Islam. Si on ne parlait pas que de religion ?

Uli Windisch
Rédacteur en chef

 

Le débat sur l’islam et les musulmans dans les pays occidentaux tourne toujours autour des composantes religieuses, culturelles et politiques. On voit les musulmans prier dans les rues, revendiquer, exiger le respect et l’application de nombre de leurs coutumes, qu’elles soient compatibles ou non avec nos valeurs.

Là on exige des mosquées, ailleurs des minarets ; le droit de porter le foulard, le burkini dans les piscines, un médecin femme pour les femmes, pouvoir manger halal, etc. Et surtout on crie en permanence à l’islamophobie, de manière très souvent à tort et démagogiquement, en tentant de renvoyer la cause de leurs insatisfactions sur la société d’accueil. Les revendications : vestimentaires, alimentaires, etc., sont sans fin.

Parfois, du côté de la société d’accueil, de ceux qui refusent d’accéder à tous ces infinis revendications, pressions, voire chantages ou accusations, on va jusqu’à mettre par écrit la liste de nos valeurs auxquelles tous les immigrés quelle que soit leur religion ou culture  doivent impérativement s’adapter s’ils veulent vivre chez nous.

Le débat sur les conditions de compatibilité de l’islam avec nos valeurs est sans fin mais toujours affectif et virulent, étant donné l’intransigeance de bien des musulmans et surtout de certains de leurs imams, et autres références plus ou moins légitimées et accréditées.

Mais et c’est ce mais qui est capital, d’économie, de travail, d’apports économiques des musulmans aux pays d’accueil, de cela on ne parle quasiment jamais. Etonnant tout de même et que cela n’étonne personne, alors qu’il est en permanence question de la situation économique et financière de nos pays. Ce pan de la réalité est absent de la discussion.

Bien sûr il y a ici la question de savoir si l’immigration dans son ensemble coûte plus qu’elle ne rapporte. Ce débat-là est lui aussi tout sauf rationnel, virulent et affectif, polémique  souvent, chaque camp accusant l’autre soit d’enjoliver ou de noircir la situation.

Avec peut-être aujourd’hui une évolution qui penche du côté de ceux qui critiquent les optimistes de l’apport économique capital, essentiel et vital de l’immigration. De ce côté-ci, on prétendra que l’on ne peut pas se passer de l’immigration, que cette dernière est pour beaucoup dans notre situation encore enviable économiquement, et qu’elle constitue un enrichissement culturel et autres formidables apports dont on ne saurait se passer. Or cela reste de plus en plus à prouver par rapport à ceux qui montrent qu’en réalité le coût, direct et indirect, de l’immigration est considérable, voire énorme pour certains domaines, et que ce coût devient de plus en plus insupportable, son coût social et culturel notamment (les dégâts irréparables du multiculturalisme par exemple).

Dit de manière abrupte, il est assez clair qu’un retour massif des immigrés dans leur pays d’origine n’est guère concevable même si un tel retour est de plus en plus souhaité dans la population, et pas seulement par la population « de souche ». Dans une recherche sur l’immigration effectuée pour le compte du Conseil de l’Europe en 1971 et à laquelle j’ai participé il apparaissait que 60% des travailleurs immigrés qui étaient en Suisse désiraient rentrer dans leur pays après quelques années afin de faire profiter leur pays des compétences et des moyens acquis ; 45% pensaient eux-mêmes qu’il y avait trop de travailleurs étrangers en Suisse  et 61% que le nombre de travailleurs immigrés devait être limité. Ces chiffres sont authentiques ! Cela uniquement pour montrer qu’un retour d’une partie des travailleurs immigrés, considéré comme scandaleux par certains aujourd’hui ne l’était nullement dans les années 1970...

Ma thèse : on devrait impérativement parler davantage de la dimension économique, du domaine du travail, des activités économiques exercées par les musulmans dans nos pays. Je pense que la surreprésentation et la surmédiatisation des activités religieuse et des  revendications infinies des musulmans nuisent à leur acceptabilité.

L’image qu’en retient le grand public : les musulmans sont perçus comme étant principalement en train de prier dans leur position spécifique, occupant des rues et des places publiques entières. Aucune autre population immigrée n’a en effet une telle présence religieuse, et un tel nombre de revendications tournant constamment autour de la religion, des exigences qui en plus sont présentées comme indispensables, voire vitales, que ces revendications soient en accord ou non avec nos valeurs. Ce sont encore des revendications d’ordre religieux lorsque la plainte porte sur le manque de lieux de prière, de mosquée, voire de minarets.

Je pense  qu’une meilleure acceptation des immigrés musulmans passe par un changement complet de cap. Montrer les musulmans dans leurs activités économiques, au travail,  présenter des données chiffrées sur leurs domaines d’activités, la proportion d’actifs, des hommes et des femmes, les secteurs où leur présence est importante et indispensable, les entreprises créées, les chefs d’entreprises particulièrement entreprenants, créant de l’emploi et formant des apprentis dans des secteurs vitaux, ayant développé des pans importants de l’économie de nos pays, etc.,

Etrange tout de même que personne ne s’étonne que lorsqu’on parle des musulmans on pense tout de suite à leurs activités et revendications religieuses ou dites telles. Pour le dire de manière caricaturale mais de plus en plus effective dans les représentations et la parole quotidiennes :

«  à force de prier si fréquemment et de manière aussi visible et de revendiquer de plus en plus à propos des domaines les plus divers des diverses composantes de leur religion ( qui est donc bien plus qu’une religion) ont-ils encore le temps de travailler ? ».

Je n’ai nulle intention d’alimenter des préjugés en reprenant ce qui se dit de plus en plus au quotidien mais bien de tenter d’indiquer une voie qui permettrait une meilleure acceptabilité des musulmans, en tout cas de ceux pour qui l’insertion économique, le travail, les apports économiques, passent avant la pratique et les exigences religieuses, exigences donc en plus souvent incompatibles avec nos valeurs, et dont l’assimilation par eux est une autre condition d’une meilleure acceptabilité.

De même, faut-il cesser de crier en permanence à « l’islamophobie », notion en grande partie fausse, exagérée et même inventée et avancée à des fin intéressées et démagogiques.

Refuser de céder à ce qui est incompatible avec nos valeurs ce n’est pas de l’islamophobie, mais une exigence d’intégration à nos valeurs les plus essentielles. C’est aux musulmans de faire en sorte que la prétendue islamophobie se mue en islamophilie, en montrant concrètement leurs multiples apports et leur faculté d’intégration plutôt que de camper une attitude revendicative insistante et intransigeante, et donc souvent basée  sur des valeurs incompatibles avec celles du pays d’accueil, pays qui n’a pas à se « soumettre » subitement à des valeurs exigées par aucune autre population immigrée.

A ce propos aussi un tournant complet est nécessaire afin d’éviter un autre réflexe populaire : le  Retour pur et simple vers le pays de provenance. Hypothèse du Retour qui n’a donc rien de scandaleux puisque faisant partie du projet traditionnel de nombre d’immigrés.

Certains pays et administrations sont très réticents à fournir des analyses, tableaux et chiffres des activités et lieux de présence des immigrés selon des critères ethniques, religieux ou culturels. A tort à mon avis, car c’est justement ce qui permettrait de montrer concrètement les apports et les enrichissements affirmés haut et fort par le camp des bien-pensants qui ne posent aucune question de ce genre et qui, à la moindre exigence envers les immigrés de la part de la grande partie de la population autochtone, crient en choeur avec les musulmans eux-mêmes à l’islamophobie et bien sûr au racisme. Effets pervers et exaspération garantis !

Au travail pour parler économie et travail et plus uniquement religion et exigences contraires à nos valeurs.

Si les préjugés sont tenaces, à la longue, sous le poids du réel, ils peuvent finir par perdre du  poids.

Uli Windisch, 17 janvier 2015

 

14 commentaires

  1. Posté par rmh le

    @ Charles Martel 732 le 18 janvier 2015 à 17h08
    Vous avez écrit : « que voulez-vous dire par : « PS va exploser, l’UMP ne vaudra guère mieux. Moumou 1er sera sans doute dans l’obligation d’organiser des législatives en septembre. »? »
    Les 22 et 29 mars prochain il y aura les élections départementales en France et il est fort probable qu’elles seront désastreuses pour le PS, M. Hollande aura alors beaucoup de mal à ne pas en tenir compte. Il n’aura pas d’autre solution que de dissoudre l’Assemblée nationale.

  2. Posté par Leb le

    UW : « Le débat sur les conditions de compatibilité de l’islam avec nos valeurs est sans fin mais toujours affectif et virulent, étant donné l’intransigeance de bien des musulmans et surtout de certains de leurs imams, et autres références plus ou moins légitimées et accréditées. »

    Leb : NOUS SAVONS QUE LA CEDH AVAIT RENDU SON VERDICT EN 2011, À SAVOIR : LE CORAN EST INCOMPATIBLE AVEC LA DÉMOCRATIE.
    Voir résumé : http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/01/18/la-loi-islamique-est-incompatible-avec-la-democratie-et-les-droits-de-lhomme/

    UW : « Mais et c’est ce mais qui est capital, d’économie, de travail, d’apports économiques des musulmans aux pays d’accueil, de cela on ne parle quasiment jamais. »

    UW : « Certains pays et administrations sont très réticents à fournir des analyses, tableaux et chiffres des activités et lieux de présence des immigrés selon des critères ethniques, religieux ou culturels. A tort à mon avis, car c’est justement ce qui permettrait de montrer concrètement les apports et les enrichissements affirmés haut et fort par le camp des bien-pensants qui ne posent aucune question de ce genre et qui, à la moindre exigence envers les immigrés de la part de la grande partie de la population autochtone, crient en chœur avec les musulmans eux-mêmes à l’islamophobie et bien sûr au racisme. Effets pervers et exaspération garantis ! »

    Leb : Pour cela, il faudrait nous communiquer tout d’abord les chiffres : combien de musulmans vivent réellement sur notre territoire, puis, quelle est la proportion de subventionnés, d’assistés, de chômeurs. Quel est le nombre des musulmans en Suisse qui couvrent 100% des frais qu’ils occasionnent ? Y compris le père de famille qui « entretient » son épouse + sa très large famille sans l’aide de l’état (faire le plus d’enfants possible est un des piliers du djihad).
    Que coûte le financement des myriades d’associations qui s’occupent de leur intégration et de leur venir en aide?
    Le résultat sera sans appel (tout le monde le sait) et largement en défaveur de la communauté musulmane; c’est pourquoi nos autorités n’abordent pas la question.

    UW : « Bien sûr il y a ici la question de savoir si l’immigration dans son ensemble coûte plus qu’elle ne rapporte. »

    Leb : Il y a une surreprésentation des musulmans dans nos prisons/soins psychiatriques depuis longtemps déjà. Ils ont amenés en Suisse une criminalité ultraviolente que ce pays paisible n’a jamais connue jusqu’alors.
    Et si nous parlions des coûts des regroupements familiaux. Une personne arrivant en Suisse avec sa famille, l’épouse est souvent sans formation, voir analphabète ; par la suite, ils font venir les parents âgés, le reste de la famille. 90% à 100% de ces individus cotise quasiment pas à l’AVS ni pour un deuxième pilier, chargeant nos actifs et les futures générations de les entretenir à vie.
    Leurs enfants auront une identité suisse aussi forte que les MERAH et les COULIBALY avaient une identité française….
    Regardons la vidéo menaçante de Blanco : « attendez-nous partout… »
    Demandons l’avis des personnes s’occupant de ces populations ! Les avis de toutes celles (enseignants, assistants sociaux, thérapeutes, employeurs, etc) libérées du politiquement correct sont concordants. Je pense que les musulmans « secundos » sont majoritairement hostiles à notre civilisation, peut-être même davantage que la génération précédente. Même les non pratiquants, même ceux qui font des études brillantes ont une position hostile ; pour eux, nous restons les kouffars méprisables. Le fossé est béant, les exceptions sont rares.

    UW : « Ma thèse : on devrait impérativement parler davantage de la dimension économique, du domaine du travail, des activités économiques exercées par les musulmans dans nos pays. Je pense que la surreprésentation et la surmédiatisation des activités religieuse et des revendications infinies des musulmans nuisent à leur acceptabilité. »

    Leb : LORSQUE LA PREUVE AURA ÉTÉ APPORTÉE QUE LA DIMENSION ÉCONOMIQUE EST LARGEMENT EN DÉFAVEUR DES MUSULMANS, QU’ALLONS-NOUS FAIRE ?

    LE PROBLÈME DE L’INCOMPATIBILITÉ DE CETTE POPULATION AVEC NOTRE CIVILISATION N’AURA PAS BOUGÉ D’UN IOTA !

    APPORT ÉCONOMIQUE POSITIF OU NÉGATIF, FONDAMENTALEMENT PEU IMPORTE CAR LE PROBLÈME N’EST PAS LÀ.

    LES MUSULMANS AGISSENT EN OCCIDENT COMME UN VIRUS LÉTAL ; ILS COLONISENT TOUT L’ORGANISME PUIS LE DÉTRUISENT DE L’INTÉRIEUR.

    LE SENS DU BIEN ET DU MAL EST VICIÉ CHEZ LES MUSULMAN DEPUIS 14 SCIÈCLES.

    LES MUSULMANS AYANT UNE PERCEPTION CORRECTE DU SENS DU BIEN ET DU MAL SONT DES APOSTATS PAR RAPPORT À L’IMMENSE MAJORITÉ DES MUSULMANS.

    LE PRESIDENT EGYPTIEN EL-SISSI A UN SENS SAIN DU BIEN ET DU MAL, C’EST POURQUOI, IL EST EN DANGER.

    Regardons les nouvelles après l’épisode Charlie Hebdo : Des meurtres, des églises incendiées à cause d’un dessin dans un journal dont les musulmans n’ont rien à faire! Ces millions de musulmans qui se disent offensés et se croient en droit de faire payer aux innocents leurs « offenses » ! C’est un bon exemple de la perversion du sens du bien et du mal.

    Ou bien, regardons les musulmans en Suisse, ils ont été accueillis, entretenus généreusement et à présent beaucoup cherchent à nous détruire et nous crachent à la figure.

    D’où vient cette perversion du sens du bien et du mal ?
    Allah a dit que, dans l’au-delà, les péchés des musulmans seront attribués aux chrétiens et aux juifs. Donc, ils peuvent faire n’importe quelle saloperie, Allah fera payer les kouffars.
    Ainsi, tout sera immuablement la faute aux autres ! À mon avis, c’est la base permettant de comprendre ce qu’est la morale enseignée par l’islam. Car la crainte de l’au-delà est la colonne vertébrale de chaque religion.

    Ajoutons à cela l’obligation, décrétée par Allah, de mener le Djihad, par tous les moyens, contre tous ceux qui ne sont pas musulmans. Je souhaite de tout cœur qu’il y ait beaucoup d’El-SISSI dans le monde musulman. Qu’ils ne prennent plus Allah pour un modèle de vie. Mais le monde n’évolue pas dans ce sens.

    Il n’y a pas une « bonne manière » pour résoudre ce « problème explosif».
    Si la remigration n’est pas possible avec, parallèlement un arrêt complet de l’arrivée de musulmans, il y aura, à terme, des massacres, la terreur … et la barbarie remplacera notre civilisation.
    Les lâches s’aplatiront, et les courageux résistants périront, vaincus par le nombre du camp des égorgeurs et leurs complices journalopes et consorts !

  3. Posté par Charles Martel 732 le

    @PZ/ Anatole France. Je comprends bien votre démonstration sur les dangers du multiculturalisme ou multireligion sur l’économie d’un pays. Mais quoi ?

    @Vautrin, merci. N’ayez crainte, l’essentiel de ce côté de l’Occident est de pouvoir s’exprimer.
    Pour moi, Charles Martel est tant un slogan qu’un symbole pour l’Occident. Aux regards de cet expansion de l’Islam tant géographiquement que par le nombre. Nos peuples respectifs ont besoin de croire, d’espérer qu’il y a une fin à cette expansion. Nos peuples ont compris instinctivement qu’il y a un danger. Mais leur compréhension de ce qui se passe est flou. Ils ont du mal à comprendre car leurs dirigeants leurs mentent. Le mensonge sur l’Islam est bien plus gros et désastreux que celui sur l’état de nos économies occidentales. Alors, prendre pour pseudonyme [email protected], c’est affirmer que la France a déjà été confrontée à ce drame de la colonisation par l’Islam. C’est affirmer à nos peuples qu’il y a encore une chance. Il y a encore de l’espoir. A la louche entre la conquête du moyen Orient, du proche Orient, du Maghreb et du sud de l’Europe par le 1er Calife et le rejet des « Maures » au-delà des Pyrénées, il y a un siècle, -@Vautrin aura je l’espère des dates plus précises- . Nos peuples ont du se battre pour les rejeter au sud. Il a fallu des guerres dont nous n’avions pas besoin.Croyez-vous vraiment que nos peuples ont envie de rejouer ce drame ? Il a fallu 9 siècles à l’Espagne pour réussir à se débarrasser de cette dictature.
    @Vautrin, je pense que lorsque vous nous apportez ces lignes « on sait que les califes de cette époque avaient fait détruire les proto-corans issus de la tradition pour les remplacer par une version officielle, rédigée par au moins trente scribes, annulant les versets dits « de la Mecque », pour leur substituer ceux dits « de Médine », prêchant le djihad sous toutes ses formes, y compris et surtout celle de la violence de la « guerre sainte » (guère sainte). ». Vous avez mis l’accent sur un fait historique capital. C’est ce que je cherche depuis des mois. « Au-delà du Coran, qui-a-t-il ? « .
    Il y a une idéologie visant à prêcher la guerre pour justifier un expansionnisme. Le Coran n’est qu’un attrape nigauds équivalant à Mein Kampf.
    Nous l’avons fait en 732 ou en 733, alors nous pouvons le refaire. Soyez Charles Martel. CQFD.

  4. Posté par Vautrin le

    S’en prendre au contributeur dont le pseudonyme est « Charles Martel 732 » n’est pas digne d’un gentleman : chacun a le droit d’écrire. Quant au Charles Martel historique, il est pour tous ceux qui ont encore la mémoire d’une Histoire de France, un personnage emblématique, celui qui fit barrage à l’expansion de l’islam vers le nord de l’Europe. 732 – date peut-être approximative, mais on s’en moque – marque symboliquement chez nous la fin de l’extension d’un empire conquis par la violence; remarquez que c’est aussi dans le VIIIe siècle que l’on commence vraiment à écrire le Coran, On sait que les califes de cette époque avaient fait détruire les proto-corans issus de la tradition pour les remplacer par une version officielle, rédigée par au moins trente scribes, annulant les versets dits « de la Mecque », pour leur substituer ceux dits « de Médine », prêchant le djihad sous toutes ses formes, y compris et surtout celle de la violence de la « guerre sainte » (guère sainte). Il s’agissait de créer une idéologie ayant la forme contraignante d’une religion. Peu importe le comportement de Martel et de ses troupes : les guerres entre tribus franques étaient chose commune, avec les pillages et massacres afférents, et il fallut attendre Charlemagne pour qu’apparût une véritable organisation de l’empire d’occident, Laquelle, on le sait, bascula encore lors de la division de l’empire entre trois héritiers ineptes.
    Certes, il y eut des dommages que l’on désigne aujourd’hui par l’adjectif « collatéraux ». C’est invariablement le cas dans toutes les guerres. Néanmoins, à ce que raconte Werner (que je n’ai pas lu, mais je vais le faire) on peut opposer des milliers de chroniques en vieil occitan (l’occitan est ma langue grand-paternelle) décrivant les pillages et massacres opérés par les sarrasins. Match nul, donc, s’il n’y avait pas également des milliers de chroniques espagnoles faisant état des mêmes sévices de la part des musulmans sur les populations (disponibles à la Biblioteca Nacional de España lesquelles, au passages, font litière du mythe du tolérant « royaume d’Andalousie »). Les historiens ont beau avoir des documents, ils n’en retiennent que ce qui convient à leurs thèses, et ne font, en fin de compte, que des romans. On n’y peut rien. Ce qui compte, c’est la représentation qu’un peuple peut se faire de son histoire, et elle est aussi légitime que celle des historiens.
    Maintenant, l’honorable contradicteur de « Charles Martel » cite A. France, un doux rêveur qui n’avait pratiquement rien compris à son temps. Je rapprocherai sa citation : « « c`est le jour de la bataille de Poitiers que la science, l`art et la civilisation arabes reculèrent devant la barbarie franque. » des propos de l’Agha Khan à Hitler, tels qu’ils sont rapportés par le célèbre Paul-Otto Schmidt dans « Statist auf Diplomatischer Bühne ». En gros (je traduis au fil des mots), le potentat disait au tyran qu’il était dommage que Charles Martel ait remporté la victoire, car la civilisation de l’islam aurait illuminé l’Europe. Propos qui eurent l’heur de plaire au Führer, et pratiquement repris chez nous par le stalinien islamophile Mélanchon. Concernant ce dernier, si j’avais eu l’occasion de le rencontrer, je lui aurais rétorqué que dans ce cas il n’aurait pas eu le plaisir de déblatérer devant des caméras qui n’auraient probablement pas existé, et que même il aurait été exécuté pour athéisme et communisme. L’islam ne plaisante pas. Car les VIIIe et IXe siècles n’ont pas été dans la Umma des siècles de lumières ! Le conquérant musulman avait subverti des contrées où la science des Grecs était encore vive, et s’étaient emparé de ce qui les intéressait, surtout de la médecine; pour le reste, ils l’avaient jeté au feu. Philosophes et savants avec. C’est amusant que des savants comme Ibn Rouchd (Averroès, XIIe siècle) aient été considérés comme « hérétiques » en reprenant les savoirs des anciens Grecs, non ? Vous me direz : « oui, mais les écrits grecs étaient interdits par l’Église ». C’est vrai, et ce n’était pas très malin, mais les lettrés pouvaient toujours se procurer des écrits à Byzance… jusqu’à la prise de cet empire par les musulmans. Bref : Anatole France, malgré tout son talent, était un niais.
    Il reste que nous nous trouvons devant une nouvelle offensive de l’islam; quelqu’un a dit récemment : « tous les musulmans ne sont pas djihadistes, mais tous les djihadistes sont musulmans ». There’s the rub, comme disait Hamlet. Car s’il est vrai que la Umma n’est pas un bloc, qu’elle est divisée en une multitude de chapelles qui, heureusement pour nous, se font la guerre, il demeure un monolithe constitué de ce Coran fixé au XIe siècle, des hâdiths et de la Sira. Et c’est dans ce galimatias que les assassins puisent leur inspiration. Bien sûr, il y a des musulmans par tradition, comme il y a chez nous des baptisés par tradition, et qui ne pratiquent pas. Et puis il y a les autres, ceux qui pointent du doigt le ciel en braillant « allahu akbar ! » Ceux-là sont dangereux. J’ajouterai qu’entre l’islam et nous, il y eut à la fois commerce et belligérance. Certains de nos rois ont été complices, témoin Louis XIV, obsédé par les Habsbourg et soucieux d’agrandir son « pré carré » à l’ouest, qui laissa faire les Ottomans contre Léopold 1er et Jean Sobieski. Les « collabos », ce n’est pas nouveau chez nous et ils datent d’vant le poignée de mains de Montoire !

  5. Posté par Turco M le

    @P.Z : Je pense que les musulmans font un bloc. Vous occidentaux, vous les voyez désunis. Ils ne le sont pas. L’Islam a la capacité à unir différents peuples, différentes nations grâce à un seul livre, grâce à une culture.Regardez ce qui se passe tant en Afrique qu’en Orient relativement aux caricatures de Charlie Hebdo ? Tous répondent à un seul ordre et précepte. On ne peut caricaturer Mahommet.

  6. Posté par charles Martel 732 le

    @RMH, que voulez-vous dire par : « PS va exploser, l’UMP ne vaudra guère mieux. Moumou 1er sera sans doute dans l’obligation d’organiser des législatives en septembre. »?
    Tout à fait d’accord avec vos propos.
    je pense que nous devons renvoyer chez-eux :
    – ceux qui troublent l’ordre publique,
    – ceux qui se disent Algériens, Tunisiens, Marocains, … avant de se dire Français.
    – ceux qui prêchent la guerre sainte,
    – ceux qui complotent : constitution de stocks d’armes, intégration de fonds venant d’Arabie saoudite etc…;
    Laissons-les parler, regardez la vidéo jointe ci-dessous.
    https://www.youtube.com/watch?v=PJW2vqsAPMw

  7. Posté par charles Martel 732 le

    @ Anatole France, Il n’est pas question de mettre dehors les juifs. Ils ne complotent pas contre les nations occidentales ce qui n’est pas le cas des « soumis » au Coran et à l’Islam.
    La guerre sainte n’est pas prônée dans l’ancien testament des juifs.
    Dans l’ancien testament, et dans les pratiques culturelles de la religion juive, la femme n’est pas soumise à l’homme. Les juifs font partie de l’élite intellectuelle européenne et américaine.leur départ massif de France est une grande perte pour notre nation.
    Quant à Charles Martel, il n’y a pas de guerre de décolonisation « propre » .
    Auriez-vous préféré attendre 1609 comme les Espagnols ? 9 siècles de plus ? Préférez-vous allez vivre en Irak ou en Syrie en 2015 ?. Allez voir les exactions des milices islamiques à l’encontre de leurs propres peuples ? Désolé, vous êtes loin de me convaincre et le Coran et l’Islam sont bien signe d’obscurantisme et de terreur . Le Coran et l’Islam comme le signale la cour européenne sont incompatibles avec la démocratie..
    Quant aux musulmans qui se prétendent « intégrés  » en Suisse ou en France . Dans ce cas qu’ils se disent Suisses avant de se dire Musulmans. Il y a en France des immigrés d’origine arabe ou perse qui ne veulent plus entendre parler de l’Islam ou de coran ou d’Imam et qui changent même jusqu’à leurs prénoms en prénoms européens.
    Si vous ne voyez-pas le danger de l’adaptation de notre culture à l’Islam et à la Charia, je ne peux rien pour vous.
    Li

  8. Posté par R. Zwicky le

    Le Professeur Windisch propose ici de « Montrer les musulmans dans leurs activités économiques, au travail, présenter des données chiffrées sur leurs domaines d’activités, … » et suggère de « … parler économie et travail et plus uniquement religion et exigences contraires à nos valeurs. » Cette approche qui, en simplifiant et selon notre compréhension, revient à dire « voyons objectivement le pour et le contre » est en effet celle de la sagesse et de l’objectivité. C’est celle qui, au-delà des émotions, devrait prévaloir.
    Nous pensons ne pas nous en écarter en y apportant un élément complémentaire généralement peu mentionné. Il est notamment évoqué dans l’ouvrage de l’économiste Xavier Couplet et du docteur en sciences appliquées Daniel Heuchenne « Religions et développement » (Ed. Economica, 1998 ). Ces auteurs s’efforcent de répondre à la question : La religion a-t-elle une influence sur le développement ? En donnant de nombreux exemples, fruits de leurs recherches mais aussi de leurs longues activités sur le terrain, ils identifient divers facteurs qui influencent le développement et montrent qu’en ce domaine l’impact des religions est déterminant.
    Dans une interview à La Liberté datant de décembre 2000, l’un des co-auteurs, Xavier Couplet, évoquait un palmarès des religions « économiquement performantes ». Et il notait ceci : « En moyenne, un juif, un confucianiste ou un protestant produisent trois fois plus qu’un catholique, huit fois plus qu’un orthodoxe, quatorze fois plus qu’un musulman et 20 à 30 fois plus qu’un bouddhiste, un animiste ou un hindou ». On le voit, il s’agit ici d’efficacité et de productivité du travail, et M. Windisch évoque les « apports économiques ». C’est fort proche. Ajoutons qu’en conclusion de son interview, X. Couplet relevait qu’ « A l’instar de Samuel Huntington dans son ouvrage « Le choc des civilisations », je pense que les disparités de développement liées aux religions sont une source de déstabilisation et de confrontation. »
    Serait-ce dévier de l’analyse suggérée, celle portant sur l’apport économique, si l’on prend en considération cette dernière observation essentielle de Xavier Couplet ? En effet, si l’immigration massive en Europe de populations de cultures fort dissemblables devait avoir notamment pour conséquence de reproduire, dans ces pays d’accueil, de telles « disparités de développement », n’est-ce pas un sujet incontournable à intégrer dans la réflexion ?
    Ainsi, à « … parler davantage de la dimension économique, du domaine du travail, des activités économiques exercées par les musulmans dans nos pays » comme le souhaite Uli Windisch, les facteurs mis en relief par MM. Couplet et Heuchenne ajoutent un éclairage important : L’apport économique pur (élément positif) n’est pas le seul à devoir être considéré ; il convient de le compléter par cette éventuelle disparité (élément négatif) susceptible de créer déstabilisation et confrontations. Est-ce souhaitable pour nos divers pays d’Europe ? Quelles seraient à terme les réactions de ceux qui se sentiraient inévitablement victimes de ces inégalités ? Et ce sentiment n’explique-t-il pas ce qui se produit précisément déjà dans certaines banlieues françaises ?

  9. Posté par S. Dumont le

    Effectivement, et la communauté musulmane devrait se remettre en question, car leurs revendications sont religieuses et sont donc incompatibles avec nos valeurs. Par ailleurs, lors de débats politiques dans les médias, je ne vois pourquoi des imams y sont invités.

  10. Posté par P.Zufferey le

    Le problème dans vos propos est que vous parlez des musulmans comme d’un bloc, or les musulmans sont une population très hétérogène, faite avant tout de gens ne pratiquant pas leur religion (en tous les cas en Suisse), et de gens souvent très intégrés. La grande majorité ne va pas à la mosquée, et n’a que faire de la religion. Sont-ils concernés par tous ces débats ?
    A la personne signant « Martel 732″ (et qui semble être un admirateur de Charles Martel ». Vous voulez bouter hors de Suisse tous les musulmans. Tous les juifs aussi ? Connaissez-vous un peu l’Histoire, particulièrement celle de Charles Martel ? Je vais vous rafraîchir la mémoire: « En 736, Charles Martel prend les villes d`Aix, Marseille et Arles, après que Mauronte, le Duc ou Patrice de Provence, s`était allié avec les Maures pour sauver son autonomie. Puis en 737, après avoir pris Avignon et égorgé une partie de sa population, les Francs entrèrent en Septimanie. Ils battirent par deux fois les Sarrasins, à Montfrin et sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-Gard. Nîmes subit un sort pire qu`Avignon, les chroniqueurs parlent de têtes coupées, amoncelées en pyramide dans les Arênes. À l`appel du patrice Mauronte, horrifié par les exactions des Francs, les Sarrasins revinrent en alliés à Avignon et Marseille.

    C`est l`historien allemand Karl Ferdinand Werner, qui a considèré que le véritable vaincu de la bataille de Poitiers, est Eudes d`Aquitaine, qui avait appelé Charles à la rescousse contre l`envahisseur maure, et Charles, profitant de son avancée après Poitiers, fait tomber Bordeaux puis, les années suivantes, de nombreuses villes de Provence et de l`actuel Languedoc – Nîmes, Arles, Béziers, Agde, Montpellier.
    Et, la Provence a été en effet, bouleversée par les exactions des troupes de Charles Martel, non seulement contre les troupes arabes, mais aussi contre les populations autochtones, chrétiennes, car, à l`époque, ces régions refusaient l`autorité de Charles, qui voulait les soumettre à tout prix.

    Ces populations surnommaient les troupes franques : les « sauvages austrasiens », menés par le tyran « Martel ». Karl Werner envisage donc que le surnom « Martel-Marteau » puisse venir de là plutôt que de sa technique de combat, à coups d`étriers, contre les musulmans, à Poitiers puis à Narbonne.

    Rappelons-nous que, quelle que soit l`origine de ce surnom, les exactions sur les populations sont des faits historiques dûment constatés par des documents, et donc que le résultat est le même.

    Et, juste pour chatouiller certains egos, je citerai Anatole France, le bien nommé, qui, dans La Vie en fleurs, parlant de la civilisation musulmane (et non arabe), fait dire à l`un de ses personnages : « c`est le jour de la bataille de Poitiers que la science, l`art et la civilisation arabes reculèrent devant la barbarie franque. »

  11. Posté par rmh le

    « il est assez clair qu’un retour massif des immigrés dans leur pays d’origine n’est guère concevable » écrivez-vous.
    En 1962, violant les accords d’Evian, les Algériens ne se sont pas gênés et ont renvoyé près d’un million de Français en France (la valise ou le cercueil, rien que ça !), sans aucune indemnisation pour les biens qu’ils laissaient sur place. Nous renverrons chez eux les immigrés étrangers qui troubleront l’ordre public, pour les Français la loi sera appliquée strictement (pas comme maintenant avec l’indépendantiste à la tête du ministère de la justice).
    Nous voyons actuellement ce qu’il en est de la religion de paix et d’amour, au Niger par exemple, et ce sont ces gens que nous accueillons à bras ouverts en Europe, c’est de la folie et nous en voyons le résultat : dans l’hebdomadaire Le Point un article commençant par la phrase suivante a été publié : « La tuerie de Charlie Hebdo est le début d’une guerre civile, », voilà où nous en sommes après quarante ans avec l’UMP et le PS qui ont saboté la société française.
    Fin mars les Français vont voter et le PS va exploser, l’UMP ne vaudra guère mieux. Moumou 1er sera sans doute dans l’obligation d’organiser des législatives en septembre.

  12. Posté par Vautrin le

    D’accord avec Charles Martel et Anonyme: l’immigration musulmane de peuplement constitue une nuisance culturelle et idéologique, en même temps qu’un danger physique. Néanmoins, il faudrait aussi pouvoir mettre en balance le coût réel de l’immigration – dont celle que j’appelle « immigration de confort »- avec la contribution réelle de l’immigration au PIB. Dommage : les gens de pouvoir cachent soigneusement les données…Si tant est qu’il y en ait de sérieuses. On se refuse à faire des statistique ethniques, et pourtant elles seraient bien utiles – mais dangereuses, probablement, pour les adeptes du remplacement de population. L’observateur peut néanmoins se faire une idée en visitant les locaux de Pôle Emploi (combien de demandeurs et de quelles ethnies au cours de plusieurs visites), de la Caisse d’Allocations familiales (mêmes critères), interroger habilement les travailleurs sociaux, voire -mais là cela pourrait être dangereux- compter le nombre de désœuvrés en âge de travailler dans les cités d’immigration. Je pense qu’une enquête civique, menée discrètement par des citoyens conscients, en respectant des critères rigoureux, pourrait contribuer à évaluer raisonnablement le coût de l’immigration. Quant à son rendement, il serait sans doute plus difficile à évaluer, mais je pense que certains employeurs privés ne rechigneraient pas à donner des informations. L’un des intérêts que présenterait une telle enquête serait de faire comprendre aux citoyens que l’État les spolie en entretenant et accroissant une population allochtone qui menace leur culture et leur vie.

  13. Posté par Anonyme le

    Tout à fait d’accord. Si les immigrants d’origine musulmane veulent être acceptés dans les pays européens, ils doivent s’assimiler à la culture occidentale

  14. Posté par charles Martel 732 le

    Votre thèse est très bien, mais elle passe à côté des préoccupations essentielles de la nation Française et Occidentales actuellement. Pouvoir d’achat, culture et vire.
    Nous ne voulons pas et nous ne voulons plus des musulmans sur notre territoire car ils représentent :
    – une culture différente intransigeante où la femme est l’esclave de l’homme.,
    – une religion de terreur,
    – la guerre,
    Des milliards à dépenser pour des gens qui, in fine, vous tirent dessus, c’est la fable du chien et du chacal.
    La question ne se pose pas de leur intérêt ou pas sur le plan économique. ils n’en ont aucun, depuis que Mahomet a écrit son bouquin de …, le monde arabe a sombré dans l’obscurantisme.
    La réponse des nations occidentales des USA à la Hongrie est dehors !!

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