Hongrie et UE: où est le vrai totalitarisme?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Rediffusion 9 avril 2014.

En Hongrie, Viktor Orban, le Premier ministre sortant, vient donc de remporter une nouvelle victoire politique lors des élections législatives du dimanche 6 avril 2014. Oui V. Orban est un dirigeant conservateur qui défend les valeurs traditionnelles et chrétiennes européennes et tout particulièrement la famille, le patriotisme, le travail, la liberté, la responsabilité personnelle, et il a su résister à l’Union Européenne quand il le fallait et notamment quand elle a voulu lui appliquer une politique proche du cordon sanitaire qui avait si lamentablement échoué à propos de l’Autriche lorsque Haider avait fait partie du gouvernement. Viktor Orban avait même été traité d’autoritaire et de totalitaire par certains députés européens alors que sous le communisme il avait pris des risques énormes pour lutter contre ce régime. Mais personne à Bruxelles, à part lui, n’avait demandé des comptes aux recyclés du communisme véritablement totalitaire et meurtrier et qui voulaient gardé le pouvoir dans un maximum de domaines de la société hongroise. Comme il est de coutume ces ex-communistes avaient simplement changé le nom de leur parti politique.

Même en Suisse un quotidien en avait rajouté à propos de V. Orban : « Simple, mais radical. Et tellement ingénieux que même Staline en aurait sifflé d’admiration » : Le Matin 22 novembre 2011.

 

La suite avec notre article, du 10 avril 2012, rediffusé ci-dessous :

"A propos des recyclés du communisme, personne ne proteste, alors que leurs actions passées sont tout simplement terrifiantes et meurtrières.

La Hongrie dans le collimateur de Bruxelles»; «La dérive autoritaire deViktor Orban inquiète l’Occident»; le député européen rose-vert Cohn-Bendit: «Orban va dans la direction des dirigeants vénézuélien Hugo Chavez et cubain Fidel Castro et de tous  les régimes totalitaires et autoritaires de ce bas monde»; «Le Hongrois qui fait enrager le monde»; etc.

Je ne suis pas un spécialiste de la Hongrie, mais cette levée de boucliers de l’UE à propos  du nouveau gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orban, arrivé au pouvoir après l’ancien  premier ministre, Ferenc Gyurcsany, qui a laissé le pays dans une situation économique dramatique et a reconnu avoir «menti nuit et jour pour gagner les élections», surprend quelque peu. Ce qui me gêne ce sont les protestations sélectives de l’UE. L’ancien premier ministre susmentionné était issu de l’ancien Parti communiste, et, comme cela s’est beaucoup fait dans les anciens pays communistes, et même dans nos pays occidentaux, ces anciens communistes créent simplement de nouveaux partis, dont le nom comprend souvent le mot démocrate, sans gêne aucune. A propos des recyclés du communisme, personne ne proteste, alors que leurs actions passées sont tout simplement terrifiantes et meurtrières.

On peut donc avoir été communiste et ne devoir rendre aucun compte alors que les anciens nazis ont été et sont encore pourchassés  partout. De même pour les néo-nazis.

Une précision fondamentale: j’approuve avec la plus grande fermeté cette recherche  et jugement des anciens nazis et l’interdiction des néo-nazis.

On pourchassait les nazis mais pas les communistes.

Mais pourquoi les anciens communistes, ne parlons pas des actuels, n’ont-ils pas de compte à rendre et ne sont jamais jugés pour les abominables crimes du passé? Telle est la question taboue. Pourtant il y a eu des dizaines de millions de victimes du communisme, bien plus nombreuses que celles du nazisme, et il y en a toujours. Si l’horreur absolue du nazisme a été analysée, montrée, filmée, il n’en va de loin pas de même du communisme, dont on peut aujourd’hui encore se prévaloir sans subir aucun ennui. A ce propos on peut rappeler que de nombreux socialistes suisses dont même Helmut Hubacher était bien en cour auprès du dirigeant criminel  et Président  de l’ex-Allemagne de l’Est Erich Honecker.

Viktor Orban: conservateur ou totalitaire?

Viktor Orban est un conservateur et il défend les valeurs qui sont aussi les valeurs traditionnelles occidentales et chrétiennes. Orban lui-même les précise: famille, il a 5 enfants, nation, valeurs chrétiennes, travail intense, liberté, responsabilité personnelle. Mais il ne se contente pas de cela. Il s’en prend clairement et explicitement  au communisme et aux anciens communistes, cela de manière très déterminée et rarement vu jusqu’ici. Oui il a actuellement une large majorité et «les pleins pouvoirs», mais même des personnalités politiques qui ne sont pas de son bord reconnaissent qu’il n’y a rien de totalitaire dans les mesures proposées. Il est  même prêt à  tenter de donner satisfaction à l’UE sur certains points considérés comme litigieux. Il faut cependant reconnaître que ce serait de l’ethnocentrisme politique de la pire espèce que d’exiger d’un pays comme celui-là, avec son passé dont certains chez nous n’ont aucune idée et aucun vécu, de se mouler inconditionnellement et immédiatement dans  nos propres pratiques politiques. D’autre part, nous n’avons pas de passé politique terrifiant à solder.  Que ferions-nous si nous devions sortir d’une société qui a connu un vrai totalitarisme et dont les auteurs et responsables veulent continuer à gouverner, comme si de rien n’était, simplement en changeant le nom de leur parti?

Les anciens communistes doivent payer

Mais et c’est bien là le hic, V. Orban veut une modification de la Constitution qui doit rendre, rétroactivement, le Parti socialiste(MSZP) responsable des crimes commis par l’ancien Parti communiste dont il est issu. Nombreux  sont ceux qui ont été victimes du communisme qui doivent se dire: enfin! Le Parti socialiste actuel est maintenant défini comme une «organisation criminelle».La nouvelle Constitution stipule bien d’autres aspects qui sont sans doute aussi en partie à l’origine de bien des manifestations  actuelles et qui cherchent à faire passer le gouvernement actuel pour totalitaire!

Quelques exemples: les retraites des survivants des dirigeants de l’ancien régime communiste pourraient être revues à la baisse, voire complètement supprimées. Sont rappelés les «crimes» du régime communiste: la suppression de la jeune démocratie hongroise à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec un soutien soviétique, les meurtres de citoyens, l’endettement de la nation, les travaux forcés et les tortures  de citoyens, l’espionnage de leurs vies privées(cela commence à être mieux connu du grand public grâce à certains films).

Le MSZP et son prédécesseur, le Parti communiste (Parti socialiste ouvrier hongrois-MSZMP) son aussi  considérés comme responsables de l’échec du soulèvement  de 1956 et de la  «terreur» qui lui a succédé. Les dirigeants du Parti socialiste actuel, qualifié donc «d’organisation criminelle», ont une  «responsabilité qui ne se dissipera jamais»…le MSZP partage cette responsabilité en tant qu’héritier du patrimoine du MSZMP, grâce aux liens  personnels qui ont assuré la continuité» (toujours dans la nouvelle loi constitutionnelle).

A propos de cette loi, voici le commentaire qu’en a fait le journal suisse Le Matin, le 22 novembre 2011: «Simple, mais radical. Et tellement ingénieux que même Staline en aurait sifflé d’admiration».Voilà à quel point certains de nos médias arrivent à nous enfumer en tenant de tels  propos. Ils en semblent même fiers.

Viktor Orban: héros de l’anti-communisme

Pendant que d’autres profitaient encore du régime communiste hongrois, l’Europe, en juin 1989, oui la même Europe qui aujourd’hui condamne, avait pourtant transformé en héros révolutionnaire ce même V. Orban, alors un jeune homme de 26 ans qui avait osé exiger des élections libres  et le départ immédiat de l’armée soviétique. Qui donc combat vraiment le totalitarisme?

Pour ceux qui passent à Budapest, ne manquez en aucun cas de visiter le Musée de la Terreur, musée créé par le gouvernement  de Viktor Orban lui-même en 2000, lors de l’un de ses passages au gouvernement. Vous serez édifiés par la monstrueuse inventivité dans les méthodes de torture; sans doute certains parlent-ils encore de rééducation! Il est vrai que les Hongrois savent ce que c’est que le vrai totalitarisme, eux qui ont connu deux régimes totalitaires, pro-nazis et communistes. Ces derniers ont encore «perfectionné» les méthodes des premiers. Ce qui m’a plus surpris dans ce Musée: à la sortie on a même affiché la longue liste des photos des tortionnaires, dont certains sont encore en vie…

A propos des médias hongrois, qui ont eux aussi très vite  crié au musellement des libertés, il faut rappeler que dans plusieurs pays de l’ex bloc soviétique nombre de formations et écoles  de journalisme sont en mains de socialistes dont certains sont, eux aussi, d’anciens communistes.

L’UE en donneuse de leçons

Après s’être discréditée à propos de l’Autriche haidérienne, en voulant établir un «cordon sanitaire» autour de ce pays, l’UE devrait bien réfléchir avant d’accuser de tous les maux  l’actuel gouvernement hongrois, sans  connaître véritablement  la situation  passée et actuelle  de ce pays de grande culture européenne.Le Commissaire européenne luxembourgeoise de la Justice est, comme souvent, elle aussi, venu manifester ses «doutes» à propos de certains aspects des réformes voulues par le Gouvernement  de V. Orban. Mais dans ce cas, elle n’a pas dû s’excuser, contrairement  à ce qui lui a été demandé  récemment par la France, à l’encontre de laquelle elle avait  formulé des accusations  infondées.

Viktor Orban plutôt que Cohn-Bendit

Quant au député européen rose-vert-rouge Daniel Cohn-Bendit, qui hurlait comme une bête sauvage au Parlement européen à l’encontre de Viktor Orban, je lui conseille quand même une petite visite de ce Musée de la Terreur afin qu’il se souvienne de ce qu’est réellement le totalitarisme. Plus personnellement, sa furie contre un totalitarisme imaginaire me déçoit d’autant plus quand je me rappelle l’avoir accueilli dans le foyer d’étudiants dont j’étais responsable à Genève lorsqu’en juillet 1969 il a été expulsé de France. La raison de cet accueil tenait au fait que nous étions  avec quelques rares autres étudiants des militants totalement et inconditionnellement anti-communistes (bien d’autres étudiants des sciences sociales faisaient à ce moment-là encore partie des Jeunesses communistes alors qu’en France nombreux étaient les intellectuels qui avaient déjà quitté ce parti depuis des lustres). Nous étions à la fois profondément anti-communistes(je le suis resté!) et des partisans inconditionnels de la liberté, de l’autonomie et de la responsabilité individuelles; en bref, ce qui s’appelait à l’époque des libertaires autogestionnaires. A juste titre, les communistes nous détestaient déjà, mais bien des personnes ne distinguaient pas de telles nuances dans les revendications étudiantes. Pourtant elles étaient de taille! Et le sont toujours.

Du coup, je me sens aujourd’hui plus proche de Viktor Orban que de Cohn-Bendit et surtout j’espère qu’Orban pourra poursuivre son travail de mise au jour et de lutte contre les vraies formes du totalitarisme, même si pour cela une ferme détermination est nécessaire, non pas par principe mais face à la résistance et à la peur qu’ont enfin les vrais responsables et profiteurs du totalitarisme. Certains ne se tromperaient-ils pas d’ennemis?

 

 

 

10 commentaires

  1. Posté par dominique degoumois le

    Un site de gauche contre l’Europe *Pour une constituante* Anne Cécile Robert, a voir sur youtube! Alors quand des cauchos vous traiteront de facho sachez répondre juste! ACR! Anne Cécile Robert! vous allez les tuer!

  2. Posté par Aurélie le

    La vraie dictature, le vrai Etat totalitaire, c’est bien Bruxelles. Et les médias européens, à 80% sont à sa botte évidemment, c’est évident que nous n’ayons qu’un seul son de cloche dès que qu’un politicien ose aller à l’encontre de la doctrine bruxelloise et ses laquets journaleux, à savoir : la destruction de la famille traditionnelle, la destruction de la personnalité (éducation du genre: fille = garçon, garçon=fille), christianophobie imposée (articles automatiquement négatifs sur le christianisme car entre dénoncer certains faits graves ce qui est important et dénigrer toute une religion avec des articles irrespectueux, il y a un fossé), immigration incontrôlée, etc… Si seulement, nous pouvions avoir un personnage avec un tel charisme en Suisse. Il serait évidemment complètement détruit médiatiquement, la haine de la presse serait sans limite, mais il serait très apprécié pour ceux désirent être respecté par cette oligarchie bruxelloise qui vacille, en ce moment, et c’est tant mieux.

  3. Posté par Eniko Kovacs Morch le

    Merci pour avoir écrit un article correcte et explicatif après tant d’années déluge de malinformation!

  4. Posté par Alain Jean-Mairet le

    https://www.youtube.com/watch?v=nt58gg1DQGk

    « Why Marxism? » An Evening at FEE with C. Bradley Thompson
    The lecture « Why Marxism? », is an examination of why so many people are still attracted to Marxism despite the history of totalitarianism and genocide.

    Professor C. Bradley Thompson is the BB&T Research Professor at Clemson University and the Executive Director of the Clemson Institute for the Study of Capitalism. He has also been a visiting fellow at Princeton and Harvard universities and at the University of London.

  5. Posté par Antonio Giovanni le

    Evidemment pendant qu’on parle de crimes de dictatures de droite, on ne dit rien de ce qu’ont produit les dictatures socialistes; depuis 1945, c’est une constante de l’information internationale ; allez savoir pourquoi ? Encore une tactique que le PS a apprise des communistes; pendant que l’on vomit le nazisme et ses crimes, on se tait sur le communisme et les siens; d’ailleurs ça continue tous les jours: on entend plus souvent et davantage ceux qui rappellent les horreurs du nazisme que ceux qui rappellent les non moins horribles souffrances infligées par 70 années de communisme; régime qui prospère encore aujourd’hui sous bien des latitudes et dont personne, chez les journalistes et la bien-pensance de gôche, ne dénonce quoi que ce soit; ils ont peur ou n’ont-ils encore pas compris ? D’ailleurs, ce n’est pas étonnant, à voir combien de léninistes d’origine se sont fondus dans le décor socialiste pour être présentables aux élections et pour continuer à manoeuvrer en faveur de « la cause ». Mao+ Lénine +PolPot combien de morts ? Orban combien de morts ? L’internationale socialiste a mis la main sur les réseaux européens et les droites européennes empêtrées dans les défis économiques n’ont plus la force de combattre à garder toute leur place ( sous-entendu que les socialistes comptent toujours sur la droite pour remplir les caisses publiques)…

  6. Posté par Elizabeth Csicsery-Ronay le

    Excellent article! Il a compris ce qui se passe veritablement en Hongrie.
    Sur le deuxieme commentaire, je ne sais pas pourquoi la Hongrie a regresse en tant que democratie? Regresse maintenant apres 40 ans de dictature Communiste, de la vraie dictature, pas celle-ci qu’on crie aupres de Viktor Orban! Et apres 8 ans de gouvernement MSZP, soi-disant Socialiste quand la grande majorite des medias etaient dans les mains du gouvernement. Je sais, je vis ici. Et apres que ce meme gouvernement a ouvert le pays aux investisseurs extrangers, les banques, les compagnies multinationales, qui ont detruit les petits et moyens entreprises hongroises, qui ont evite les taxes, et qui prennent leur profit et le font sortir du pays? Et apres que ce meme gouvernement a dechaine la police contre les gens qui ont celebre paisiblement le 50 ieme anniversaire de 56 et que cette police a battu les gens et creve les yeux? C’est ca la regression? Ne me fait pas rire!
    Et qui dit que le gouvernement de M. Orban est un dictature, les bureaucrates non-elus de l’UE et les medias aussi non elus? Et l’opposition discreditee qui M. Orban a gagne une ecrasante majorite aux elections de printemps 2010, 53% contre 19% pour le MSZP et SZDSZ (qui etait aneanti par le peuple). En Angletere, avec leur systeme, « first pas the post » cela aurait donne deux representants au Parlement. Et ce qu’on ne dit pas qu’aux elections locales en automne de la meme annee, Fidesz a gagne 9 sur 10 localites, donc 90%. C’est vrai que le gouvernement de M. Orban est fort, mais il a un immense mandat. Donner une grande voix a l’opposition ne serait pas democratique, parce que si peu de gens ont vote pour eux. En plus, je peux dire, je repete, je vis ici, cette opposition discreditee par la grande majorite des hongrois a essaye avec leur desinformation, leur defamation, et leurs mensonges de discrediter ce gouvernement.qui a ete elu par une si grande majorite et que le monde exterieur jette dehors Orban, comme ils ont fait avec Berlusconi et Papandreou. Maintenant, bien entendu ces deux ont perdu le soutien de leurs peuples, mais l’Italie et la Grece sont mene par les banquiers et les technocrates pour qui personne n’a vote. L’Economist a meme declare carrement que le sort de M. Orban ne reste pas avec les hongrois mais avec Bruxelles et Washington. Voila la democratie!

  7. Posté par Zeki Ergas le

    La vérité se trouve dans les deux commentaires précédents qui sont en partie juste tous les deux. Alors comment faire un synthèse optimale? Je crois que les deux parties doivent négocier, dialoguer pour arriver à une solution acceptable à ce problème.

  8. Posté par Garcia Marion le

    Excellent article!

  9. Posté par Livia Varju le

    Cher Professeur Windisch,
    Merci, enfin un article excellent sur la situation de la Hongrie et Viktor Orban. Aussi à la TV et la radio, je n’ai pas entendu la verite. J’ai ecrit plusieurs fois aux medias depuis cette campagne a commence contre Viktor Orban, mene par les communistes bien sur, a Bruxelles et en Hongrie. Je peux seulement ajouter que la raison pour la volonte de Orban de controler les medias est que pendant qu’il etait President, de 1998 a 2002, la plupart des medias etaient dans les mains des communistes et ils ont constamment raconte de mensonges contre Orban et son parti, le Fidesz. Je pense il voulait eviter que ca continue pour pouvoir se concentrer sur les sujets brulants et urgents dans le pays.
    J’ai envoye l’article a l’Association hongroise de Geneve leur demandant de le transmettre a la Mission de la Hongrie. J’avais de problemes de l’envoyer par la possibilite au-dessus de l’article, « partager … » alors j’ai simplement transmit votre courrier electronique avec tous les articles.
    UN GRAND MERCI ENCORE!

  10. Posté par Julien Bernasconi le

    Bon, alors déjà je ne savais pas qu’Orban avait considéré comme criminel le PS. Si tel est le cas, c’est absurde, on juge les individus qui ont commis les crimes oui, mais pas un autre parti, avec un programme qui n’a rien à voir parce qu’il y a des éléments anciennement communistes. Ensuite, un journal a beau avoir une opinion communiste, ça ne justifie pas pour autant de l’interdire. Ce qui est critiqué chez Orban, c’est que grâce à la majorité constitutionnelle dont il dispose à l’assemblée, il peut modifier à sa guise la Constitution, et il ne s’en prive pas en changeant le nom du pays, en plaçant des membres du parti comme haut fonctionnaire inamovible (10 ans je crois?) dans les postes clés, ce qui fait qu’en cas d’alternance, la gauche aura une administration qui lui est totalement hostile.
    Il ne faut pas généraliser ainsi la prétendue traque des criminels nazis, beaucoup n’ont pas été jugé, soit car ils ont fui en Amérique latine, soit car le gouvernement américain, dans son pragmatisme cynique, les a recruté après la Seconde GM pour travailler dans les services secrets. En Espagne non plus, on n’a jamais jugé les membres du Franquisme. Et Bruxelles s’inquiète, c’est parce que les pays membres de l’UE doivent être démocratique, et que la Hongrie a incontestablement régressé sur ce point. Alors si le pays veut devenir une quasi-démocratie ou un Etat hybride, soit, mais alors qu’il quitte l’UE et arrête d’en prendre les bénéfices (subventions et autres).

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