UDC : « Des juges étrangers font capoter des traités internationaux »

A la suite du jugement d'aujourd'hui de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), l'accord de Dublin est devenu définitivement un morceau de papier sans aucune valeur. Les juges de Strasbourg interdisent dans les faits à la Suisse de renvoyer en Italie une famille afghane alors que, conformément aux accords de Schengen/Dublin, l'Italie est compétente pour le traitement de cette demande d'asile. Des juges étrangers, qui ont perdu tout contact avec la réalité, décident de plus en plus souvent de la politique d'asile et de la politique à l'égard des étrangers de la Suisse. Cette affaire confirme les conséquences fatales d'une imbrication de plus en plus profonde dans des traités internationaux. Il faut absolument que la Suisse retrouve sa souveraineté, aussi en ce qui concerne l'immigration et le droit d'asile.

La suppression d'un contrôle indépendant des frontières, l'immigration et la subordination à la jurisprudence irréaliste de la CEDH causent des dommages graves à la Suisse. Des juges étrangers se sont aujourd'hui basés sur un accord international pour interdire à la Suisse l'application d'un autre traité international. Cette affaire illustre l'absurdité de la situation dans laquelle s'est mis notre pays.

Ce jugement confirme les craintes que l'UDC exprime depuis de nombreuses années. Si ce jugement entrave, voire empêche d'une manière générale le renvoi de requérants d'asile en Italie, la Suisse doit immédiatement réintroduire les contrôles aux frontières avec son voisin du sud et ordonner le renvoi des requérants directement dans leurs pays d'origine. De plus, l'attractivité que la Suisse exerce sur les requérants d'asile doit être fortement réduite. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a le devoir de revoir sa politique qui a manifestement échoué.

Il est tout aussi urgent de lancer l'initiative populaire "Le droit suisse prime le droit étranger". On ne peut plus accepter que des juges étrangers se référant à une pratique en développement dynamique ignorent les intérêts légitimes de la Suisse qui sont fondés sur des dispositions légales. En invalidant un traité d'Etat sous le prétexte d'un autre accord international, les juges de Strasbourg ont crée un conflit juridique intolérable.

Le jugement de Strasbourg et l'inaptitude des accords Schengen/Dublin, qui imposent à la Suisse la reprise dynamique de droit UE, sont la meilleure preuve que jamais la Suisse ne doit conclure un accord institutionnel avec Bruxelles.

Communiqué UDC, 4 novembre 2014

 

6 commentaires

  1. Posté par Christian Hofer le

    J’ai oublié de noter l’OSAR, entité financée par nos impôts:

    « L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR) salue également le jugement de Strasbourg. Au vu des éléments retenus par les juges, elle appelle à l’arrêt immédiat des renvois des familles vers l’Italie jusqu’à ce que les conditions d’accueil soient améliorées.  »

    En clair, jamais. Lorsque la situation se trouvera sous de meilleures auspices, on fera valoir leur scolarité, la formation des enfants pour les imposer dans notre pays. Comment peut-on se moquer du peuple suisse à ce point?

  2. Posté par Aude le

    C’est exact..Les juges de CEDH pratiquent une idéologie qui n’a plus rien à voir avec la Justice telle que conçue. Si ce n’est pour un regroupement familial évoqué pour un multirécidiviste..c’est alors des structures insuffisantes pour accueillir correctement des familles nombreuses, en Italie. Sommant, sans en avoir l’air, la Suisse d’accueillir ces familles nombreuses.(grâce aussi à la diligence sans faille de l’EPER),
    Ils sont, semble-t-il, bien informés quant aux soins bien particuliers accordées à une autre famille tristement célèbre pour en avoir profité largement.
    Ce qui devient inquiétant est que la Suisse se montre si avare en matière de politique familiale avec ses propres ressortissants et devient plus que généreuse envers les nouveaux arrivants.
    Il y a là, un déséquilibre patent..que les Suisses en leur majorité ne sauraient plus accepter.

  3. Posté par Christian Hofer le

    D’autres éléments intéressants ici pour savoir qui soutient ces Afghans:

    L’Entraide protestante suisse (EPER), qui défend la famille, s’est réjouie de cette décision «favorable aux personnes vulnérables».

    Et comme vous devez le savoir, ils ont 6 enfants qui resteront à notre charge, donc au total 8 personnes:

    « La Suisse voulait renvoyer vers l’Italie un couple afghan et ses six enfants, mais la Cour européenne lui a donné tort. »
    http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Une-famille-afghane-gagne-contre-la-Suisse-24266124
    Lorsque vous vous lèverez demain matin pour aller bosser, pensez bien à cette Entraide protestante suisse qui n’a de suisse que le nom.

  4. Posté par Sergio Morosoli le

    C’est Ubu qui a sonné à notre porte. Résultat, la gauche et toutes ses officines proréfugié s’auto- congratulent. Quelle réussite ! L’UDC peut pavoiser aussi, elle se trouve confortée dans ses théories, car la réalité dépasse la fiction. Les perdants, ce sont les Suisses qui vivent parce qu’ils travaillent.

  5. Posté par Pierre Cocasse le

    la CEDH est une saloperie, point barre ! Nous ne sommes pas dans l’UE, il faudrait que le Burhalter respecte en priorité les citoyens Suisse et défende la souveraineté de la Suisse : on se demande comment les conseillers fédéraux peuvent-ils bafouer la constitution ?! …il est urgent de signer l’initiative « Le droit suisse prime le droit étranger ».

  6. Posté par Jean-Francois Morf le

    Les mêmes juges qui sont en train d’introduire gentiment la sharia en Europe?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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