« Esthétique de la liberté » de Philippe Nemo

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Par Francis Richard.

richardLors de La 33e Université d’été de la nouvelle économie à Aix-en-Provence , fin août 2012, Philippe Nemo avait annoncé la parution de son livre Esthétique de la liberté pour l’automne 2013… Il est enfin paru cet été 2014 et c’est l’essentiel.

En octobre 2011, l’auteur était intervenu, à la demande du Pr Héritier, sur ce thème, dans un séminaire consacré à l’anthropologie de la liberté, qui se tenait à Dogliani dans le Piémont, thème qui avait suscité son intérêt d’abord, « une vraie passion ensuite » :

« Cet angle original s’est révélé fécond pour aborder la question de la valeur des sociétés humaines. »

Le loup et le chien

Dans ce livre très dense, l’auteur reproduit dans son introduction la fable de La Fontaine, Le loup et le chien, qui, mieux que de longs discours, fait le lien entre liberté et beauté et que, comme lui, je ne peux m’empêcher de reproduire in extenso :

Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encor ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.

Philippe Nemo commente : « La fable ne laisse aucun doute: le loup est plus beau que le chien, sa vie est plus brillante, plus prestigieuse. »

Il ajoute : « Le propos du présent ouvrage est de savoir si La Fontaine a raison. Le lien qu’il établit entre liberté et beauté est-il une vérité philosophique permanente et universelle? Beauté et liberté sont-elles dissociables ? »

Beauté et liberté du point de vue anthropologique

Au début de la première partie de son livre, Situation de la beauté et de la liberté dans une anthropologie philosophique, il reformule ces deux questions : « 1) Beauté et liberté sont-elles des réalités « empiriques » ou « transcendantales » ? 2) Sont-elles corrélées entre elles, et avec d’autres idéaux comme le vrai et le bien, ou sont-elles disparates, vouées à être souvent, voire toujours et par principe, en conflit ? ». Et il commence par passer en revue les réponses que leur donnent la tradition naturaliste, la tradition idéaliste et la tradition biblique.

Il montre « qu‘il existe une contradiction massive entre les conceptions philosophiques et bibliques, les unes axées sur la forme, les autres sur l’infini, chacune faisant valoir des aspects différents de la beauté et de la liberté. » Il met surtout en évidence « comment Rome a changé les données du problème en créant un droit de la propriété privée qui a abouti à valoriser plus que jamais auparavant la personne humaine individuelle et ses libres réalisations. »

Les effets anthropologiques de cette création seront immenses et irréversibles. Car les sociétés humaines avaient surtout été holistes jusque-là. Elles le deviennent de moins en moins dès lors.

La pensée occidentale va longtemps hésiter entre deux conceptions : « D’une part, héritant des sciences rationnelles grecques et romaines, elle continuera à explorer les formes de la nature et à estimer qu’il convient de les respecter et de s’y conformer. D’autre part, le christianisme lui suggérera d’envisager le dépassement possible des formes et de souligner les capacités créatrices et réformatrices de Dieu et de l’homme. »

Philippe Nemo évoque alors quelques jalons qui vont lui permettre de construire l’anthropologie philosophique dont il a besoin pour répondre aux deux questions posées. Ces jalons sont Grégoire de Nysse, saint Augustin, la doctrine médiévale des transcendantaux, saint Thomas d’Aquin et Pic de la Mirandole :

« Les chemins de la beauté ne seront ouverts qu’à un homme « inquiet » [sans repos], ayant le sens du mystère, désireux d’explorer toutes les formes sensibles de la nature et de l’art, et de poursuivre le vrai et le bien autant que le beau. S’il doit être en mesure de mener une telle recherche, il devra jouir non seulement de la liberté intérieure chère aux platoniciens et aux mystiques, mais de toutes les libertés qui lui permettront d’agir dans le monde, tant pour le découvrir que pour y imprimer sa marque. »

En complément à ces jalons posés, il fait appel à des auteurs modernes qui apportent leur pierre à cette anthropologie philosophique : à Kant, pour qui « le sublime met l’esprit en mouvement, « l’ébranle », à Proust, qui « professe une foi en l’immortalité de l’âme », foi inclassable, cependant explicite, à Heidegger, pour qui « l’oeuvre d’art est un événement ontologique à part entière », à Gadamer, pour qui « l’oeuvre d’art, loin d’être une projection de la subjectivité humaine, dévoile l’être du monde » et à Castoriadis, qui explique la « haine affirmative du Beau » qui caractérise le communisme, percevant inconsciemment le danger, mortel pour lui, que représente la véritable oeuvre d’art.

Tous ces apports permettent à Philippe Nemo de formuler une réponse aux deux questions posées au début, qu’il résume ainsi, avant de la développer point par point :

« Nous pensons, d’une part, que chaque fois qu’un être humain est témoin de l’apparition du bien, du vrai, du beau et de la liberté, dans le monde empirique, il touche un absolu. À cet être humain, « Dieu vient à l’idée » – pour reprendre, en étendant son sens, la formule d’Emmanuel Levinas. D’autre part, nous pensons que les idéaux de l’esprit qui, logiquement, psychologiquement et socialement, sont disjoints et potentiellement en conflit, convergent en cette transcendance même. »

Peut-être la phrase la plus importante de son développement est-elle celle-ci :

« Pas de charité sans liberté, pas de vérité sans liberté, pas de beauté sans liberté. Par suite, ce quatrième idéal est lié par essence aux trois autres. »

Laideur du totalitarisme

orwell credits Paul Vera-Broadbent (licence creative commons)Dans la deuxième partie d’Esthétique de la liberté, intitulée Laideur de la servitude, trois livres, auxquels se réfère Philippe Nemo, montrent amplement que les totalitarismes, qu’il s’agisse du communisme ou du nazisme, enlaidissent l’homme :

1984 de George Orwell
Les origines du totalitarisme d’Hannah Arendt
La Route de la servitude de Friedrich Hayek

Les totalitarismes ne sont pas les seuls à enlaidir l’homme. Les socialismes le font également, même si c’est à un moindre degré.

Il est trois conceptions de l’intérêt général, selon Philippe Nemo :

– assurer l’ordre public et prélever l’impôt qui le permet (le principe juste serait d’en diviser la charge en parts égales) ;
– assurer les biens et services collectifs (qui sont utiles à tous, mais qui ne peuvent être fournis de manière adéquate par le marché) et de prélever l’impôt pour les financer (la justice veut qu’il soit proportionnel) ;
– réduire les inégalités sociales et répartir les richesses en prélevant l’impôt chez les uns pour donner à d’autres, sans qu’il n’y ait de prestation en contrepartie.

Cette dernière conception est propre aux socialismes. Deux fautes l’entachent :

– c’est une erreur économique: on amoindrit un capital qui ne sera pas reconstitué, avec pour conséquence un appauvrissement à terme de toute la société ;
– c’est une faute morale : en prenant l’argent des uns (pour le donner à d’autres) sans contrepartie, on les vole, tout simplement.

La fiscalité socialiste enlaidit l’homme, parce qu’elle le mutile en le volant de manière permanente.

Dans une troisième partie, intitulée Beauté de l’existence libre, Philippe Nemo fait l’éloge du voyage, symbole de l’existence libre, celle du loup de la fable. Le voyage a en effet bien des vertus :

– il réserve à celui qui s’y adonne des surprises géographiques et des découvertes de sociétés inconnues ;
– il l’oblige à se découvrir lui-même en le faisant abandonner ses habitudes ;
– il lui fait prendre conscience qu’il n’est pas possible d’embrasser le monde d’un seul regard et que sa propre vie est elle-même un voyage, ce dont témoignent la littérature et la vie créatrice des artistes.

Quelle société permet ce voyage, cette existence où la beauté et la liberté s’appellent l’une l’autre ?

Dans nos pays, il subsiste trois modèles de sociétés :

– les traditionalismes : pour eux il existe un ordre naturel dont il ne faut pas s’écarter, ils se défient de l’innovation et de la liberté ;
– les socialismes : pour eux l’ordre social doit être organisé, construit, ils redoutent la liberté individuelle qui pourrait le menacer ;
– les démocraties libérales : pour elles l’ordre social est spontané et la liberté est « une valeur principielle ».

La place de la démocratie libérale

Pour Philippe Nemo, seules les démocraties libérales conduisent à la beauté morale. Pour le démontrer, il passe en revue les vertus naturelles qui, dans de telles sociétés, illustrent cette assertion :

– la justice : la loyauté dans les échanges, le respect de la propriété et des contrats obligent et rendent juste ;
– la véracité : celui qui dit la vérité ne court pas de risques inconsidérés ;
– la libéralité (la bienveillance) : pour donner, il faut avoir ;
– l’esprit de paix : le sort des citoyens dépend de leurs succès et de leurs réussites et non pas de violences faites à autrui ou de faveurs de l’autorité ;
– la tolérance : la liberté n’est pas concevable sans celle d’être différent, ce qui suppose le respect de la différence des autres et celui de sa différence par les autres ;
– la prudence : d’être guidé par les données objectives de la réussite et de l’échec y incite ;
– la tempérance, la force : la responsabilité individuelle incite à les développer.

Dans une société libre, l’homme, bien sûr, prend en compte l’environnement administratif et juridique, respecte les formalités, cultive les relations sociales, mais « il s’intéresse bien plus au travail bien fait, à l’innovation scientifique, technique, aux nouvelles demandes sociales à satisfaire, aux « nouvelles frontières » qui se dessinent à chaque époque ».

Au terme de ce livre, Philippe Nemo ose quelques réflexions au sujet des vertus théologales, foi, espérance, charité. Il dit que la foi et l’espérance vivent peut-être mieux dans une société libre qui, d’une part, reconnaît l’incomplétude du savoir humain et qui, d’autre part, reconnaît le rôle créateur de la liberté humaine. A contrario la charité est incompatible avec les sociétés où la propriété privée et la liberté individuelle sont réduites à une peau de chagrin :

« La charité […] est le fait d’aimer autrui unilatéralement, sans rien exiger de lui en retour, de venir à son secours et de vouloir son bien inconditionnellement. Il est clair qu’elle est usurpée et défigurée par la prétendue solidarité collectiviste prenant la forme d’impôts redistributifs. »

Être charitable avec le bien d’autrui est de fait contradictoire avec le concept même de charité…

Philippe Nemo, dans sa conclusion, évoque la formule de Friedrich Nietzsche selon qui « nous voulons toujours revivre en oeuvre d’art » :

« L’homme doit forger sa vie de telle sorte que, puisqu’elle doit revenir éternellement, elle soit à jamais une oeuvre d’art parfaitement belle. Je crois cette idée de Nietzsche en harmonie avec la doctrine chrétienne des fins dernières qui dit que chaque homme sauvé ressuscitera avec sa pleine et riche personnalité, avec tout ce qu’il a fait de bien dans sa vie. »

Philippe Nemo enfin fait part, dans cette même conclusion, d’une thèse indémontrable à laquelle je souscris :

« Dieu a créé l’homme libre, or le concept même de liberté comporte la création du Nouveau, donc de l’imprévisible. Il faut ainsi admettre, contre saint Augustin et son incompréhensible théorie de la prédestination, qu’en créant l’homme, Dieu a accepté a priori d’être surpris par ce que la liberté humaine créerait. »

Philippe Nemo, Esthétique de la liberté, PUF, 200 pages.

Sur le web

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par KANDEL le

    MERCI Mr Philippe Nemo
    VOICI QUELQUES BIJOUX DONNÉS « EN VRAC » !
    Orwell : Morceaux choisis :
    « La vraie distinction n’est pas entre conservateurs et révolutionnaires mais entre partisans de l’autorité et les partisans de la liberté ».
    « … les relations qu’il y a entre les habitudes de pensée totalitaires et la corruption du langage constituent une question importante qui n’a pas été suffisamment étudiée ».
    « Les intellectuels sont portés au totalitarisme bien plus que les gens ordinaires ».
    « L’attaque consciente et délibérée contre l’honnêteté intellectuelle vient des intellectuels eux-mêmes ».
    « Il se pourrait fort bien qu’on arrive à produire une nouvelle race d’hommes, dénuée de toute aspiration à la liberté, tout comme on pourrait créer une race de vaches sans cornes ».
    George Orwell : LA LIBERTÉ, C’EST LA LIBERTÉ DE DIRE QUE DEUX ET DEUX FONT QUATRE. LORSQUE CELA EST ACCORDÉ, LE RESTE SUIT.

    George Orwell : « Pour croire des choses comme ça, il faut être un intellectuel : nul homme normal ne pourrait être aussi stupide. ».

    George Orwell : « Il est des idées d’une telle absurdité que seuls les intellectuels peuvent y croire. »

    Georges Bernanos : L’intellectuel est si souvent imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel jusqu’à ce qu’il nous ait prouvé le contraire.

    “La civilisation occidentale est la seule qui ait su libérer l’homme de ses illusions et de ses chaînes. “
    “La civilisation occidentale, c’est la civilisation judéo-chrétienne. “
    La seule civilisation qui possède les ingrédients du progrès perpétuel est la civilisation occidentale, avec ses fondements grecs et son étonnante configuration contemporaine (…) La civilisation occidentale estime que nul ne détient la vérité absolue et que la perfection est impossible à atteindre, donc l’homme doit s’efforcer de l’atteindre tout en sachant qu’il n’y arrivera pas. C’est ainsi la seule civilisation qui continue de se développer, qui se réévalue constamment, se corrige et effectue en permanence de nouvelles découvertes (…)

    Il serait temps d’arrêter de culpabiliser nos peuples pour des crimes du passé, dont nous ne sommes ni responsables, ni solidaires, de diaboliser notre Histoire, et nous rendre notre fierté nationale, car la culpabilisation a toujours été, comme l’écrit Sun Tzu, ”une arme de guerre fatale qui permet de vaincre un ennemi devenu hostile à lui-même et ainsi incapable de se défendre.”

    Geert Wilders : Plutôt mourir que renoncer à m’exprimer librement !
    Il n’y a pas de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage.

    I Corinthien 4.7: Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu?

    Proverbes 16.5: Tout cœur hautain est en abomination à l’Eternel ; certes il ne restera pas impuni.

    Oriana Fallaci : Les médiocres du Politiquement Correct nient toujours le mérite. Ils remplacent toujours la qualité par la quantité. Mais c’est la qualité qui meut le monde, mes chers, ce n’est pas la quantité. Le monde avance grâce au peu de gens qui ont des qualités, qui ont de la valeur, qui créent, et non pas grâce à vous qui êtes nombreux et sots. Mais le fait est que lutter consume, fatigue.

    Nietzsche (?) : L’HOMME LIBRE N’EST PAS ENVIEUX, IL ADMIRE CE QUI EST GRAND ET SE RÉJOUIT QUE CELA PUISSE EXISTER.

    L’ÉTONNANTE NAISSANCE DU CHRISTIANISME
    Jésus a été crucifié, les chrétiens persécutés, comment le christianisme a-t-il pu devenir la religion de l’immense Empire romain? Et de l’Occident tout entier?
    Le point avec Jérôme Prieur, co-auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet (interview 22.12.08).
    […] QUEL RÔLE ONT JOUÉ LES MARTYRS DANS LA NAISSANCE DU CHRISTIANISME ?
    Un rôle non négligeable, dans la mesure où l’opinion publique était frappée par ces gens prêts à mourir publiquement et dans d’atroces conditions simplement parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à leurs convictions (il suffisait d’y renoncer pour échapper au martyre).
    On sait aussi par les textes que bien des chrétiens – y compris des femmes dont le statut prenait ainsi un caractère aussi héroïque que celui des hommes – aspiraient délibérément au martyre, le provoquaient afin d’accéder plus vite au Royaume de Dieu, et de témoigner le plus publiquement possible de la foi chrétienne. […]

Et vous, qu'en pensez vous ?

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