Selon Salman Rushdie, si les Versets sataniques avaient été publiés aujourd’hui, ils n’auraient pas été défendus par les membres de l’élite littéraire ayant accordé le prix PEN à Charlie Hebdo.« … ces gens ne m’auraient pas défendu et auraient utilisé les mêmes arguments, m’accusant d’insulter une minorité ethnique et culturelle.Il semblerait que nous ayons appris la mauvaise leçon. A la place de réaliser que nous devons nous opposer à ces attaques contre la liberté d’expression, nous avons pensé devoir les apaiser par des compromis et des renonciations.Nous vivons les temps les plus sombres que j’ai connus, d’une importance colossale pour le monde futur. Le tabou autour de la supposée islamophobie doit être surmonté. Pourquoi ne pouvons-nous pas débattre de l’islam ? Il est possible de respecter des individus, de les protéger de l’intolérance, tout en étant sceptique quant à leurs idées, en les critiquant même férocement. »
Merci à Caroline
Déjà à l’époque, rares ont été les élites qui l’ont defendu, lire à ce sujet « Pourquoi je ne suis pas musulman »de Ibn Warraq. Alors aujourd’hui, entre lâcheté et dictature de la pensée, nous avons fait un grand pas vers la dhimmitude.