La Suisse participe aux coûts de l'élargissement de l'Union européenne. Si ce soutien s'achève en 2017, la question de la suite du programme se pose.
Extrait de: Source et auteur
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(24 heures du 30.3.15)
« Qui forme la conscience européenne des jeunes?
L’invité François Cherix, coprésident du Nomes, regrette le manque d’information de la jeunesse sur les relations entre la Suisse et l’UE.
Sans surprise, le dernier sondage de l’institut Gfs met en évidence une tendance déjà identifiée dans de précédentes études: les jeunes Suisses semblent moins europhiles qu’auparavant. Si l’interprétation des chiffres recueillis appelle la prudence, il est certain que les temps ont changé. A l’enthousiasme des jeunes de 1992 pour la construction européenne succède, aujourd’hui, l’indifférence, voire une approche très critique. Il serait tentant de ne voir dans cette méfiance que la conséquence passagère des difficultés que traverse l’Union européenne. Toutefois, des phénomènes plus profonds sont à l’œuvre.
«En fait, les jeunes Suisses sont victimes de la lâcheté de leurs aînés»
Premièrement, les jeunes Suisses sont devenus Européens sans le savoir et sans que nul ne s’avise de le leur dire. Sans entraves, ils se meuvent dans les pays voisins pour leurs études, leurs projets, leurs loisirs. Pour eux, développer une activité dans un pays de l’Union ressemble à se lancer dans un canton voisin. Ils n’ont pas la mémoire des frontières disparues, ni la crainte qu’elles reviennent limiter leurs mouvements. Autrement dit, ils ne voient pas de relation directe entre l’Union, objet politique, et l’espace européen, vaste zone de libertés. De même, ils méconnaissent le lien existant entre les accords bilatéraux et leur propre accès à cet espace.
Deuxièmement, l’isolement politique de la Suisse leur a été souvent présenté comme la raison de son succès économique, alors que celui-ci résulte au contraire et en bonne partie des cent cinquante accords signés avec Bruxelles. Ainsi, l’intégration européenne leur apparaît comme une hypothèse peu attrayante, quand elle constitue déjà une réalité aux bénéfices occultés.
En fait, les jeunes Suisses sont victimes de la lâcheté de leurs aînés. Qui les informe sur les enjeux européens? Qui leur présente l’histoire, le sens, les objectifs de l’Union? Quels messages reçoivent-ils au quotidien mis à part les cris des nationalistes? Par confort et par crainte des populistes, les dirigeants de la Suisse n’évoquent plus son destin sur son propre continent. Ni le Conseil fédéral, ni les exécutifs cantonaux, ni les administrations, ni les partis n’ont le moindre mot à dire aux jeunes pour former leur conscience européenne. La défense de l’intégration et de ses valeurs repose désormais sur une poignée de parlementaires fédéraux lucides, ainsi que sur les associations telles que le Nouveau mouvement européen suisse (Nomes).
Or, qu’il s’agisse de la mise en œuvre de l’article contre l’immigration, de son amendement, de son abrogation, d’un accord-cadre institutionnel ou d’une initiative isolationniste, un nouveau vote interrogera le peuple. Comment l’ancrage européen gagnera-t-il demain sans être défendu aujourd’hui? Une société meurt quand elle cache son visage à ses enfants. » (Créé: 30.03.2015, 09h16)
http://www.24heures.ch/signatures/reflexions/forme-conscience-europeenne-jeunes/story/15837497
Contribution financière à l’UE; stop et c’est à mettre dans les atouts de la Suisse. Vous voulez encore du fric pour entretenir des corrompus; d’accord mais d’abord l’UE signe qu’elle cesse de harceler la Suisse au sujet de la libre circulation ! On a déjà attribué des milliards qu’on pourrait aussi pu judicieusement utiliser chez nous. Arrêtons de jouer aux bienfaiteurs pour payer des salaires exorbitants aux Juncker et Cie. Ceterum autem censeo Carthaginen esse delendam ! C’est cela solution !
S.P.E.D. m….