Après l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo : que faire ?

Jean-Daniel Clavel
Prof. HEG, Consultant international

Passée l’émotion après l’horreur de l’attentat contre Charlie Hebdo, la France et ses partenaires devront chercher à comprendre les véritables motivations des terroristes et de ceux qui ont pu les endoctriner. En effet, la mise en place du plus perfectionné des appareils policiers n’aura que peu d’effet – même aucun effet dans le long terme – si on ne s’attaque pas aux racines du mal.

L’état des lieux

Dès 2001, après la destruction des tours de Manhattan, des milliers de civils, hommes, femmes et enfants, ont été abattus accidentellement par la coalition occidentale en Afghanistan et au Pakistan - sans provoquer d’émotion particulière aux Etats-Unis et en Europe, comme si la mort de civils musulmans n’était qu’une banalité.

 

La guerre en Irak contre Saddam Hussein a entraîné la mort de milliers de civils innocents, victimes des frappes de la coalition américano-européenne – encore une fois sans déclencher aucune émotion particulière aux Etats-Unis et en Europe.

 

Quand le président-dictateur syrien Bachar commence à assassiner son peuple- majoritairement musulman - et contraint plus de 2 millions de syriens à l’émigration, les occidentaux se fâchent, mais n’interviennent pas, et laissent Bachar poursuivre son génocide. Pourquoi ? Entre autres, parce que Bachar ménage les minorités chrétiennes syriennes. Par contre, américains et européens interviennent sans tergiverser contre l’Etat islamique, quand des minorités chrétiennes sont décimées, tuant dans la foulée des civils musulmans innocents – sans émotion ni regret en Europe et aux Etats-Unis. Est-ce que pour les gouvernements de la coalition, la vie d’un musulman vaut moins que celle d’un juif ou d’un chrétien ?

Il faut aussi admettre le fait que le monde musulman n’ayant  jamais condamné de façon unanime les crimes des talibans et des djihadistes commis au nom de l’islam, cela jette un doute terrible sur la nature même de l’islam...

Le Pape François suit, lui aussi, la même logique : suite aux pressions du Gouvernement chinois, il refuse de rencontrer le Dalaï-Lama, pour, semble-t-il, protéger les communautés chrétiennes de Chine. Ainsi, le Pape ne s’inquiète guère des exactions commises par Pékin contre d’autres minorités – par exemple les musulmans Ouïgours du Sinkiang - et montre que la sauvegarde des familles musulmanes lui importe peu : le Saint Père (?) aurait-il une approche sélective du respect des droits de l’Homme?

La politique colonialiste de certains pays européens – France en tête - se poursuit en Afrique, par exemple dans les pays de l’UEMOA[1]. Ainsi, aujourd’hui encore, certaines banques françaises (filiales ou succursales de banques françaises) ont des pratiques usurières. Par exemple, au Sénégal : le coût annuel fixe d’une carte de crédit bancaire correspond à 100-120%, voire plus, du salaire minimum, et le taux hypothécaire varie entre 6.5% et 21% par an ! Cette pratique empêche pratiquement toute épargne et réduit considérablement la création de PME, donc la création de richesse et d’emplois.

Dans ces conditions, la jeunesse musulmane, qu’elle soit au Proche- ou Moyen-Orient, en Afrique, ou encore en Europe, trop souvent sans emploi parce que mal formée professionnellement, peine à trouver sa voie. Il est dès lors compréhensible que certains jeunes musulmans, pour l’instant encore une petite minorité, victimes d’un endoctrinement féroce prodigué par des imams criminels et irresponsables, décident alors de se lancer corps et âme dans des actes terroristes - avec en prime le statut de martyre[2] promis par leurs chefs « spirituels »... Une logique infernale !

Ce court rappel historique n’explique évidemment pas à lui seul l’attentat contre Charlie Hebdo – et ne saurait en aucun cas le justifier, car rien ne peut justifier un tel acte. D’autres facteurs ont pu jouer un rôle déterminant, comme le décalage culturel des religions, les prêches de certains imams incitant à la violence et, plus simplement, certains versets ou principes du Coran.

 

La religion dépassée par la globalisation

L’amalgame entre « religion » et « croyance », trop longtemps entretenu par le prosélytisme irréfléchi des églises chrétienne, musulmane et juive, a conduit le débat sur la liberté de culte et le respect des religions ou des croyances dans l’impasse. On a simplement oublié que la terminologie « religion » n’a que peu à faire avec la « croyance » ou la « foi », mais qu’elle est le reflet d’une culture, d’une civilisation[3].

C’est sous l’empereur romain Théodose que le christianisme est devenu la base de l’ordre de l’empire[4], donc le système de gestion publique de l’Etat, système qui s’est ensuite progressivement adapté aux exigences culturelles, sociales et politiques des Etats et des peuples. De ce fait, la religion constitue une « relation horizontale » entre individus au sein de la même culture, et non pas une « relation verticale » entre un croyant et un dieu[5]. La religion est l’une des composantes de la civilisation à laquelle elle se rattache.

Si la croyance ne pose en elle-même aucun problème, la religion peut alors devenir problématique chaque fois qu’elle veut promouvoir sur un territoire donné des valeurs culturelles et sociologiques contraignantes et incompatibles avec d’autres religions ou croyances – chaque fois qu’elle conduit à un choc de civilisations. Les exemples de ces contraintes et incompatibilités ne manquent pas, qui marquent la vie quotidienne des citoyens et des citoyennes : discrimination des sexes, interdiction de conduire pour les femmes, discrimination salariale entre hommes et femmes, polygamie, port obligatoire du voile ou de la burqa, exclusion des filles de l’école, flagellation, lapidation, loi du talion, concept de martyre, en particulier.

Face à la dynamique de la globalisation, les religions ont « pris du retard »: l’islam en particulier, qui fut jusqu’au XVème siècle environ très développé par rapport au christianisme[6] apparaît alors de plus en plus comme une culture attardée par opposition au protestantisme par exemple. Une rapide comparaison internationale des balances commerciales et des produits intérieurs bruts[7] ou encore des dépôts de brevets, marques et patentes montre clairement que les pays musulmans, à l’exception de quelques pays exportateurs de pétrole et de gaz, sont généralement les moins développés ; et ce sont aussi souvent ces pays qui souffrent le plus des actes de violences dans le monde. La multiplication des attentats terroristes dans des mosquées – crimes perpétrés par des musulmans au nom de l’islam contre d’autres musulmans - en dit long sur les risques énormes de dérapage inhérents à cette religion.

Par ailleurs, la montée du terrorisme islamique en Europe s’inscrit aussi dans la logique de la reconquête des territoires perdus – un élément essentiel dans l'islam que nombre de chefs d’Etat musulmans ont relevé dans plusieurs de leurs discours depuis de nombreuses années déjà. D’ailleurs, les musulmans n'acceptent pas le concept de frontière, et la paix avec les pays mécréants ne peut avoir lieu qu'en état de faiblesse et pour dix ans au maximum, une vision ancrée dans le verset 47:35 du Coran – « Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus élevés ». Voici quelques exemples de prises de position provenant le plus souvent d’imams :

Ces menaces doivent donc être prises au sérieux et face à cette situation, les démocraties occidentales doivent absolument préserver leur liberté d’expression et de presse, y compris la satire[8]. Car, si par peur, on poussait l’autocensure si loin, alors les islamistes, puis les communautés musulmanes, finiraient par imposer le port du voile et la burqa aux femmes en France et en Europe, puis la polygamie et pourquoi pas la lapidation. De fil en aiguille, les sociétés européennes seraient islamisées, comme Houellebecq l’a déjà anticipé !

Le professeur Sami Aldeeb, spécialiste du droit musulman[9], est très clair à ce sujet dans son courrier à l’imam de la grande mosquée de Paris : (…). Ce qui est arrivé à Paris est entièrement conforme à l’enseignement de l’islam tel qu’il ressort du Coran, de la Sunna de Mahomet et de tous les ouvrages reconnus de droit musulman. (…) Ne savez-vous pas que les ouvrages de droit musulman prescrivent de tuer ceux qui critiquent Mahomet ? (…) ». La position de l’imam de la grande mosquée de Paris est plus qu’ambigüe – elle est préoccupante et le Gouvernement français serait bien inspiré de lui demander de s’expliquer. Et dans la foulée, le Gouvernement allemand devrait lire le Coran : au risque d’adhérer ensuite à Pegida !

Que faire?

Mises à part les mesures sécuritaires indispensables, quelques actions politiques d’envergure doivent être entreprises pour créer un environnement susceptible de faciliter la réconciliation des cultures musulmanes et européennes. En voici trois.

Premièrement, il faut reconnaître l’Etat de Palestine et veiller à ce que ce nouvel Etat puisse se développer à son rythme – un geste politique fort que la communauté internationale attend depuis des décennies. Et dans la foulée, l’Etat d’Israël doit mettre un terme à sa politique d’occupation et de colonisation des territoires palestiniens. Sans la création d’un Etat palestinien indépendant, c’est aussi l’avenir même de l’Etat d’Israël et la sécurité des communautés juives dans le monde qui sont menacés : la montée de l’antisémitisme devrait alerter les gouvernements et les inciter à s’attaquer aux racines du mal.

Certes, une telle mesure ne sera pas facile à mettre en oeuvre, car les deux religions contiennent en elles-mêmes le germe fatal de la mésentente et du rejet d’autrui – la loi du talion – qui conduit inévitablement à la haine. Le Coran dit «  œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent » et la Tora dit « si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort, s’il frappe à mort un animal, il le remplacera — vie pour vie ». Malgré ce fort obstacle, l’Europe et les Etats-Unis n’ont pas le choix.

Deuxièmement, l’islam et son enseignement doivent être expurgés de toute incitation à la violence[10], car de telles incitations sont incompatibles avec la culture européenne et mondiale. Curieusement, les gouvernements européens ne veulent pas admettre cette ambiguïté de l’islam et s’engagent toujours contre « l’amalgame » - sous-entendu : on ne peut pas mettre tous les musulmans et les terroristes dans le même panier. C’est vrai, assurément, mais praticable seulement si l’islam est débarrassé de ses incitations au non-respect des autres croyances[11]. La mise en route de cette mesure relève d’abord des gouvernements concernés et de leurs imams. Comme le catholicisme à l’époque, l’islam ne peut se passer aujourd’hui d’une « réforme protestante ».

Troisièmement, l’UE doit absolument promouvoir des relations économiques et commerciales équilibrées avec ses partenaires du Sud pour permettre à ces sociétés de se développer et de mettre sur pied des politiques d’emploi efficaces permettant de réduire la misère et l’émigration vers le continent européen: le dialogue EUROMED, lancé en 1995, doit être remis à jour. En clair, il s’agit de contrôler les transferts de capitaux Nord-Sud-Nord, de surveiller la politique des banques européennes, de favoriser le développement du secteur horticole, créateur d’emplois et de richesses dans plusieurs pays africains, de pousser à la valorisation sur place des matières premières et de promouvoir des échanges qui soient également profitables aux pays du Sud.

Jean-Daniel Clavel, 1 er février 2015

[1] Union Economique et monétaire de l’Ouest Africain qui regroupe huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

[2] Le martyre est celui qui accepte la mort (se tuer ou se laisser tuer) pour témoigner de sa foi, plutôt que d'abjurer. La mise en œuvre de ce principe, par exemple sous la pression d’imams fanatiques, peut conduire de jeunes musulmans désœuvrés à vouloir « valoriser » leur vie de façon brutale dans l’accomplissement d’un acte terroriste.

[3] Voir à ce propos le Choc des civilisations de Samuel Huntington.

[4]Voir Les ennemis de la démocratie de Tsetvan Todorov.

[5] On peut se demander si l’origine étymologique véritable du mot religion n’est pas res ou rex legis, soit l’objet ou le roi de la loi, plutôt que reliere, (relier, réunir) comme on le prétend souvent.

[6]En philosophie et lettres (par exemple Omar Khayam et Kalil Gibran) et dans les mathématiques (système de numérotation, invention et utilisation du « zéro » - « les chiffres arabes »)

[7] Voir les statistiques du CCI (Centre du Commerce International, Trade Map) et du FMI (Fonds Monétaire International). Plusieurs observateurs se posent alors la question de savoir si l’islam n’est pas un facteur de sous-développement particulièrement efficace.

[8] Vieil héritage de la culture romaine qui remonte au poète Caius Lucilius (180 à 100 avant. J.-C.) - donc plusieurs siècles avant l’apparition de l’islam au VIIème siècle, en Arabie Saoudite.

[9] Dr. Sami Aldeeb Abu-Sahlieh, Professeur des Universités, Centre de droit arabe et musulman, CH-1025 Saint-Sulpice. Voir le site internet www.sami-aldeeb.com

[10] Voir la Fatiha et la culture de la haine : http://sami-aldeeb.com/articles/view.php?id=383

[11] Si représenter le prophète Mahomet est une insulte, traiter les non musulmans de mécréants en est une autre

9 commentaires

  1. Posté par Jac Etter le

    Merci pour ces prises de positions vraies et courageuses face à des classes politiques helvétique, et surtout française, lâches et ignorantes. Toutefois, aucune solution efficace ne sera appliquée en faisant l’impasse sur la déviance et les distorsions issues des dogmes coraniques et en niant la racine, l’origine criminelle et pathologique de la secte. Une société, tout comme l’homme, construit son égrégore, son économie émotionnelle dans son histoire. Et ces mémoires, malheureusement pour ces peuples du Maghreb et du Moyen-Orient, font une part beaucoup trop exclusive à l’influence mahométane, les verrouillant dans des schémas psychologiques gravissimes, engendrant des pathologies de type incurable. Croire que ces sociétés guériront en expurgeant certains passages de leurs écrits maladifs ou pire, penser que tout se rétablira en accordant un état au peuple arabo-palestinien est totalement utopique. Le mal est beaucoup plus profond. Verrouillé dans le mensonge, la manipulation, le plagiat et l’extorsion, il demande, outre une prise de conscience réelle et une remise en question absolue des principaux concernés, une redéfinition complète de leur économie émotionnelle. En général, cela ne se passe jamais sans des crises violentes, la dépression pour l’homme, la guerre pour la société.

  2. Posté par Sancenay le

    ouf, Anne Bürgi , remet les pendules à l’heure fidèle et raisonnable.

  3. Posté par Noël Cramer le

    Je suis d’accord avec vous concernant la responsabilité de certains Imams dans l’accentuation de la haine envers « les non croyants » Le problème est dans l’interprétation du Coran – et c’est dans ce contexte qu’un grand effort d’éducation est nécessaire. Et surtout d’œuvrer à déconnecter la religion du fonctionnement d’une société tout en respectant les croyances individuelles. Les religions (monothéistes) sont un facteur majeur de conflit social.
    Pour votre divertissement ! – un extrait de mes souvenirs d’enfance à Trébizonde (Turquie) ou mon père dirigeait les travaux de construction du port dans les années 1940 – 50:…
    « La nuit du « Noel Bayrami », Le prêtre PADRE LEONARDO et son acolyte FRA ANGELO organisaient une messe de minuit à l’église de Sainte Marie – la seule église chrétienne de Trabzon – pour les chrétiens disponibles, soit ma mère – excommuniée après son divorce d’un anglican – mon père protestant confirmé, les consuls d’Angleterre anglicans, moi baptisé anglican et de confession indéterminée et quelques Arméniens et orthodoxes. On y allait tous pour admirer la crèche qu’ils s’étaient donné beaucoup de peine à mettre en place. Et la messe débutait pour une poignée de mal-croyants qui étaient venus par courtoisie. PADRE LEONARDO revêtait à cette occasion sa plus belle chasuble – et, luttant contre le sommeil à cette heure tardive, je pensais en rêvassant qu’il ressemblait étonnement à un grand scarabée doré.
    Une fois par année, PADRE LEONARDO et FRA ANGELO remontaient à pied le Taksim Sokak revêtus de leurs soutanes, accompagnés par une nuée d’enfants de la rue intéressés par cette curiosité, et sonnaient à notre porte. Ils venaient bénir notre maison – habitée pourtant par des chrétiens pas très catholiques – et répandaient dans diverses pièces de l’eau bénite au moyen d’un goupillon tout en énonçant des prières en latin. A une occasion, dans la chambre à coucher où dormait le chien sur un tapis de chevet, le goupillon devait être plus chargé que d’habitude et fit fuir le chien. En pleine prière je m’écriai « Maman ! Maman ! Ils sont en train d’arroser le chien ! ». Ma mère raconta encore longtemps l’incident, et le tapis béni – je l’ai encore.
    Au début des années 1950, mon père avait accueilli un jeune stagiaire hollandais qui voulait parfaire ses connaissances en ingénierie maritime. Malheureusement, il a sans doute mal choisi ses restaurants et succomba peu après son arrivée à une hépatite. Mon père contacta alors sa famille et demanda si son corps devait être rapatrié. La famille ayant confirmé qu’il pouvait être enterré sur place, mon père s’adressa alors à PADRE LEONARDO et FRA ANGELO. Comme le pauvre ingénieur était de confession réformée, PADRE LEONARDO affirma qu’il était exclu qu’un Luthérien soit enterré dans le cimetière chrétien attenant à l’église catholique de Trabzon. À cette époque encore, les communications étaient difficiles – pas de route côtière et pas d’aéroport – et il fallait une dizaine de jours pour qu’un bateau puisse amener son corps à Istanbul où une communauté réformée aurait pu l’accueillir. En désespoir de cause, mon père alla parler avec le « Hodja » (l’Ouléma – gardien de la tradition musulmane) local et lui expliqua son problème. Le Hodja lui rétorqua que la personne en question, bien que non musulmane était d’une confession qui croyait au même Dieu, et dont le prophète était respecté par la confession musulmane, et qu’il était disposé à l’enterrer dans son cimetière selon les rites islamiques. En dernier recours, mon père retourna à l’église catholique raconter son dilemme. PADRE LEONARDO s’indigna et réprimanda sévèrement mon père d’avoir eu l’idée de faire enterrer un chrétien par un musulman ! – et il affirma que ce « protestant » ne pouvait être enterré que parmi des chrétiens. Ce qui fut fait. Il aurait pu y penser plus tôt…
    En religion la notion de tolérance reste aléatoire. Le 5 février 2006 à Trabzon le prêtre ANDREA SANTORO fut assassiné devant l’église de Sainte Marie par un jeune intégriste musulman… »

  4. Posté par Steff le

    Quand on ne sait pas de quoi on parle, il faut s’abstenir. Mais évidemment l’intention ici est d’induire en erreur et de propager une haine qui nuit à tous. Il n’y a que la vérité qui sort de la bouche des gens honnêtes et libre pour faire progresser l’humanité.
    From The Heart of an Honest Muslim!
    By Dr. Tawfik Hamid

    « I am a Muslim by faith, a Christian by spirit, a Jew by heart, and above all I am a human being. »

    I was born a Muslim and lived all my life as a follower of Islam.
    After the barbaric terrorist attacks done by the hands of my fellow Muslims everywhere on this globe, and after the too many violent acts by Islamists in many parts of the world, I feel responsible as a Muslim and as a human being to speak out and tell the truth to protect the world and Muslims as well from a coming catastrophe and war of civilizations.

    I have to admit that our current Islamic teaching creates violence and hatred toward non-Muslims.
    We Muslims are the ones who need to change.
    Until now we have accepted polygamy, the beating of women by men, and killing those who convert from Islam to other religions.

    We have never had a clear and strong stand against the concept of slavery or wars, to spread our religion and to subjugate others to Islam and force them to pay a humiliating tax called jizia.
    We ask others to respect our religion while all the time we curse non-Muslims loudly (in Arabic) in our Friday prayers in the mosques.

    What message do we convey to our children when we call the jews « descendants of the pigs and monkeys »? [Yet, both Arabs and Jews are descendants of Ibrahim (Abraham)!]
    Is this a message of love and peace, or a message of hate?

    I have been into [Christian] churches and [Jewish] synagogues where they were praying for Muslims.
    While all the time, we curse them, and teach our generations to call them « infidels », and to hate them.
    We immediately jump in a ‘knee jerk reflex’ to defend Prophet Mohammad when someone accuses him of being a pedophile while, at the same time, …we are proud with the story in our Islamic books that he married a young girl seven years old [Aisha] when he was above 50 years old.

    I am sad to say that many, if not most of us, rejoiced in happiness after September 11th and after many other terror attacks.

    Muslims denounce these attacks to look good in front of the media, but we condone the Islamic terrorists and sympathise with their cause.
    Until now our ‘reputable’ top religious authorities have never issued a fatwa or religious statement to proclaim Bin Laden as an apostate, while an author, like Rushdie, was declared an apostate who should be killed according to Islamic Sharia law just for writing a book criticizing Islam.

    Muslims demonstrated to get more religious rights as we did in France to stop the ban on the hijab (head scarf), while we did not demonstrate with such passion and in such numbers against the terrorist murders. It is our absolute silence against the terrorists that gives the energy to these terrorists to continue doing their evil acts.

    We Muslims need to stop blaming our problems on others or on the Israeli/Palestinian conflict.
    As a matter of honesty, Israel is the only light of democracy, civilization, and human rights in the whole Middle East.

    We kicked out the Jews with no compensation or mercy from most of the Arab countries to make them « Jews-free countries » while Israel accepted more than a million Arabs to live there, have their own nationality, and enjoy their rights as human beings. In Israel, women cannot be beaten legally by men, and any person can change his/her belief system with no fear of being killed by the Islamic law of ‘apostasy,’ while in our Islamic world people do not enjoy any of these rights.

    I agree that the ‘Palestinians’ suffer, but they suffer because of their corrupt leaders andnot because of Israel.

    It is not common to see Arabs who live in Israel leaving to live in the Arab world.
    On the other hand, we used to see thousands of Palestinians going to work with happiness in Israel, its ‘enemy.’ If Israel treats Arabs badly as some people claim, surely we would have seen the opposite happening.

    We Muslims need to admit our problems and face them. Only then we can treat them and start a new era to live in harmony with human mankind.
    Our religious leaders have to show a clear and very strong stand against polygamy, paedophilia, slavery, killing those who convert from Islam to other religion, beating of women by men, and declaring wars on non-Muslims to spread Islam.
    Then, and only then, do we have the right to ask others to respect our religion.

    The time has come to stop our hypocrisy and say it openly: ‘We Muslims have to change

  5. Posté par Anne Bürgi le

    «Comme le catholicisme à l’époque, l’islam ne peut se passer aujourd’hui d’une « réforme protestante ».
    Commentaire arrogant et indécent. Comparer le catholicisme à l’islam fondamentaliste est profondément choquant. Pour le reste, l’article patauge dans la vision traditionnelle du « c’est la faute aux méchants Occidentaux ». Simpliste.

  6. Posté par KANDEL le

    @pierre frankenhauser le 1 février 2015 à 17h29
    « En voilà un qui a tout compris. Merci et bravo pour cet article »

    Pauvre pierre frankenhauser, vous êtes exactement du même cru que Patrick Stocco, c’est grave, … passé un certain âge c’est inguérissable.

  7. Posté par pierre frankenhauser le

    En voilà un qui a tout compris. Merci et bravo pour cet article.

  8. Posté par KANDEL le

    « Premièrement, il faut mettre fin rapidement au génocide du peuple palestinien, reconnaître l’Etat de Palestine et veiller à ce que ce nouvel Etat puisse se développer à son rythme – un geste politique fort que la communauté internationale attend depuis des décennies. Et dans la foulée, l’Etat d’Israël doit mettre un terme à sa politique d’occupation et de colonisation des territoires palestiniens. Sans la création d’un Etat palestinien indépendant, c’est aussi l’avenir même de l’Etat d’Israël et la sécurité des communautés juives dans le monde qui sont menacés : la montée de l’antisémitisme devrait alerter les gouvernements et les inciter à s’attaquer aux racines du mal. »

    QUELLE PROFONDE IGNORANCE DE LA REALITÉ, QUELLE STUPIDITÉ CRIMINELLE QUI JETTE DE L’HUILE SUR LE FEU !

    1. le génocide du peuple palestinien, … parlons-en, ce génocide qui voit la population des palos croître à un rythme exponentiel.
    Pas mal pour un génocide !!!

    2. le retrait unilatéral de la bande de Gaza par Israël a engendré des agressions par fusées, tunnels, …, agressions faites « au hasard » contre des civils et des militaires.

    3. le retrait de la Cisjordanie engendrera, à coup sûr, les mêmes types d’agressions contre Israël mais 100 fois, 1000 fois, 10’000 fois plus importants en nombre.

    4. chaque victime « civile » des palos est à comptabiliser comme un crime de guerre des palos qui insèrent, à dessein, leurs combattants dans la population civile (dans des immeubles, des écoles, des hôpitaux, …) en sachant qu’Israël sera condamné pour cela !
    Tous les salauds, les benêts du monde entier se mettent, à l’unisson, à condamner Israël alors que les coupables sont les palos (aucune armée au monde n’a déployé autant d’efforts (couronné de succès) que Tsahal pour tenter de limiter au maximum les véritables victimes civiles).

    5. les palos veulent la destruction d’Israël et ils ne seront satisfaits qu’une fois ce but atteint.

    6. tout accord signé avec les palos ne sera considéré, par les palos, que comme une étape vers le but final, encore et toujours visé, la destruction complète de l’état d’Israël !

    PS: le reste de l’article est truffé de stupidités/ignorances de la réalité/opinions toutes faites FAUSSES mais qui sont reprises par tous les médias du monde/Jean-Daniel Clavel arrive bien à conforter les « idiots utiles » dans leur prétendue compréhension de la réalité, tel que Patrick Stocco qui n’y voit que du feu/ etc…, etc…, etc…

  9. Posté par Patrick Stocco le

    Voilà qui est clair, concis et bien écrit. Encore une parole à diffuser largement, ce qui est toujours réjouissant.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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