Radio Courtoisie. Bulletin de Réinformation.Kiosque courtois 23-29.3.2015

Belgique : le parti nationaliste flamand appelle à la remigration

Belgique : le parti nationaliste flamand appelle à la remigration

 

Cette nouvelle était passée inaperçue. Période électorale peut‑être ? Le Vlaams Belang, parti nationaliste flamand, a lancé en fin de semaine dernière une nouvelle campagne concernant l’immigration. Le chef du parti, Filip Dewinter, plaide en faveur d’une politique de retour active des musulmans qui, je cite : « Ne se sentent pas chez eux ici ». Fin de citation. 60 000 tracts vont ainsi être distribués dans les quartiers à forte population immigrée d’Anvers‑Nord, de Borgerhout, de Deurne‑Nord et de Hoboken. Le président du parti a également invité les partisans de la charia à quitter le territoire belge et retourner en terre d’islam. La campagne, intitulée « Est‑Ouest, plutôt à la maison », propose également un concours permettant au vainqueur de gagner dix billets d’avion vers un pays islamique au choix.

 

L’antiracisme ne fait plus recette à Paris

 

Samedi dernier, une manifestation dénonçant le racisme et l’islamophobie s’est tenue à Paris boulevard Barbès. A l’appel d’associations dites antifascistes, l’événement a rassemblé seulement quelques centaines de personnes. Les manifestants ont entre autres demandé la régularisation de tous les sans‑papiers avec une carte de séjour de 10 ans et le droit de vote des étrangers. Munis de drapeaux étrangers, les manifestants ont brandi des panneaux insultant la France et dénonçant, je cite : « Son présent colonialiste ».

 

 

Au contraire, la marche pour la vie mobilise à Lyon

 

A l’appel du collectif, « J’aime la vie », la marche a réuni près de neuf cents personnes à Lyon samedi dernier.

L’objectif du collectif était de rappeler sa position quant au, je cite : « Respect de toute vie de sa conception jusqu'à sa mort naturelle au travers des initiatives de solidarité ».

Il réclame également un développement des soins palliatifs et la mise en place de plates‑formes d’accueil, d’écoute et d’informations pour les personnes en fin de vie.

En dépit de la loi sur la fin de vie votée à l’Assemblée, il y a quelques jours, le collectif souhaite, je cite : « [Réaffirmer] l'interdit de tuer et le droit à l'objection de conscience dans la médecine ».

A l'autre bout du monde, près d’un demi‑million de Péruviens se sont également mobilisés à Lima pour défendre la vie le même jour. Heureuse coïncidence.

 

Et la culture de mort est aussi dénoncée courageusement, par Monseigneur Ravel, évêque aux Armées

 

Ainsi, dans l’édition de février du bulletin de l'Aumônerie militaire catholique des armées ; numéro qui faisait suite aux attentats de janvier, l’évêque a déclaré ceci : « Le chrétien se sent pris en tenaille entre deux idéologies. D’un côté, l’idéologie qui caricature Dieu au mépris de l’homme. De l’autre, l’idéologie qui manipule l’homme au mépris de Dieu.

D’un côté, des adversaires déclarés et reconnus : les terroristes de la bombe, vengeurs du prophète.

De l’autre côté, des adversaires non déclarés mais bien connus : les terroristes de la pensée, prescripteurs de la laïcité, adorateurs de la République.

L’idéologie islamique vient de faire 17 victimes en France. Mais l’idéologie de la bien‑pensance fait chaque année 200 000 victimes dans le sein de leur mère. L’IVG devenue droit fondamental est une arme de destruction massive ».

 

Un exemple de courage à méditer, pour la conférence des évêques de France ?

 

Le pactole de Charlie Hebdo sème la zizanie

 

Rien ne va plus chez Charlie Hebdo. Alors que les survivants de l'attentat islamique semblaient soudés par « l'esprit du 11 janvier », le torchon brûle entre la nouvelle direction de l'hebdomadaire et onze de ses collaborateurs.

Ces derniers se sont constitués mercredi en collectif pour réclamer une répartition égalitaire du capital du journal entre tous ses salariés. Ces frondeurs de salle de rédaction ne supportent plus que ce capital soit partagé par les parents du défunt Charb, du dessinateur Riss et du directeur général Eric Portheault.

Il faut dire que l’enjeu est de taille : l'hebdomadaire, qui était au bord de la faillite, a récolté 30 millions d'euros depuis les attentats. Mais, comme a déclaré Patrick Pelloux, membre du collectif, je cite : « Il ne s'agit pas de se partager le gâteau. L'argent ne nous intéresse pas ».

 

Brèves internationales

 

L’Etat islamique étend son emprise en Orient

 

C’est au tour du Yémen, au sud de l’Arabie saoudite, d’être la cible des attaques de l’Etat islamique. Le groupe terroriste a revendiqué les attentats perpétrés samedi dernier dans deux mosquées de la capitale yéménite. Ces offensives, qui ont provoqué la mort de 142 personnes et 350 blessés, ont eu lieu simultanément pendant la prière hebdomadaire de midi. Parmi les défunts, on compte un important responsable religieux chiite, imam de l’une des mosquées.

 

Ces attaques viseraient donc la communauté chiite ?

 

Effectivement, les deux mosquées touchées sont sous le patronage des miliciens chiites Houthis, soutenu par l’Iran et qui contrôlent la ville depuis septembre. Un quatrième attentat‑suicide a été arrêté de justesse à Saada, bastion des Houthis au nord du Yémen.

Cependant, ces attaques relèveraient également de conflits internes. Si le nouveau président Abd‑Rabbou Mansour Hadi a été légitimé par la communauté internationale, il ne fait pas l’unanimité parmi les miliciens chiites et les groupuscules radicaux sunnites locaux. Quoi qu’il en soit, l’Etat islamique n'avait jusqu'ici pas commis d'action dans le pays, où Al‑Qaida est en revanche très actif.

 

Comment a réagi la communauté internationale ?

 

L’Onu a condamné ces attaques. Devant la dégradation de la situation dans le pays, Washington a demandé l’expatriation de tous ses employés. Mais le gouvernement américain a assuré au président en place qu’il continuerait à le soutenir. En échange, ce dernier s’est engagé à combattre l’influence iranienne dans son pays et à renforcer la surveillance des réseaux terroristes.

 

 

La Chine rachète des industries européennes

 

Le groupe Pirelli vient de passer sous contrôle chinois. Ce fabricant de pneumatiques, symbole du capitalisme italien, va être racheté par ChemChina, le géant de la chimie asiatique.

Les entreprises chinoises poursuivent le développement de leur savoir‑faire, en captant les technologies européennes.

L'analyste Jean‑Michel Quatrepoint relève qu’entre 2000 et 2014, les volumes d'investissement chinois à l’export ont été multipliés par 100.

Ceux‑ci s’orientent de plus en plus en Europe, car les Américains ont fermé leur frontière aux investisseurs chinois pour protéger des secteurs comme l'énergie et les télécommunications.

 

Système de frappe planétaire : la mise en garde de Vladimir Poutine

 

Le nouveau système de frappe planétaire rapide PGS développé par les Etats‑Unis nous ramène en plein climat de guerre froide.

En 2013, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait jugé que ce système peut déboucher, je cite : « Sur un conflit aux conséquences apocalyptiques ».

Inflexible, le président russe a déclaré avant‑hier que son pays saura, je cite : « Donner une réponse adéquate à toutes les menaces pour sa sécurité nationale ». Et d'enfoncer le clou en soulignant, je cite encore : « Qu'il est tout à fait clair que personne n'a jusqu'à présent réussi et ne réussira à intimider ou à faire pression sur notre pays ». Les Nord‑américains sont prévenus.

 

 

Bombardement de la Serbie : c’est un triste anniversaire que les Européens oublient de fêter…

 

C’était, il y a 16 ans, c’était le 24 mars 1999… l’Otan sous les ordres des Etats‑Unis et la complicité effective des européens déclenchait le bombardement de la Serbie.

80 jours, 80 nuits de bombardement pour imposer la partition du Kosovo, berceau de la nation serbe, et son transfert à l’organisation mafieuse Uck.

Cette opération humanitaro‑militaire violait plusieurs lois et conventions internationales, et pour quel résultat ?

La moitié de la population kosovare est au chômage, un tiers de ses habitants vit avec 1,5 $ par jour, plusieurs de ses leaders politiques issus de l'Uck sont suspectés de crimes de guerre ou d'avoir participé à des trafics d'organes, la région est devenue une plate‑forme des trafics d'armes, de drogue (40 % de l'héroïne consommée en Europe vient du Kosovo), d'êtres humains, etc.

Dans cette histoire, la France a trahi son fidèle allié serbe, et quittant une diplomatie gaullienne a adopté un interventionnisme à but humanitaire beaucoup plus contestable …

Comme le chante In Memoriam, l’histoire est un éternel recommencement, le Kosovo a ainsi ouvert la voie à la Libye, l’Ukraine… et demain ? La Seine‑Saint-Denis ?

 

 

Belgique : le parti nationaliste flamand appelle à la remigration

 

Cette nouvelle était passée inaperçue. Période électorale peut‑être ? Le Vlaams Belang, parti nationaliste flamand, a lancé en fin de semaine dernière une nouvelle campagne concernant l’immigration. Le chef du parti, Filip Dewinter, plaide en faveur d’une politique de retour active des musulmans qui, je cite : « Ne se sentent pas chez eux ici ». Fin de citation. 60 000 tracts vont ainsi être distribués dans les quartiers à forte population immigrée d’Anvers‑Nord, de Borgerhout, de Deurne‑Nord et de Hoboken. Le président du parti a également invité les partisans de la charia à quitter le territoire belge et retourner en terre d’islam. La campagne, intitulée « Est‑Ouest, plutôt à la maison », propose également un concours permettant au vainqueur de gagner dix billets d’avion vers un pays islamique au choix.

 

BONUS

 

Elections : un succès pour la droite nationale

 

La confusion régnait, dimanche soir, à l’annonce des résultats des élections départementales ! L’occasion d’un bel enfumage des médias, qui ont procédé à de savantes additions des divers partis de gauche et de droite afin de masquer le score élevé du Front National.

 

Mais les chiffres du ministère de l’Intérieur indiquent sans conteste que le FN est désormais le premier parti de France, avec 25 % des voix. C’est un résultat très comparable à celui des européennes de l’an dernier.

Tous partis confondus, la gauche et le centre‑droit font jeu égal, avec environ 37 % des voix pour chaque camp.

 

Avec 62 % des suffrages pour la droite au sens large, le 1er tour est donc bien une défaite sévère pour la gauche

 

Cette défaite devrait s’accentuer au 2e tour. En effet, la gauche est partie divisée au combat et se trouve par conséquent en mauvaise posture : dans plus de 500 cantons sur environ 2 000, la gauche a été éliminée. Les socialistes et les communistes comptent néanmoins sur la stratégie du « cordon sanitaire » pour conserver des départements : l’UMP et l’UDI refusant tout accord avec le Front National, la droite est divisée en deux blocs.

Certains élus UMP, comme le maire de Nîmes auraient même appelé à voter pour la gauche contre le FN.

Ce n’est pas le cas partout, néanmoins…

 

Dans le Vaucluse, pour remporter le département, une alliance FN‑Ligue du Sud, qui rassemble 41 % des suffrages, le parti localiste de Jacques Bompard, se profile.

Pour « faire barrage à la gauche », le Front National a accepté de se désister au profit de la Ligue du Sud dans le canton de Bollène. En contrepartie, la Ligue du Sud appellera à voter pour le Front National dans les cantons où elle n’est pas candidate.

Ces deux partis partagent la même ligne politique droitière : identitaire et conservatrice. En outre, le clan Bompard bénéficie d’un ancrage croissant.

 

Le Front National peut‑il vraiment remporter des départements ?

 

Alors que le parti de la droite nationale n'avait pu faire élire que deux élus en 2011, il espère bien remporter au moins un département cette fois ci. Il n’est pas assuré d’emporter la majorité absolue des sièges d’un conseil départemental, mais il en est proche dans le Vaucluse et l’Aisne, voire dans le Gard et le Pas‑de‑Calais. Enfin, il se révèle à la tête des départements de la Moselle, de la Somme et des Pyrénées‑Orientales.

 

En définitive, sur la soixantaine de départements que gère actuellement la gauche, il ne devrait pas lui en rester la moitié

 

Selon le « Cantoscope » d’Opinonway, 63 départements seraient au centre‑droit, 25 resteraient à gauche et 5 se retrouveraient sans majorité absolue. Quelques départements, comme les Pyrénées‑Orientales, devraient être « sauvés » par le camp socialiste, qui profiterait de la division entre UMP et FN.

 

Quelles leçons peut‑on retenir de cette élection ?

 

On constate un enracinement local du FN

 

Les villes ayant élu un maire FN, en 2014, ont plébiscité le Front National aux élections départementales. Ainsi, sur les 11 communes de plus de 1 000 habitants dont le premier magistrat est du FN ont placé le candidat du Front National en tête au premier tour, entre 35 et 55 %, ce qui représente presque le double de la moyenne nationale du parti.

 

Le vote FN musulman apparaît comme un mythe

 

Selon une étude Opinionway pour le journal l’Opinion, le vote FN musulman apparaît comme un mythe : seuls 3 % ont voté Front National.

 

Le lobby juif fait lui aussi le jeu du FN… Mercredi, Serge Klarsfeld dans L’Obs déclarait : « Si Marine Le Pen gagne, notre place n'est plus ici ».

 

Le PS va devoir se méfier des femmes de ménage

 

Dimanche dernier, dans un canton de l’Aisne, le candidat socialiste Yves Daudigny, élu et réélu dans divers mandats dès le 1er tour depuis 1983, a été battu par… une femme de ménage de sa mairie, candidate du Front National.

Décidément, depuis la chute de DSK, les candidats socialistes ont un vrai problème avec les femmes de ménage !

 

Et vous, qu'en pensez vous ?

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