Freysinger et l’avenir de l’UDC: l’interview fleuve

Crinière au vent, frais émoulu de la vice-présidence de l’UDC, le conseiller national valaisan Oskar Freysinger parle de son parcours atypique au sein de la formation agrarienne, dresse un portrait sans concession de la politique européenne actuelle et s’exprime sur les prochains chantiers de l’UDC.

Oskar Freysinger s'était engagé, sur les ondes de la RTS, à plus de retenue pour convenir à son nouveau costume de vice-président. C'est mal le connaître, fidèle à lui-même, le poète de la coupole ne mâche pas ses mots quant aux circonstances de son élection et évoque sans complexe les réticences de la veine zurichoise à son encontre comme son refus d'être, selon le mot de son prédécesseur Yvan Perrin, le « romand alibi ».

Le reste est dans le style de l'homme: la France paiera cher son mouvement d'humeur du 6 mai, « quand on souffre de diarrhée, il faut éviter de boire de l'huile de ricin », la Grèce est « un mort clinique maintenu en vie artificiellement » et la criminalité saviésanne, quant à elle, est « hirsute ». Pour le député valaisan, c'est un signe de bonne santé que d'être populiste aujourd'hui dans une Europe qui s'apparente de plus en plus à un empire autoritaire, goulag en moins!

Pour les années à venir, l'UDC devra tenir au plus près de ses valeurs de base et le peuple suisse retrouver un levier de commande en matière de sécurité. Il faudra défendre la paysannerie et le secret bancaire, « nous ne sommes pas des percepteurs d'impôts pour les autres pays » conclut le conseiller national qui voit se dessiner, dans un proche horizon, la multiplication d'attaques de groupes de « maraudeurs » pour atteindre une situation proche de celle de l'« Allemagne de la guerre de Trente ans ».

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L'interview

7 commentaires

  1. Posté par Sara le

    J’apprécie Monsieur Freysinger, son franc-parler et je pense également comme lui en ce qui concerne l’Europe et l’ingérence des autres pays.. Vouloir nous faire les poches, comme M. Mélenchon l’a dit.. je trouve que l’on devrait avoir le courage de répondre à ces attaques.
    Plus on accueille d’étrangers, plus nous devons agrandir les écoles, les hôpitaux, les centres commerciaux, construire des immeubles etc… tout cela a un coût…Je pense que l’on devrait mettre un frein et avoir ce courage.. On ne peut pas accueillir le monde entier..

  2. Posté par Marie-France Oberson le

    @Michel:

    Le PAI est mort depuis longtemps? Pas dans toutes les sections !!!

  3. Posté par Jean-François le

    Je suis assez favorable à votre point de vue, mais j’ai l’impression que les initiatives que le peuple Suisse a acceptées ne sont pas mises en application selon les voeux des initiants ! Y a-t-il deux poids et deux mesures pour traiter les dossiers au niveau de l’Etat ?

  4. Posté par Adrien de Riedmatten le

    @Michel. Vous avez raison, c’est une pirouette de facilité pour éviter la répétition… ne le referai plus c’est promis 😉

  5. Posté par CR le

    Bravo O. Freysiniger, j’approuve tout à fait ses opinions! Par contre y a n a marre de voir ses réfugiés et demandeurs dasile trainer dans les rues à profiter de notre système social et de notre contribution fiscale. (ex. gare de Fribourg). Combien de temps allons nous supporter cette situation ! Combien allons nous encore accueillir? Et combien de temps allons nous encore supporter cette situation interminable? Et la criminalité augmente sans cesse….. Trop c’est trop!

  6. Posté par Michel le

    Pourquoi les journalistes parlent-ils de plus en plus ces derniers temps de la « formation agrarienne » à propose de l’UDC? Le PAI est mort depuis longtemps, me semble-t-il !

  7. Posté par Huguette-Camille le

    Oscar…fidèle à lui-même….cordiales félicitations…
    La France…une catastrophe annoncée..Gaulois…il faudra assumer..

Et vous, qu'en pensez vous ?

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