L’Australie envoie les demandeurs d’asile chez les Papous pas très heureux

post_thumb_default

 

L’Australie doit faire face depuis plusieurs années à un afflux massif de demandeurs d’asile. Depuis 2013, elle les envoie sur une petite île de Papouasie-Nouvelle-Guinée !

L’île de Manus vit depuis lors au rythme du va-et-vient imposé par le « programme de réinstallation régional » organisé par le gouvernement australien. L’Australie paye les autorités locales pour qu’elles accueillent le centre de détention des demandeurs d’asile refoulés d’Australie.

manus-island-police

Mais cet accord a été signé sans consulté les habitants de l’île. Qui sont d’autant moins contents que l’Australie voudrait que ces demandeurs d’asile, à terme, puissent sortir librement du camp de réfugiés et établir sur cette île leur nouvelle patrie.

Les habitants chrétiens de l'île à qui on impose une immigration massive

Les habitants chrétiens de l’île à qui on impose une immigration massive

Or, la population autochtone est composée de Papous catholiques, très fervents, qui voient d’un mauvais œil cette transformation de leur île. Si les réfugiés envoyés par l’Australie devaient à terme devenir des citoyens à part entière de l’île de Manus, celle-ci deviendrait rapidement musulmane…

Bien sûr, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée n’y a vu que l’intérêt financier. Au total, il percevra 400 millions d’euros de l’Australie. De quoi aménager des salles de classe, des routes, des dispensaires pour soigner les malades. Alors tant pis s’il faut sacrifier les Papous de l’île Manus…

 

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par top gun le

    Alors, poussés dans leur dernier retranchement, reste la solution « naturelle » et inéluctable!?

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.