Levrat : « Il faut isoler ces nationalistes de l’UDC avant les élections fédérales »

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Christian Levrat, président du Parti socialiste suisse, a lancé la fronde vendredi dans le Journal du matin de la RTS contre son adversaire de la droite conservatrice, l'UDC, avant les élections fédérales d'octobre.

"Le premier parti de Suisse ne peut pas être le parti le plus à droite en Europe", s'est exclamé Christian Levrat, le président du Parti socialiste suisse sur les ondes de la RTS vendredi matin.

Le politicien a assuré que son but aux prochaines élections était de faire reculer la Suisse de la peur, du repli et de la radicalisation afin de pouvoir parler calmement de libre circulation, d'asile et de droits sociaux.

Pour le Fribourgeois, il n'est pas question de laisser la voie ouverte à un deuxième membre de l'UDC au Conseil fédéral, rappelant que la législature 2003-2007 avec Christoph Blocher et le PLR Hans-Rudolf Merz au pouvoir avait été une véritable gabegie.

"Le gouvernement fonctionne mieux sans un deuxième UDC", a-t-il insisté, expliquant que le PS comptait effectuer un arbitrage entre deux images de la Suisse: celle de l'UDC, de la peur et du recul, contre une Suisse du progrès que veut incarner le PS.

Rassembler "bobos urbains" et ouvriers

La campagne pour les élections fédérales 2015 du 18 octobre devra rassembler les deux ailes traditionnelles du parti, à savoir l'électorat historique que forment les ouvriers et les syndicalistes et la "bourgeoisie éclairée" d'hier, devenue aujourd'hui la classe moyenne urbaine bien formée.

"Cela m'est arrivé d'être agacé par les votes de ces "bobos urbains", a avoué Christian Levrat. Mais le PS vit de ses deux ailes et doit les réunir autour de combats identitaires comme ont réussi à le faire des partis comme Podemos en Espagne ou Syriza en Grèce".

Le président du PS n'exclut pas un certain populisme de gauche tant que celui-ci consiste à convaincre et proposer des solutions pour améliorer le quotidien de tous. "Mais l'idée n'est pas de susciter les bas instincts des uns et des autres".

Initiatives refusées

"Un parti est jugé à ses résultats et nous en avons obtenu beaucoup", a encore relevé le Fribourgeois, qui a estimé que les récentes initiatives socialistes (pour l'abolition des forfaits fiscaux, la caisse maladie unique ou les salaires minimums), toutes balayées en votation populaire, ont tout de même été des instruments qui ont permis d'obtenir des résultats concrets.

Même si elles ont été refusées, elles ont abouti à des augmentations de salaires ou à une surveillance plus étroite des caisses maladies, a soutenu le socialiste.

Christian Levrat s'est aussi défendu de "ne pas aimer les riches", en argumentant toutefois pour le financement de l'AVS via un impôt sur les successions de plus de deux millions de francs, plutôt que par des taxes sur la consommation ou sur les salaires. Le texte sera soumis au peuple le 14 juin prochain.

Pour écouter, c'est  ICI

17 commentaires

  1. Posté par KANDEL le

    Mr Levrat,
    SVP, lisez ces paroles de bon sens:

    http://www.libres.org/conjoncture/3270-venezuela-rien-compris-rien-appris-.html

    […]
    « L’erreur du socialisme est de caractère anthropologique »
    La première leçon de l’histoire, c’est que l’échec du socialisme n’est ni technique ni économique. Plusieurs théoriciens de la planification ont essayé de démontrer que les échecs successifs étaient contingents. Tantôt ils ont incriminé des erreurs de calcul, tantôt des conjonctures exceptionnelles. Quelques courageux ont même évoqué la dictature des « méchants » comme Staline, Pol Pot ou Ceausescu. Ils en ont inféré que dans des conditions « optimales », celles d’un « socialisme à visage humain » par exemple, le succès serait acquis, la justice sociale et la croissance économique seraient assurées.
    En fait, ces naïfs ou ces cyniques n’ont pas su ou pas voulu parler de la seule et unique cause des échecs : comme disait Jean-Paul II, «l’erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique » (Centesimus annus § 13). Ainsi, l’inefficacité du système économique socialiste n’est-elle qu’« une conséquence de la violation des droits humains à l’initiative, à la propriété et à la liberté dans le domaine économique » (CA §24).
    […]

  2. Posté par KANDEL le

    D’un côté on devrait avoir les partisans d’une Suisse libre et fière de 1291, … et de l’autre les partisans de la BAUGE garnie au mieux.

    Alain Besançon (La normalité du communisme selon Zinoviev) : Le communisme fournit aux individus des plaisirs inférieurs, mais qui n’en sont pas moins des plaisirs. Si, préalablement avilis, les hommes finissent par se plaire dans la paresse et l’irresponsabilité crasses, s’ils finissent par aimer une vie végétative de clochard, d’asilaire ou de relégué, le socialisme leur donne d’infinies possibilités de les réaliser. La loi du moindre effort qui aboutit au socialisme règle aussi le socialisme. Une fois qu’on y est, on n’a plus envie d’en sortir et l’on tâche seulement d’aménager sa BAUGE confortablement.

    Boukovsky: Je crois que toute idéologie de masse est mauvaise car elle fournit à l’homme des alibis faciles, lui permettant de suivre ses instincts les plus bas au nom d’objectifs « nobles ».

    Posté par Pierre H. le 24 janvier 2015 : Pour continuer à propos de la gauche, je crois de plus en plus que le socialisme n’est pas une idéologie, mais une mentalité. Une mentalité qui réagit par excitation réflexe, un peu comme les chiens de Pavlov. D’où la pensée unique. Une idéologie, une philosophie, ça se discute, ça prête à débats, à critiques, à confrontation des points de vue, d’opinions… Le socialisme, pas. Ca ne se discute pas ! C’est entendu. Comme une parole d’évangile. C’est LA Vérité. D’où j’en déduis que c’est une mentalité, un niveau de conscience et pas une idéologie. On doit déjà avoir les germes en soi. Je suis sûr qu’un gars à l’intellect dégourdi, qui pense par lui-même et est en harmonie avec la nature pourra lire 100 fois Marx sans que ça n’aie un effet quelconque sur lui. Il ne va pas trouver ça génial. C’est un être libre qui pense librement. Un peu comme celui qui va voir un film hyper violent dont le sujet serait un serial killer. C’est un esprit libre et le film ne va pas faire de lui un serial killer car il s’en détache facilement. Celui que le film pourrait influencer est celui qui a déjà quelque chose qui cloche en lui avant d’aller voir le film. Sa mentalité cadre déjà avec le film avant de l’avoir vu et le film ne sera que le déclencheur. C’est comme ça que je vois le socialisme et c’est pour ça qu’on n’arrive pas à discuter avec ces gens. Leur pensée n’est pas libre, elle est conditionnée.
    Boukovsky: Le socialisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale.

    « Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.  »
    « Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres.  »
    « Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation ».

    Alexandre Zinoviev: La société communiste est un véritable paradis pour les parasites.

    Levrat, « Marteau hurlant », vous convie à prendre place dans la file d’attente pour obtenir votre BAUGE chérie.

  3. Posté par KANDEL le

    « Posté par Pierre H. le 20 mars 2015 à 18h23

    Ce gars-là est une honte et une insulte pour nos ancêtres, parents et grand-parents qui ont sué sang et eau pour faire de la Suisse ce qu’elle est. Il est également une insulte pour nos enfants et descendants à qui il confisque leur futur bien-être et indépendance ! Je méprise ce type au plus haut point ! »

    COMME C’EST BIEN DIT, EXACTEMENT PENSÉ !!!

    D’AUTRES ONT DIT:

    Thomas Sowell : Le socialisme ne fonctionne qu’au paradis, où l’on peut s’en passer, et en enfer, où on l’a vraiment.

    Confucius : L’homme supérieur demande tout à lui-même ; l’homme vulgaire demande tout aux autres.

    Charles Gave : On ne peut être à la fois intelligent, socialiste et de bonne foi.

    Margaret Thatcher : Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres.

  4. Posté par S. Dumont le

    Comme à son habitude, Levrat est lamentable est devrait changer l’emblème du PS (la rose) par du muguet, car le muguet est la seule fleur dont la tige supporte plusieurs cloches. Bref! Par contre, je n’ai aucun doute des magouilles dont le PS et les autres partis sont capables afin de n’élire qu’un UDC lors des prochaines élections Fédérales.

  5. Posté par Philippe le

    « Faire reculer la Suisse de la radicalisation »
    En traitant l’UDC de fasciste…?
    Ou en ayant viré Blocher ?
    Ou en appliquant que partiellement une initiative?
    Ou en voulant une Suisse de 15 millions d’habitants?
    Quel boulet ce mec!

  6. Posté par toyet le

    Le socialisme on connait, convaincre ou contraindre, seul les bobos urbains déracinés lobotomisés voteront pour le PS et son allié PDC non chrétien. Comme en France l’électorat ouvrier ne croit plus aux mensonge des socialistes de droite ……
    Comme en France le parti socialiste suisse choisi la stigmatisation des patriotes pour parachever l’oeuvre destructif européen, à défaut d’un programme rénovateur gage d’un avenir meilleur.

  7. Posté par Ueli Davel le

    C’est la Berezina!

  8. Posté par Pierre H. le

    Dire que ce gars est fribourgeois comme moi !!! Quelle honte !

  9. Posté par François le

    Ainsi pour Christian Levrat :
    « … il n’est pas question de laisser la voie ouverte à un deuxième membre de l’UDC au Conseil Fédéral … ».
    Il confirme une fois de plus qu’il ne sait pas, qu’il ne veut pas savoir ce qu’est une démocratie, seules les magouilles politiques l’intéressent. Ce triste combinard est indigne de la Suisse et participe au fait que la gauche n’a plus rien à voir avec son passé, il œuvre intensément au « Grand Remplacement ».

  10. Posté par Alex le

    Une moustache lui irait bien !

  11. Posté par Ueli Davel le

    Le rat plafonne, il est à bout de course, il sent la fin, ces beuglements n’impressionnent personne. Et dire que ça trône à Berne. Ses Genossins, les deux teignes Oberholzer et Nellen se foutent des camarades, elles optimisent leurs millions et magouilles et roulent tout le monde dans la farine! Touché, coulé.

  12. Posté par A. Vonlanthen le

    Il est incroyablement naïf ce gauchiasse (terme piqué a Le pragmatique) mais qui convient tellement bien à ce guignol de pacotille.

  13. Posté par Fritz le

    Quand c’est pas Levrat c’est le ptit Molina !!

  14. Posté par Le pragmatique le

    et volà l’empereur gochiasse se met en branle.
    La poubelle c’est maintenant.

    #pasdamalgam

    #pasdamalgam

  15. Posté par G. Vuilliomenet le

    TIENS ! LE NAZILLON DE SERVICE EST DE SORTIE !

    ALLEZ CAMARADE! FAIS-NOUS DES TIRADES A LA VALLS !

  16. Posté par Pierre H. le

    Ce gars-là est une honte et une insulte pour nos ancêtres, parents et grand-parents qui ont sué sang et eau pour faire de la Suisse ce qu’elle est. Il est également une insulte pour nos enfants et descendants à qui il confisque leur futur bien-être et indépendance ! Je méprise ce type au plus haut point !

  17. Posté par Ueli Davel le

    Il a volé les discours de Hollande et de Valls.

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