Immigration: Berne montre aux cantons comment contourner la loi

Les milieux économiques se plaignent souvent de ne pas trouver le personnel adéquat en Suisse. La Confédération leur donne un coup de pouce.

La Confédération joue-t-elle un double jeu dans le débat sur l'immigration après le «oui» à l'initiative de l'UDC «Contre l'immigration de masse»? D'un côté, elle abaisse le nombre de «spécialistes» provenant de pays tiers et autorisés à venir travailler en Suisse. D'un autre côté, elle donne des conseils aux autorités cantonales pour contourner ces restrictions.

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a envoyé cette semaine une lettre intitulée «Recommandations» aux autorités cantonales,explique le Tages-Anzeiger dans son édition du 5 mars 2015.

Source

5 commentaires

  1. Posté par Economico le

    Vous trouvez étonnant qu’un avocat veuille revoter? Comme tous les PLR qui se servent de l’immigration pour faire tourner leur business. Il serait vraiment idiot de ne pas tenter leur chance. Le PS soutient pour des raisons différentes, l’immigration est synonyme de rentrée fiscale pour plus d’administration.

  2. Posté par Leb le

    http://www.pressdisplay.com/pressdisplay/fr/viewer.aspx
    «Nous espérons déposer notre initiative d’ici à l’été»
    Judith Mayencourt 4 mars 2015
    Pour sauver les Bilatérales, les appels à revoter se multiplient. C’est justement ce que propose l’initiative RASA (sortir de l’impasse), lancée en décembre par Andreas Auer
    «Nous ne disons pas que le peuple s’est trompé. Mais que les conséquences du vote sont mauvaises et qu’il vaut la peine de nous pencher une deuxième fois sur la question »
    Aux murs de son bureau, une copie de la célèbre gravure de Daumier, Don Quichotte. «Vous avez vu mon modèle?» s’amuse Andreas Auer. Pourtant, le combat lancé en décembre dernier par l’ancien professeur de droit constitutionnel à l’Université de Genève n’a rien d’une guerre contre les moulins à vent. C’est au contraire pour ramener du calme et de la clarté qu’il veut que les Suisses revotent sur le 9 février. Avec un comité d’intellectuels, il a lancé l’initiative «RASA», acronyme de «Raus aus des Sackgasse» ( ndlr.: sortir de l’impasse), qui propose de biffer de la Constitution le nouvel article 121a. Et espère bien pouvoir déposer le texte d’ici à la fin de l’été. Entretien.
    Votre démarche est inédite. Proposer de revoter sur un article constitutionnel avant même sa mise en oeuvre. Le peuple s’est-il trompé? Non, nous ne disons pas le peuple s’est trompé. Mais que les conséquences du vote sont mauvaises et qu’il vaut la peine de nous repencher une deuxième fois sur la question. Notre initiative est un plan B qui permet aux Suisses de revoter. Nous avons très peur que, d’ici à deux ans, on n’arrive à aucune solution et que le Conseil fédéral réintroduise les contingents par voie d’ordonnance. Ainsi, on perdrait les Bilatérales par simple écoulement du temps.
    Il y a déjà beaucoup de propositions au parlement pour revoter. Votre initiative est-elle bien nécessaire? C’est vrai, les propositions se multiplient – fixer des contingents tellement élevés qu’ils n’aient aucune efficacité, négocier une clause de sauvegarde. Mais la vérité, c’est que l’insécurité est totale. Si le Conseil fédéral réussit ce miracle de renégocier l’accord de libre circulation et mettre en vigueur le nouvel article constitutionnel de manière acceptable pour tout le monde, nous serons les premiers satisfaits. Et nous retirerons notre initiative populaire. Mais rien n’est moins sûr.
    Pourquoi ne pas passer par la voie parlementaire? Une initiative populaire est une voie difficile et incertaine. C’était impossible. Le parlement et le Conseil fédéral sont obligés de mettre en oeuvre la volonté du peuple. Ils ne peuvent donc pas décider d’organiser un nouveau vote. Cette proposition ne peut venir que d’une initiative populaire. Mais nous sommes bien conscients que tous les problèmes ne seront pas résolus pour autant.
    Où en êtes-vous avec la récolte de signatures? Nous avons démarré il y a un mois. On a fait 100 000 envois dans différentes revues et journaux. Ça rentre maintenant de façon régulière, mais c’est du travail. Nous allons aussi dans la rue. Et nous payons 1 fr. 50 par signature pour celui qui nous amène un paquet de 200 signatures – sauf à Genève où c’est interdit par la loi. Nous avons des étudiants et des retraités qui se sont annoncés. Nous leur fournissons le matériel de base et ils font ça de manière autonome.
    Vous avez donc des soutiens financiers? On a reçu des dons – petits, moyens. On Andreas Auer Professeur de droit constitutionnel et membre du comité d’initiative RASA est en discussion avec Hansjörg Wyss ( ndlr.: actionnaire principal de Synthes). Je crois qu’il nous soutiendra, mais pas avec un montant énorme. Pour l’instant, nous n’avons pas reçu 1 franc de sa part.
    Et les partis politiques? Non, les partis sont concentrés sur les élections fédérales. Le Syndicat suisse des services publics VPOD et Swiss Cleantech nous soutiennent. Et c’est en bonne voie avec plusieurs organisations économiques en Suisse romande.
    Et combien de signatures avez-vous déjà? Plus de 10 000.
    Quand espérez-vous les déposer? L’article constitutionnel stipule que le délai de mise en oeuvre échoit le 9 février 2017. A cette date, s’il n’y a pas de loi, le Conseil fédéral devra réintroduire les contingents par voie d’ordonnance. Nous voulons donc absolument que notre initiative soit soumise au peuple avant cette date butoir – en automne 2016 ou janvier

  3. Posté par zouk k le

    « de concert avec les autorités cantonales » …est-ce que cela suffit ? …le SEM est une saloperie aux ordres du CF, le mandat du peuple le 9 février 2014 est clair, point barre !

  4. Posté par Pierre H. le

    Et nos socialistes qui veulent nous entraîner dans ce non-sens !!! Les socialistes suisses sont la 5ème colonne du totalitarisme islamisque !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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