêts à suicider la société qui les nourrit, à bon entendeur, salut!

  5. Posté par Eddie Mabillard le

    Quand vous dites que la Constitution Fédérale de 1874, la liberté de croyance et de conscience n’existaient pas et que c’est seulement dans Celle de 1999 que cet article a été introduit, ce n’est pas correct, il me semble, voici un copié collé des articles concernant la religion.
    Je suis entièrement d’accord avec vous pour le rajout que vous préconisez.
    Par contre, elle est beaucoup plus stricte sur la religion. Comme l’avant-dernier alinéa de l’art. 49.
    L’art. 50 s’il avait été maintenu donnerait plus de marge de manœuvre pour lutter contre l’islam.
    Il faudrait aussi rappeler aux musulmans l’article 51 de cette constitution, beaucoup ont oublié que l’ordre des jésuites a été interdit en Suisse, dès la constitution de 1848, pour avoir fomenté la révolte qui s’est transformée en guerre civile, celle du Sonderbund. Cet article a été abrogé en 1973, je fus battu dans cette votation. Ce ne serait certainement qu’une formalité d’introduire dans la Constitution actuelle, l’interdiction de l’islam, si ces tenants avaient des velléités de troubler l’ordre National.
    Et dernier article sur la sépulture, c’est du ressort de l’état et non de la religion.

    Extrait de la Constitution Fédérale de 1874.
    Article 49.
    La liberté de conscience et de croyance est inviolable.

    Nul ne peut être contraint de faire partie d’une association religieuse, de suivre un enseignement religieux, d’accomplir un acte religieux, ni encourir des peines, de quelque nature qu’elles soient, pour cause d’opinion religieuse.

    La personne qui exerce l’autorité paternelle ou tutélaire a le droit de disposer, conformément aux principes ci-dessus, de l’éducation religieuse des enfants jusqu’à l’âge de 16 ans révolus.

    L’exercice des droits civils ou politiques ne peut être restreint par des prescriptions ou des conditions de nature ecclésiastique ou religieuse, quelles qu’elles soient.

    Nul ne peut, pour cause d’opinion religieuse, s’affranchir de l’accomplissement d’un devoir civique.

    Nul n’est tenu de payer des impôts dont le produit est spécialement affecté aux frais proprement dits du culte d’une communauté religieuse à laquelle il n’appartient pas. L’exécution ultérieure de ce principe reste réservée à la législation fédérale.
    Article 50.
    Le libre exercice des cultes est garanti dans les limites compatibles avec l’ordre public et les bonnes mœurs.

    Les Cantons et la Confédération peuvent prendre les mesures nécessaires pour le maintien de l’ordre public et de la paix entre les membres des diverses communautés religieuses, ainsi que contre les empiétements des autorités ecclésiastiques sur les droits des citoyens et de l’État.

    Les contestations de droit public ou de droit privé auxquelles donne lieu la création de communautés religieuses ou une scission de communautés religieuses existantes, peuvent être portées par voir de recours devant les autorités fédérales compétentes.

    Il ne peut être érigé d’évêchés sur le territoire suisse sans l’approbation de la Confédération.
    Article 51.
    L’ordre des jésuites et les sociétés qui lui sont affiliées ne peuvent être reçus dans aucune partie de la Suisse, et toute action dans l’Église et dans l’école est interdite à leurs membres.

    Cette interdiction peut s’étendre aussi, par voie d’arrêté fédéral, à d’autres ordres religieux dont l’action est dangereuse pour l’État ou trouble la paix entre les confessions.
    Article 52.
    Il est interdit de fonder de nouveaux couvents ou ordres religieux et de rétablir ceux qui ont été supprimés.
    Article 53.
    L’état civil et la tenue des registres qui s’y rapportent sont du ressort des autorités civiles. La législation fédérale statuera à ce sujet les dispositions ultérieures.

    Le droit de disposer des lieux de sépulture appartient à l’autorité civile. Elle doit pourvoir à ce que toute personne décédée puisse être enterrée décemment.

  6. Posté par Eddie Mabillard le

    Au sujet du vote sur les minarets, je n’ai pas réellement dit non aux minarets, mais non à l’islam. Je pense que si la question avait été « Voulez-vous interdire l’islam en Suisse » le résultat aurait été le même.
    Je m’étais éloigné de l’Église assez fortement, même en la combattant. Je suis plus du côté du bouddhisme, chan ou zen. Mais maintenant, je soutiens l’église, pour faire rempart à l’islam, sans pour autant y adhérer à la hiérarchie. Je suis par contre fort déçu de leur attitude vis-à-vis de l’islam, qui veut La détruire ainsi que ses adeptes regardez ce qui s’y passe dans tous les pays musulmans, même Sa Sainteté Benoît XVI n’ose pas dire la vérité, nous n’avons pas à avoir peur de leur réaction, car si la tête tient tête, si je puis dire, ses sujets suivent. L’on commence aussi à voir en Europe une coercition de la part des musulmans contre tout ce qui n’est pas dans leur ligne coranique, fêtes Chrétiennes, signes extérieures comme la croix et même des menaces quand ils en ont les moyens sur les personnes, des zones interdites aux non-musulmans, une arrogance non dissimulée. Des chefs des états musulmans qui se permettent de faire des remontrances à nos autorités de ne pas dérouler le tapis rouge devant les adeptes de la secte, par exemple Erdoagan, par exemple le roi du Maroc qui à établit une liste des prénoms acceptables pour les musulmans vivant en Europe, souvenez-vous des attaques vis-à-vis de la Suisse à la réunion de l’ONU sur les droits de l’homme, et note ministre baissant le froc et n’osant pas répondre , même de façon diplomatique : balayer devant votre porte et de citer en une contre-attaque violente la manière dont les non-musulmans sont traités sous leurs cieux, les chefs qui respectent le Peuple sont respecter. J’entendais l’autre soir sur les ondes de la radio romande dire que les élus devaient respecter la volonté du Peuple ou démissionner ! Dans tous les sondages les Suisses disent non à l’Europe et nos dirigeants n’en tiennent pas compte, le Peuple a dit non aux minarets nos dirigeants disent que c’est un Peuple stupide.

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