Hymne national: Cette société « d’utilité publique » qui nous impose le changement!

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La société d'utilité publique SSUP s'est arrogé le droit de changer notre hymne. Avec quelle légitimité? Personne n'en sait rien. Elle nous met devant le fait accompli comme si notre hymne lui appartenait. Non seulement cette société dont les membres ne sont nullement choisis par le peuple gère le Grütli mais encore elle impose son dictat sur des éléments qui appartiennent à notre patrimoine.

Dans ce cadre, on notera facilement quelles sont ses priorités par le descriptif même que l'on retrouve sur son site, dont les mantras très à gauche ne laissent aucun doute.

A l’image des grandes sociétés qui s’interrogent régulièrement sur leurs lignes directrices, il serait opportun pour la Suisse de réfléchir régulièrement à ce qui l’unit.

Depuis sa création en 1810, il importe à la SSUP que les Suisses, en tant que nation et société, cultivent, développent et vivent ensemble leurs diversités. Quelle que soit la relation, ils doivent pouvoir se baser sur un degré suffisant de solidarité et de cohésion afin de vivre leurs diversités dans la tolérance et dans un esprit constructif et pour appréhender les différences comme un enrichissement.

On croirait lire le discours d'un socialiste. Mais cela ne s'arrête évidemment pas là. L'une des cibles privilégiées de la gauche est la référence à Dieu, socle chrétien de la Suisse qui évidemment insupporte la gauche et l'immigration musulmane.

Cette société va donc réitérer ses attaques dans ce sens:

  • Quels sont les arguments favorables/défavorables à la présence d’un rapport religieux dans l’hymne national suisse?
  • A partir de quel moment le rapport religieux est suffisamment établi dans l’hymne? Le nom de Dieu doit-il figurer dans l’hymne, ou des valeurs d’inspiration chrétiennes sont-elles suffisantes?
  • Quelle est l’image de Dieu reflétée dans l’hymne national actuel?

Source

Pour l'instant rien de surprenant mais il s'avère que le président de cette société est Jean-Daniel Gerber, non seulement ex-directeur exécutif à la Banque mondiale ou encore ex-dirigeant de l’Office fédéral des migrations mais surtout connu pour avoir tenté de museler notre démocratie directe, ce qu'il est en train de faire en imposant la modification de notre hymne national:

Jean-Daniel Gerber a proposé mardi dans les colonnes de la NZZ de durcir les conditions pour le lancement d’une initiative populaire. L’ancien secrétaire d'Etat à l'Economie estime que la Suisse est submergée par les initiatives. Selon lui, il faut diminuer de moitié le temps disponible pour la récolte des 100’000 paraphes. Il suggère aussi d'invalider les initiatives par le Parlement si elles n’atteignent pas un certain quorum, un tiers ou même la moitié des voix.

Christian Hofer, 1er avril 2015

 

11 commentaires

  1. Posté par Jacques le

    Ce brave Gerber est imbuvable. En son temps j’ai eu affaire à lui dans son bureau de Washington: plus arrogant que lui,tu meurs. Le porte-drapeau des destructeurs de la démocratie directe !

  2. Posté par Alain Galley le

    «Lorsqu’il n’y a pas d’ennemis à l’intérieur, les ennemis de l’extérieur ne peuvent pas t’atteindre.» – Proverbe Africain

  3. Posté par Menoux Claude le

    Extrait de l’ouvrage IN MEMORIAM
    MAURICE LANDRISET
    PASTEUR
    Nous aimons notre pays…et c’est pourquoi nous tremblons…Oui nous tremblons parce que nous avons pris conscience plus que jamais de la vérité découverte autrefois par les prophètes que, sans, Dieu, un pays marche à la ruine et à la mort.
    Comme c’est simple cela! comme c’est grand! comme c’est vrai! Sans Dieu : mort et ruine. Voilà le vrai sens de l’histoire.
    Il faut que nous sachions reconnaître et proclamer cette vérité élémentaire : qu’un pays ne subsiste ni par la politique, ni par la violence, ni par l’industrie, ni par le commerce, ni par le pain, un peuple ne subsiste – et je dis ce vieux mot désappris, oublié – un peuple ne subsiste que par la crainte de Dieu.
    Voilà que nos pères ont mieux su voir que les hommes de notre génération, puisqu’ils ont inscrit sur notre drapeau national la croix de Jésus Christ.

  4. Posté par Raymond Bach le

    A la radio, Pierre Kohler, président du jury, a qualifié avec mépris le poétique, pacifique et poétique hymne actuel de « bulletin météo » ! Ce Monsieur est un pauvre abruti !

  5. Posté par top gun le

    On l’a déjà changer une fois, c’est bon!!!!
    @Le Cantique suisse est l’hymne national de la Suisse.
    Son histoire remonte à 1841, quand l’hymne fut composé par Alberich Zwyssig (1808-1854). Depuis cette date il fut fréquemment chanté lors d’événements patriotiques. Le Conseil fédéral refusa cependant plusieurs fois de l’adopter comme hymne officiel, voulant laisser le peuple décider quelle chanson il désirait.
    En 1961, il remplaça provisoirement Rufst du mein Vaterland (en français : Ô Monts indépendants, en italien : Ci chiami o patria, en romanche : E clomas, tger paeis), l’hymne de Johann Rudolf Wyss (1743-1818) sur la mélodie de God Save the Queen. En effet, le fait que la mélodie de l’hymne Suisse soit la même que celle de l’hymne Britannique posa quelques incidents diplomatiques.
    Il obtint finalement son statut défintif le 1er avril 1981.

  6. Posté par Jean le

    Notre chant fédéral n’est pas un hymne national justement. Est-ce qu’on le désigne ainsi pour le trafiquer à l’aise ? Notre chant fédéral se nomme Cantique suisse, c’est lui qui nous unit dans le chant et nous transcende vers Dieu à qui nous demandons de protéger notre pays. Et en effet, notre pays a vraiment besoin de Dieu actuellement pour être sous protection contre toutes les ingérences venues de l’extérieur et de l’intérieur.

  7. Posté par Christian Hofer le

    La question qui se pose en filigrane, nonobstant la légitimité de cette société sortie de nulle part est la suivante:

    Comment ce Jean-Daniel Gerber peut-il appeler à modifier notre hymne alors qu’il s’oppose à notre outil démocratique? Comment un tel individu aux antipodes de nos valeurs s’arroge-t-il le droit de toucher à ce symbole alors qu’il appelle à limiter le choix populaire? Visiblement le toupet n’est pas un concept qui le gêne.

    Car s’il y a bien une spécificité helvète que le monde nous reconnaît, c’est ce droit de décider, de remettre en cause le pouvoir de ceux qui nous dirigent.

    Pour moi, il est bien clair que les réactions de M. Gerber sont liées et que le but est le même: le démantèlement de tout ce qui peut encore protéger la Suisse et ses racines pour la forcer à accepter n’importe quoi et n’importe qui chez elle.

  8. Posté par JeanDa le

    Le Cantique Suisse fait partie de nos racines, que l’on croie ou pas en Dieu.
    On n’oblige personne à l’aimer, mais c’est notre hymne national.
    Ils n’est pas question qu’on y touche, ne serait-ce qu’un seul demi-soupir !!!
    Les socialos ont déjà l’internationale, ça suffit et pour les autres bien-pensants progressistes, il y a la danse des canards !
    Quant à Jean-Daniel Gerber, qu’il change les jingles de la RTS sans Billag !

  9. Posté par Ueli Davel le

    Le monde esr dirigé par des « sousmarins », des organisations autoproclamées, financées par des fonds publiques sur le principe de Darwin « le besoin crée l’organe »! L’UE, OCDE par exemple font des lois, directives sans qu l’un de ses membres ne soit élus par des citoyens!!! C’est souvent le mouroir de politiciens non réelus en fin de course ex hauts fonctionnaires ou d’amis de… payé gracement. Attendons le drapeau Suisse, le chef des nazillons socialistes l’a déjà proposé.

  10. Posté par Ueli Davel le

    Le monde est dirigé par des « sousmarins », des organisations autoproclamées, financées par des fonds publiques sur le principe de Darwin « le besoin crée l’organe »! L’UE, OCDE par exemple font des lois, directives sans qu l’un de ses membres ne soit élus par des citoyens!!! C’est souvent le mouroir de politiciens non réelus en fin de course ex hauts fonctionnaires ou d’amis de… payé gracement. Attendons le drapeau Suisse, le chef des nazillons socialistes l’a déjà proposé.

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