Gauchistes et terreur intellectuelle dans les universités.

Uli Windisch
Rédacteur en chef

 

Il est connu que les sciences humaines et sociales comprennent des légions de militants de gauche qui sont davantage idéologues, parfois fanatiques et totalitaires, passant plus de temps à chercher des déviances de droite, de racisme, etc., chez les enseignants ne partageant pas leur possession idéologique, en plus ils sont donc rémunérés par la société, qu’ à faire de vraies recherches dignes de  quelque qualité scientifique.

Ci-dessous, l’exemple de l’Université Humboldt à Berlin (article en allemand) où des anonymes, comme toujours chez les délateurs et les esprits staliniens, créent des groupes sur Internet pour tenter de faire une réputation, en l’occurrence de raciste, à certains professeurs, pour, après réfutation attestée, retirer l’un après l’autre leurs propos. On aura quand même réussit à créer un climat de pas de fumée sans feu. Terrifiant pour les vrais chercheurs qui ont fait tant de sacrifices pour vivre de la recherche,

Voilà ce que peuvent devenir les sciences dites humaines et sociales, et donc certains secteurs des universités, et pas seulement en Allemagne. Ces mêmes délateurs manifestent sans doute aussi en permanence pour la liberté d’expression, contre la censure, etc.

Les universités auraient intérêt à dénoncer avec la plus grande fermeté de telles pratiques et à sévir contre elles si elles ne veulent pas devenir des dépotoirs de la lie des idéologues voulant se faire passer pour des chercheurs et éliminer les vrais chercheurs.

Faut-il préciser que cela existe aussi en Suisse... et même en France !

Le lien vers l'article, ici

Uli Windisch, 19 mai 2015

Merci à Caroline

5 commentaires

  1. Posté par Sancenay le

    « Vous dites même en France » cher Monsieur Windisch. Je serais tenté de dire : en premier lieu en France, où a lieu dès les écoles primaires et même maternelles un formatage des esprits, une perversion des coeurs, un discours destructeurs contre la famille, l’histoire de France et bien sûr la religion catholique pourtant pratiquement absente du champ politique depuis la révolution française -où ses fidèles furent massacrés ou au mieux terrorisés- mais pour autant dénoncée systématiquement comme coupable du « suicide assisté » et global de notre Patrie.
    Pour simple illustration entendons Monsieur Sapin , Ministre du budget croyant devoir commenter hier la réforme de sa collègue sans-culotte Madame Najat- Belkacem ci-devant Sinistre de la Rééducation nationale:  » nous ne sommes pas contre les élites, nous sommes contre leur reproduction » (citation !) .Alors même que Madame Belkacem est pourtant systématiquement présentée comme l’exemple même du résultat de la « méritocratie » qu’est sensé incarner le système
    ( ré )éducatif.
    Alors pourquoi cette haine et cet acharnement systémique et systématique contre la civilisation classique et chrétienne si ce n’est par pur fanatisme , par idéologie sectaire ?
    Pourquoi cette chasse aux sorcières dans les ruineux IUFM ? Il n’y a que votre immigrant de luxe à Neufchatel , Monsieur Peillon, marchand de saumon fumé à ses heures et de petites pilules « gratuite »s dans les collèges pour justifier cela . Surtout gardez le bien au chaud chez vous ce lui-là , de grâce ne nous le rendez pas ! Nous n’avons déjà que faire de tant de ses clones qui dévastent et ruinent notre beau pays par leur révolution anthropologique permanente au profit de leur auto- gavage exclusif.

  2. Posté par Laurence le

    Autre exemple: parmi les toutes premières phrases prononcées par Nicolas Offenstadt, historien et maître de conférence à la Sorbonne, à la table ronde sur le thème « Construire la paix religieuse (14-20e siècles) » à l’université de Genève dans le cadre de la semaine Histoire et Cité, le 14 mai, celle-ci: « L’idée d’un choc des civilisations est aussi fausse que nauséabonde. »

  3. Posté par patrick lévy le

    …, gauchisme est la maladie de la dictature française. Patrick Lévy.

  4. Posté par Jacques le

    Un bon exemple suisse est le cas de Morgeli. Je ne suis pas un fan de sa colonne dans la Weltwoche, car elle est assez ennuyeuse, même si j’appartient au même parti. Mais la cabale montée contre lui au plan professionnel était symptomatique et inacceptable

  5. Posté par Vautrin le

    Les deux problèmes de ce que l’on appelle à tort les « sciences humaines » (je ne connais pas de sciences canines ni félines) sont :
    a) Ce ne sont pas des sciences mais de vagues spéculations à partir d’observations de phénomènes hétérogènes que les chercheurs sont bien incapables de diffracter pour en trouver les causations.
    b) C’est le domaine privilégié des illuminés en tous genres qui, au lieu de les analyser, projettent des schémas idéologiques sur les phénomènes en question. Outre que ces projections n’ont aucune valeur heuristique, on comprend qu’elles favorisent tous ceux qui ont l’esprit de système, notamment et très majoritairement les marxistes dont le système a été mis au point par Lénine à partir des thèses de Marx.
    Il s’ensuit nécessairement qu’un chercheur honnête, soucieux de scientificité, est hérétique face à ces doctrines. Étant donné le système de reproduction interne aux universités (je vise ici les universités françaises que je connais trop bien), cet honnête homme se voit automatiquement barré dans l’évolution de sa carrière. Si de surcroît il s’avise, comme Galilée, de mettre en cause le dogme, il est immédiatement déféré au tribunal d’Inquisition. Que l’on se souvienne, par exemple, du déchaînement de haine et de proscription dont a souffert Gouguenhein lors de la parution de son ouvrage « Aristote au Mont Saint-Michel » : une coterie absolument fasciste (Bellosta, Bourreau, Martinez-Gros, de Libera, Cassin et consorts) fit des pétitions accusant Gouguenheim de racisme identitaire. Ce n’est qu’un exemple d’islamophilie fanatique parmi tant d’autres.
    On comprend que dans ces conditions, les « sciences humaines », qui ont régressé de cinquante années depuis l’officialisation de l’empirisme issu des campus américains, ne sont pas près de retrouver le chemin de la découverte.
    Et l’on ne peut que se demander s’il est sain de maintenir en vie sous perfusion de deniers publics des facultés d’idéologie dont le rôle de destruction sociale est évident. Pour ma part, je suis convaincu qu’une épuration est nécessaire, car il n’est pas supportable que l’on gauchise les cerveaux d’étudiants fort peu protégés contre l’idéologie islamo-marxiste ni qu’on les abrutisse de statistiques qui non seulement n’expliquent jamais rien mais conduisent les études anthropologiques dans des impasses.

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