Qui se cache derrière le syndicat marxiste Force Ouvrière ?

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Force Ouvrière, surnommé “Farce ouvrière” par Coluche, est un des principaux syndicats français, qui participe au paritarisme, au dialogue social, et qui est largement financé par l’argent public pour cela. Nous avons choisi de vous présenter Force Ouvrière d’une manière légèrement différente de celle que choisissent généralement les grands médias. Vous allez voir que cette organisation marxiste n’est pas réellement différentes des autres.

Historique

On devrait dire « La CGT Force-ouvrière », son véritable nom, mais ce maquillage est fait pour nous faire croire à une diversité parmi les syndicats. Fondé en 1947 par Léon Jouhaux, qui fut le secrétaire confédéral de la Confédération générale du travail (CGT) de 1909 à 1947, donc pendant 38 ans. Il a aussi créé le Conseil économique et Social, qui ne sert absolument à rien, sinon à permettre aux politiques de recaser leurs copains qui ont perdu une élection et de garder ainsi un fromage, le tout sur argent public.

En 1947, la CGT a éclaté en deux morceaux. Ceux des militants qui refusaient l’emprise du Parti communiste français sont partis créer la CGT-FO, qui se réclamait des traditions de pluralisme de la vieille CGT. On y trouvait donc des trotskistes, des anarchistes, des socialistes et des réformistes qui avaient en commun de s’opposer aux staliniens de la CGT et à leurs “compagnons de route”.

FO c’est la tendance plus libertaire et trotskyste du marxisme. Donc proche des Américains. Ainsi « lors du lancement de ce nouveau syndicat, Jouhaux a reçu l’appui financier des États-Unis par le biais de leurs services secrets, qui cherchaient dans cette entreprise, à affaiblir l’influence communiste en France. » (1)

On retrouve là notre division entre trotkystes et staliniens, les premiers étant proches des Américains, les seconds des Russes. Et la chute de l’URSS ne semble rien avoir changé à cela.

Dans Les cahiers d’histoire, dans un article intitulé « Force Ouvrière à la lumière des archives américaines », l’historienne Tania Régin écrit : « S’il est avéré que FO a bénéficié de l’aide financière de l’American Federation of Labor, cette relation a fait l’objet de fantasmes, de rumeurs et de polémiques. Le Parti communiste français et la CGT l’ont ainsi largement exploitée pour dénigrer la nouvelle organisation syndicale, dont le maître mot était l’indépendance à l’égard des partis et des gouvernements. » (2)

Après Jouhaux, Robert Bothereau (1948 – 1963)

Aussi bien Jouhaux que Bothereau soutiendront activement la politique suicidaire du Front Populaire, des mesures sociales au lieu de s’armer contre Hitler. Ils ont donc participé à la défaite, même si, dès 1939, avec Jouhaux, ils avaient appellé la CGT à dénoncer le pacte germano-soviétique.

Pendant l’Occupation, Bothereau dénonce la charte du Travail imposée par le maréchal Pétain en 1940. Il reconstitue dans la clandestinité une structure de la CGT dissoute par le régime de Vichy ; il crée un réseau de Résistance dans sa région d’origine de Beaugency (ce qui lui vaudra la Légion d’honneur et la médaille de la Résistance). Mais se dire résistant quand on est en partie responsable de la défaite, cela ne dupe personne.

André Bergeron (1963 – 1989)

Bergeron est carrément membre du PS. Ce qui confirme que FO est au PS ce que la CGT est au PC.

En 1958, Bergeron mène la délégation Force ouvrière lors des négociations sur la création de l’assurance-chômage, qui créent l’Unédic. Il en est le premier président du conseil d’administration (puis vice-président en alternance, tous les deux ans), de 1958 à 1990. Autant dire que le paritarisme souffre du manque de diversité à sa tête, et encore, nous sommes gentils.

Et en 1969, FO appelle à voter « non » au référendum proposé par De Gaulle.

Marc Blondel (1989 – 2004)

Hubert Landier dans Atlantico le 1er mai 2014 déclare : « Le décès récent de Marc Blondel, ancien leader de Force ouvrière, a été l’occasion de nombreux hommages, mais aussi de quelques articles rappelant son adhésion au “lambertisme”, doctrine trotskyste privilégiant l’infiltration des syndicats et des partis afin de peser sur leur ligne politique. Un fait qui soulève en creux des questions sur la légitimité de structures où les réseaux d’influences ont leurs ronds de nappe. » (3)

Blondel fut de loin le pire dirigeant de Force Ouvrière, notamment au point de vue moral : « Force Ouvrière a été condamné par le tribunal des prud’hommes de Paris à verser 581 176 francs (88 594 euros) à la famille d’un ancien chauffeur de Marc Blondel, secrétaire général de FO, pour non-respect du droit du travail, révèle le mensuel Capital. La famille d’Olivier Testeau, chauffeur de Marc Blondel d’octobre 1997 à janvier 1999 (date de son décès), avait porté plainte pour non-respect de la législation sociale : heures sup’ non payées, congés non respectés, etc.
Richard Martin, autre chauffeur du « Général », a également porté plainte pour les mêmes raisons. Ce dernier a consigné ses emplois du temps sur des agendas. L’infortuné aurait trimé « du lundi 4 au samedi 16 décembre 2000, treize jours d’affilée pendant exactement 130 heures. Il s’est reposé le dimanche, puis a rembrayé le lendemain à 6h45 (douze heures trente de turbin ce lundi-là) ». Richard Martin, payé 7500 francs net par mois, a bien tenté de se faire payer des heures sup’, mais raconte-t-il, « chaque fois que j’abordais le sujet, monsieur Blondel se mettait en colère (…). Que c’était une honte, qu’on revendiquait pas dans un syndicat… (4) »

Marc Blondel a été par ailleurs mis en examen pour avoir fait financer par la mairie de Paris pendant 10 ans le salaire de son garde du corps. Force ouvrière a accepté de rembourser les 280 000 euros à l’hôtel de ville. Il est néanmoins condamné en 2011 pour ces faits dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, mais dispensé de peine.

Malgré cela il fut nommé au BIT (Bureau International du Travail), organisation onusienne du gouvernement mondial, infestée de francs-maçons…

Malgré cela, la presse fit son éloge à sa mort, comme elle fit l’éloge de Jean Germain, de François Maspéro, de Patrice Chéreau et de tant d’autres gauchistes pourtant coupables de crimes ou délits réels et très graves. On imagine déjà les papiers qui feront l’éloge de toutes les autres ordures gauchistes qui dirigent ce pays depuis des dizaines d’années dans ce pays, le calvaire est loin d’être terminé…

Malgré cela, le Grand Orient de France lui rendit un hommage appuyé à sa mort : “Le Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France tient à rendre un hommage solennel à celui qui fut tout à la fois un grand syndicaliste, un défenseur des droits et un Frère. Il exprime également sa sympathie envers toutes celles et tous ceux qui se sont reconnus dans les actions qui furent les siennes.”” (5)

Au sujet de FO et de la franc-maçonnerie, voici une citation de Maurice Caillet, ancien franc-maçon initié au 18ème degré, qui vaut se pesant de cacahuète : « Force Ouvrière est complètement noyauté par les franc-maçons »

Puis Marc Blondel pris la direction de La Libre Pensée, un repaire laïciste et raciste de francs-maçons. André Lorulot, qui a longtemps présidé la Fédération nationale de la libre pensée et dirigé son journal La Calotte, déclarait par exemple : « Et Jésus était aussi barbare, aussi rétrograde, aussi magicien que son entourage incrédule, ignare et superstitieux. Les Juifs de son temps étaient détenteurs d’une mentalité exactement semblable à celle des Arabes et des Nègres d’aujourd’hui. » (6)

Pas étonnant de voir Marc Blondel avoir milité contre l’islamophobie, donc pour l’islamisation de la France, et son cortège de racismes (envers les non-musulmans, envers les juifs etc.), son intolérance envers les femmes et les athées, et tout le reste que vous connaissez par cœur.

Jean-Claude Mailly (2004 – )

De 1994 à 1999, Jean-Claude Mailly est membre du Conseil économique et social. C’est un trotskyste, formé par Lambert, comme Blondel.

Voici un rappel historique du site Minurne : “Pierre Lambert a créé en 1965 l’Organisation Communiste Internationaliste, qui a évolué en Parti Communiste Internationaliste, puis en Parti des Travailleurs dont une filiale existe toujours en Nouvelle-Calédonie avec un milliardaire canaque à sa tête… Zeller avait été le secrétaire de Trotski et membre des Jeunesses Socialistes Révolutionnaires où il forma Pierre Boussel-Grinberg, dont le blaze était « Pierre Lambert ». Il a créé le mouvement trotskiste-lambertiste dont Lionel Jospin (blaze : « Michel »), est membre, ainsi que Jean-Christophe Cambadélis à qui vous ferez plaisir en l’appelant en public par son blaze « Kostas ». Mailly n’est pas maçon lui-même mais se rend régulièrement aux TBF (tenue blanche fermée) du Grand Orient.” (7)

On apprenait que « Pour lui succéder à la tête du syndicat, Marc Blondel soutient un apparatchik radical lié à une organisation trotskyste. Marc Blondel le répète depuis des mois : entre les deux candidats à sa succession à la tête de Force ouvrière, il n’a pas de favori : ” Ils sont comme mes frères. ” Mais en fait le cœur du secrétaire général n’a jamais balancé. Entre les deux, sa préférence va à celui qui fut son assistant personnel pendant près de vingt ans, témoin de son mariage en 1996, et surtout allié des trotskystes lambertistes : Jean-Claude Mailly, 50 ans, le secrétaire confédéral chargé de la communication (depuis 2000). » (8)

Détournements de fonds

Il y en eu de nombreux. Le dernier en date : comme l’a raconté Le Canard enchaîné dans son édition du 8 avril 2015, un ancien permanent de Force ouvrière (FO) a été condamné, le 18 mars, à deux ans de prison avec sursis pour avoir détourné des financements destinés à son organisation. Les sommes en jeu sont loin d’être négligeables : autour de 800 000 euros, entre début 2008 et fin septembre 2011. Elles avaient été octroyées, pour l’essentiel, par trois grandes entreprises et par une association chargée de faire vivre le dialogue social. Au-delà des dérives d’un homme, ce dossier montre l’importance des aides accordées par les employeurs pour permettre au paritarisme d’exister et les défaillances qui peuvent survenir dans le contrôle des flux financiers.

Financement occulte

Quant au financement des syndicats, il est le fait des entreprises et de l’Etat, mais comme vous le savez le rapport Perruchot qui faisait la lumière sur le financement des syndicats a été enterré.

Contre les intérêts des salariés

Nous l’avons vu pour la CGT, il n’en va pas différemment pour sa petite sœur FO, qui n’a cessé depuis sa création d’empêcher à l’économie française d’être prospère, en lui imposant toujours plus de normes, de taxes et de rigidité. Le marxisme surprotège ceux qui ont un emploi, au détriment de la flexibilité du marché, donc des nouveaux entrants et des chômeurs. FO a été de tous les combats de ces 50 dernières années en faveur des mesures anti-sociales et anti-libérales de ce pays, hausse du SMIC, maintien et renforcement des privilèges des fonctionnaires, pas de réforme du système des retraites, blocages répétés de la France entière, etc. Et pour couronner le tout, FO a même interdit à des salariés volontaires de travailler le dimanche :

Voir la vidéo

Incroyable à quel point de tels bras cassés aient pu prendre autant de responsabilité dans notre société, depuis si longtemps, avec des résultats aussi catastrophiques, et sans jamais être remis en cause. FO, le syndicat qu’il (ne) vous faut (pas) !

—-

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Jouhaux

(2) http://chrhc.revues.org/1666

(3) http://www.atlantico.fr/decryptage/syndicats-influence-sectes-trotskystes-partis-politiques-francs-macons-entreprises-ceux-qui-agissent-dans-ombre-1059282.html

(4) Marc Blondel exploite ses chauffeurs, Libération, 30 novembre 2001

(5) http://www.laicite-republique.org/hommage-a-marc-blondel-godf-17.html

(6) La Vie comique de Jésus. André Lorulot. Ed. L’idée Libre 1934

(7) http://www.minurne.org/?tag=trotski

(8) dans l’Express 1er novembre 2003

 

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