La Suisse impuissante face à ses djihadistes

La nouvelle task force Tetra – pour «terrorist travellers» – a présenté jeudi son premier rapport.

Pour réagir aux critiques, les autorités publient un rapport. Le nombre des combattants qui rejoignent l’Etat islamique augmente. Mais la Suisse admet qu’elle ne peut pas empêcher les sympathisants djihadistes de partir.

Ce que dit le document? Aucun cas concret n’est évoqué. Il s’agit d’un état des lieux du phénomène et d’un catalogue de mesures, prises ou à prendre. Avec une bonne dose d’auto-congratulation, mais aussi des aveux d’impuissance. «La Suisse connaît peu de cas de djihadistes, mais leur nombre est susceptible d’augmenter rapidement», souligne d’entrée de jeu le rapport.

Des extrémistes actifs dans le milieu salafiste depuis plusieurs années ne montrent aucun désir de quitter la Suisse, alors qu’«en moins de trois mois, une personne, même faiblement radicalisée, peut se retrouver dans un camp d’entraînement terroriste», ajoute encore le rapport, pour souligner la difficulté de surveiller les bonnes personnes.

Source (article réservé aux abonnés)

7 commentaires

  1. Posté par pierre frankenhauser le

    Qu’elle se radicalise en restant en Suisse ou qu’elle parte pour vivre son délire chez ces dingos au Moyen-Orient, cette racaille devrait être exclue à vie du territoire suisse et privée de son passeport à croix blanche (pour les ressortissants helvétiques).

  2. Posté par Chouette le

    Quand on veut on peut!

  3. Posté par Christian Hofer le

    Moi le problème c’est qu’ils restent ici…

    Comme quoi, je n’ai pas du tout les mêmes priorités que notre gouvernement.

  4. Posté par Leb le

    « Parti du Nord vaudois en octobre 2013, Abou* combat en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique, après être passé par Jabhat al-Nosra. Selon plusieurs sources, il serait émir d’un groupe composé de dizaines de djihadistes francophones.
    Abou* vivait jusqu’à il y a peu dans un petit village du Nord vaudois. Aujourd’hui, il combat en Syrie dans les rangs de l’Etat islamique (EI), groupe de djihadistes extrémistes qui vient de faire parler de lui en décapitant le journaliste américain James Foley. Adopté, d’origine maghrébine, Abou s’est converti à l’islam en 2012, s’est radicalisé via Internet, puis est parti en Syrie en octobre 2013. Plusieurs sources proches des milieux sécuritaires et djihadistes confirment au Temps qu’il occupe depuis des fonctions dirigeantes. Récit d’une surprenante et rapide ascension….. »
    suite:
    http://euro-jihad.com/blog/?p=20765

  5. Posté par Anne Lauwaert le

    le problème n’est pas qu’ils partent, c’est qu’ils risquent de revenir

  6. Posté par Phil Bur le

    L’impuissance, cela se soigne !

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.