Dans un article hallucinant relayé par les Inrocks, Virginie Despentes revendique tout son amour et sa compassion pour ces malheureuses victimes de la "saussiété" que sont les Kouachi brothers et Coulibaly. Extraits:
"J’ai passé deux jours à me souvenir d’aimer les gens juste parce qu’ils étaient là et qu’on pouvait encore le leur dire. J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes.
Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte."
Aimez l’ennemi n’a rien d’une maladie mentale, c’est l’expression de la plus saine vision de la vie, à ne pas confondre avec le syndrome de Stockholm qui est l’abjecte soumission à l’ennemi. Aimer son ennemi est la meilleure façon de le combattre, voir à ce propos la philosophie des arts martiaux. Encore faut-il avoir la volonté de combattre, et pour cela il faut avoir des valeurs, quelque chose à défendre et c’est cela qui manque à l’occident décadent. On ne combat pas pour le Marché, puisqu’on s’est déjà couché devant lui. Le terrorisme islamique n’est que l’autre face du Marché et si on s’est couché devant l’un on se couche devant l’autre, tous deux principes de meurtre, tous deux principe d’entropie. La néguentropie c’est l’amour vaillant.
Autant de provocation et de cynisme encouragés par le système qui a juré la destruction totale de notre civilisation classique et chrétienne.
Nous voilà donc rendus à “l’aboutissement de la révolution” selon les propres termes de la sinistre de l’injustice à l’Assemblée nationale lors du vote de la Loi sur le mariage pour personne.
En d’autres termes nous voici rendus, dans l’esprit de ces hordes révolutionnaires aux commandes, à la phase finale de “l’effacement” définitif des mémoires comme dans les faits, les institutions, et la justice, de notre civilisation classique et chrétienne.
Dès lors, comme dans les régimes totalitaires du siècle dernier, national socialisme et communisme, les religions ne sont plus tolérée que comme des vestiges, comme des éléments sanctuarisés de notre histoire, si ce n’est, conformément à l’esprit charliesque, des scories honteuses d’un passé révolu autant qu’honni .
Dès lors il convient à la tant vertueuse république de les repeindre aux couleurs “consensuelles” insipides et finalement mortifères du système.
Comme on a, au moins depuis mai 68, formaté des prêtres “dociles” dans des séminaires dûment imprégnés de relativisme quand ce n’était pas de marxisme, on va vous fabriquer en deux temps trois mouvements des imams et des rabbins à la sauce Voltaire, ce qui est tout de même un comble lorsque l’on connaît le haut degré de virulence et de pratiques racistes du prétendu “philosophe”. ( cf ( Voltaire méconnu du Professeur Xavier Martin aux ed. Dominique Martin Morin )
A terme, c’est “suicide assisté pour tous” sauf pour les aimables tenants et aboutissants de cette tragédie, qui loin de se remettre en cause et encore moins de se repentir de la débâcle par eux causée, vont se crisper- avec appétit cependant- dans leur attitudes sectaires.
Comble de cynisme ils auront eu grand soin au préalable d’organiser, dans une mise en scène bien étrangement “spontanée “, les conditions d’une extraordinaire onction quasi planétaire avant que de ceindre épées et endosser armures pour partir , toutes « affaires » cessantes -enfin presque – à leur croisade sans croix, “dans le écoles” -où ne sont pas, bien évidemment terrés, les terroristes qui nous menacent.
Ceux-ci continueront de circuler librement – jusque dans les garden parties de l’Elysée – bien davantage que le malheureux usager de la route qui aura perdu ses points de permis sans avoir jamais causé le moindre accident.
Vous avez dit « liberté », « égalité », « fraternité » ? Mais quel en est donc le sens en ces temps de « l’aboutissement ? »
Vous n’allez pas tarder vous aussi à prendre en compte le débordement d’amour que les musulmans ont à nous offrir …. Oui oui , les musulmans . Ils ne tuent pas depuis TOUJOURS au nom de Jésus , de Bouddha ou de Zeus ….mdr . Mais bien au nom d’Allah ! Donc arrêtez de vous voilez la face , Hervé Bourdel y croyait lui aussi à l’amour entre communauté !
Les familles des victimes apprécieront sont “amour pour les autres”. Je ne vais pas aller plus loin pour dire ce que je pense de cette “dame”, je deviendrai trop vulgaire.
Là, c’est pathologique. Gravissime. Comment peut-on être con à ce point ???
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Cette idiote mérite la prison. Pour apologie du terrorisme ? Sans aucun doute, mais aussi, comme l’écrirait Montherlant, pour médiocrité. Ce morceau d’anthologie de l’imbécillité criminelle mérite le “buzz” sur internet, non ?
L’inversion des Valeurs dans toute sa splendeur…affligeant de bêtise crasse.