NDLR. ça change un peu des reportages TV où l’on nous montre que des enfants de couples homosexuels rayonnants, heureux, équilibrés…
Un témoignage désarmant pour des activistes LGBT souvent tentés par la violence et l’agressivité lorsque certains, et même leurs propres enfants, leur rappellent la souffrance immense qu’impose leur négation.
Extrait de: Source et auteur
La souffrance des enfants… En fait mon livre “Le grimpeur maudit” traite des conséquences à l’âge adulte des “abus sexuels sur mineurs”. Les enfants affrontent de nombreuses souffrances car ils sont vulnérables. Que dire des enfants qui vivent avec des parents violents, alcooliques, drogués, dans des familles nombreuses qui sont incapables de leur donner une vie digne, une alimentation saine, un logement décent, etc. Les enfants battus, exploités, contraints à la mendicité? Et même des parents super bien mais qui sont tellement pris par le travail qu’aux enfants il ne reste que la télé ? et les enfants des gens bien qu’on confiait à des nourrices? Les enfants nés sans être désirés? Et les enfants dans les familles monoparentales qui souvent vivent dans la pauvreté avec une mère qui tire le diable par la queue et avec qui “ils sont laissés à eux-mêmes” parce que leur mère doit travailler, non pas pour son plaisir mais pour pouvoir manger. Combien de personnes se posent la question de savoir si l’enfant qu’ils vont obliger à naître va être content de vivre? Combien de femmes enceintes suivent une discipline sans aucun médicament, sans alcool, sans fumer, sans stress, et une diète rigoureusement contrôlée pour éviter des malformations du fœtus? Combien d’hommes arrêtent de fumer et de boire et se désintoxiquent avant de procréer?
Eh bien oui, l’enfant est un maillon faible par nature et combien bénéficient d’une situation idéale?
Parmi les malheurs des enfants il y a l’abandon.
Quel est l’enfant le plus malheureux, celui qui grandit dans un orphelinat ou ceux cités plus haut, ou celui qui grandit auprès d’un couple homosexuel?
Mon livre “Les oiseaux noirs de Calcutta” parle du malheur des enfants en Inde.
Oui, oui il y a des enfants dont l’adresse de la mère est “quai numéro 4 dans la gare ferroviaire de Howrah”… Il y a des enfants handicapés qui auront une vie dramatique parce qu’ils n’ont pas accès à l’éducation alors qu’en Europe ils pourraient obtenir des diplômes et une vie décente.
Qui sont les enfants les plus malheureux, ceux qui se trainent par terre dans la crasse des bidonvilles ou ceux qui grandissent auprès d’un couple homosexuel?
Faut-il permettre l’adoption de la part de couples homosexuels, oui bien sûr!
Tout autre chose : faut-il permettre la procréation artificielle, non! Ni pour les hétérosexuels, ni pour les homosexuels parce que il y a assez d’enfants dans le besoin sans encore en fabriquer artificiellement et surtout, nous ne connaissons pas les conséquences de la procréation artificielle à long terme. Sans compter la tragédie que la surpopulation nous prépare.
Alors oui je suis bien d’accord qu’un enfant peut ne pas être heureux avec ses parents homosexuels, mais somme toute, cela aurait pu être pire… et dans son malheur, il a quand même de la chance de ne pas devoir grandir dans un slum, de ne pas être victime de la prostitution enfantine ou d’être enfant esclave ou enfant soldat.
Il existe plusieurs dizaines d’études scientifiques qui comparent le développement mental des enfants selon s’ils sont élevés par des parents hétérosexuelles ou homosexuelles (tant gays hommes que lesbiennes). Le résultat est sans appel: la presque totalité des études montre qu’il n’y a aucune différence dans le développement des capacités intellectuelles et cognitives, de la stabilité et du développement psychique et émotionnel, etc.
Je concède volontiers que parfois une étude montre une différence. Devinez dans quel sens elle va?