Etats-Unis : une 3e vidéo montre le Planning familial négociant des organes et tissus fœtaux, avec des images de prélèvements

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Une nouvelle vidéo publiée par le Center for Medical Progress est venuece mardi apporter une confirmation supplémentaire du trafic d’organe auquel se livre, en pleine violation de la loi américaine, le Planned Parenthood Federation  des Etats-Unis. Le troisième film mis en ligne par les enquêteurs provie à la fin de 30 mois de tournage clandestin montre une nouvelle responsable du Planning familial discuter le prix des éléments de fœtus qui peuvent être négociés à la suite d’avortements. Il montre aussi comment des responsables du Planning font le compte d’organes utilisables dans une coupelle de laboratoire à la suite d’un avortement, avec des acheteurs potentiels : attention, les images peuvent heurter profondément. La vidéo propose enfin le témoignage d’une jeune femme spécialisée dans les prélèvements sanguins racontant comment elle a été embauchée, sans le savoir d’emblée, pour prélever des organes « intéressants » pour la revente.

Le Center for Medical Progress ne s’arrêtera certainement pas là : son principal enquêteur, David Daleiden, a fait savoir à LifeSiteNews que la publication des films réalisés clandestinement continuera pendant des semaines, voire des mois.

La vidéo qui vient d’être mise en ligne propose notamment l’enregistrement clandestin d’une conversation entre la vice-présidente et directrice médicale du Planning familial des Rocky Mountains, Dr Savita Ginde – responsable des cliniques d’avortement du Colorado, du Nevada, du Nouveau Mexique et du Wyoming – avec le vidéaste qui se présente comme acheteur d’organes et de tissus fœtaux pour le compte d’une société de biologie humaine. Le médecin parle du prix demandé par Planned Parenthood et semble indiquer une préférence pour un paiement par organe ou par élément du corps, afin de maximiser les revenus : « Je croix que la démarche élément par élément fonctionne un peu mieux, car cela nous permet de voir exactement ce que nous pouvons en tirer », dit le Dr Ginde à propos d’un enfant avorté à un peu plus de 11 semaines.

La conversation se déroule dans une salle médicale où un employé du Planning évalue le petit corps avorté : on distingue nettement deux petites jambes et d’autres parties reconnaissables. Le faux acheteur regarde et évalue la valeur de « compensation » des organes à « 200 ou 300 dollars ». Un assistant médical ponctue la proposition des mots : « Cinq étoiles ! »

Ces images bouleversantes, révoltantes, Holly O’Donnell les a trop souvent vues dans la réalité. La jeune femme, phlébotomiste spécialiste des prises de sang, a travaillé quelque temps comme responsable des prélèvements chez StemExpress LLC, dont le flyer publicitaire promet au Planning des « bénéfices financiers pour leurs cliniques » en cas de récupération d’organes et de tissus fœtaux.

Embauchée à la suite d’une candidature par mail en 2012, pensant devoir procéder à des prises de sang, elle avait été confrontée dès son premier jour de travail à une coupelle sanguinolente où son formateur lui avait montré un par un les bras, les jambes, la tête d’un petit fœtus avorté. Holly devait ensuite récupérer les parties en les identifiant, à l’aide de pincettes.

« J’ai pris les pincettes. Je les ai portés dans la coupelle. Je me rappelle que j’ai saisi la jambe… et au moment où je la prends je sens comme des morts et des douleurs envahir mon corps. En fait, je me suis évanouie. »

On lui fait sentir des sels, on l’amène dans l’infirmerie. Une autre employée tente de la rassurer en lui disant : « Ne t’inquiète pas. Ça nous arrive encore à plein d’entre nous. Certaines ne s’y font jamais. »

Holly O’Donnell est restée malgré tout. Même si elle a fini par comprendre que les responsables de l’entreprise « n’étaient pas du tout à la recherche d’une personne capable de compassion : ils voulaient seulement trouver quelqu’un qui puisse récupérer plus d’argent, le plus d’échantillons possible – quelqu’un qui puisse faire progresser le chiffre ».

Elle atteste également que l’infirmière en chef du Planning était avant tout soucieuse de voir StemExpress LLC récupérer le maximum de « spécimens » : « Les autres s’en fichaient, mais l’infirmière chef avait cette préoccupation parce qu’elle savait que Planned Parenthoodobtenait une compensation. »

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