Des policiers s’intéressent de près au Centre islamique des Eaux-Vives, qui a déjà été au cœur de polémiques. Ils sont mandatés par le SRC
Selon nos informations, ce sont des hommes de la brigade spéciale de la police cantonale genevoise qui ont agi ainsi, sur mandat du Service de renseignement de la Confédération (SRC). Contactés, les services du conseiller d’Etat Pierre Maudet, chargé de la Sécurité, ne «confirment ni n’infirment» l’information. Même malaise du côté de Berne. La porte-parole du SRC, Isabelle Graber, oppose un «no comment» à la question précise de savoir si le centre de Hani Ramadan est ou a été sous surveillance du SRC ces derniers mois.
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Le SRC travaille avec une timidité et une frilosité qui frise l’inutilité !
Il était temps !
Voila les minables du Temps -ceux qui passent leur temps à scruter les moindres frémissement provenant de l’UDC, de la « droite » ou des patriotes- qui font mine de s’offusquer qu’on puisse garder un œil sur le centre islamique de Genève.
Le but du chancre qui a pondu cet article -sans doute en s’aidant d’un générateur d’éléments de langage (« Voilà qui relance le sensible débat autour de la surveillance des mosquées et des lieux de prière musulmans, dans un contexte déjà tendu. »), c’est pas possible de lire un truc pareil- est clairement de justifier et de légitimer par avance une réaction des mahométans qu’elle souhaite clairement provoquer.
Comme le disait si justement Karl Kraus, “En temps de guerre, avoir une presse, c’est avoir l’ennemi dans le dos.” Le SRC ferait donc bien de se préoccuper un peu plus de savoir qui fait quoi dans certaines rédactions. Et qu’on ne vienne pas me les briser avec la liberté d’expression.