Le lait tue : la nouvelle salade médiatique de la fausse science ignare et arrogante

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD
Médecin, Pédopsychiatre

 

À lire le Huffington Post, propagandiste gauchisant de la désinformation, on remarque ce titre provocateur  : "Le lait présenterait un danger pour les adultes ? Une étude suédoise jette le trouble". Le mode conditionnel signifie que le rédacteur n'en sait rien et qu'il ne peut fournir aucune preuve de ce qu'il avance. L'important est que le journaleux de service puisse "jeter le trouble" dans les esprits simples.

On lit : "Le lait serait-il néfaste lorsque bu en grande quantité par des personnes vieillissantes ?" Cette fois, le mode conditionnel est inscrit dans une interrogation, en forme de demi-mensonge, pour continuer à "faire du papier". Ainsi : "Une étude suédoise jette le trouble sur ses bienfaits couramment vantés pour les adultes, mais les auteurs appellent à accueillir leurs observations avec "prudence".

En quoi la notion de la plus élémentaire "prudence" en matière éditoriale, ou même la vérification du bien fondé de l'information, peut-elle concerner le Post de la désinformation continue ? La notion de vérité de l'information, ou même d'utilité de l'information, n'a pas de lien logique avec la recherche d'une audience par le recours à la méthode habituelle de la peur et du scandale.

"Nos résultats pourraient remettre en cause la validité des recommandations" à consommer du lait pour prévenir les fractures liées à l'ostéoporose - maladie à l'origine d'une fragilisation osseuse chez les personnes âgées - relèvent les chercheurs de l'université d'Uppsala, en Suède, qui signent ces travaux.

Selon la méthode scientifique, les preuves irréfutables non pas "pourraient",mais doivent "remettre en cause la validité des recommandations" officielles en matière de santé. C'est pourquoi l'absence habituelle de preuves irréfutables dans le domaine despseudo-sciences en forme d'obscurantisme scientiste ne sert qu'à amuser la galerie pour continuer à tromper les gens simples. Le latin : Post hoc, ergo propter hoc (ce qui signifie : ce qui fait suite à cela est donc à cause de cela) indique l'erreur commune de vouloir prendre pour la cause ce qui n'est qu'un fait concomitant (associé) ou un fait précédent, mais sans lien de cause à effet.

Cette étude"suédoise qui jette le trouble", publiée dans The British Medical Journal, et qui "se base sur "l'analyse des données" recueillies dans le cadre du suivi d'un groupe large d'individus sur plusieurs années" présente en apparence, dit-on, des "résultats contradictoires". Le problème est que l'on met en avant des pseudo-données d'observations alors que "l'analyse des données" manque de méthodologie scientifique.

C'est pourquoi cette étude"suédoise qui jette le trouble" doit "être interprétée avec prudence" nous dit-on car "il s'agit d'un travail "d'observation" qui mériterait d'être confirmé". Par qui, comment, pourquoi ? Nul ne le sait ! On a questionné environ 60.000 femmes de 39 à 74 ans, sur les habitudes alimentaires et de vie dans le cadre du dépistage du cancer du sein et 45.000 hommes de 45 à 79 ans.

"Les quantités de lait bu quotidiennement ont été quantifiées : entre moins d'un verre, un à deux verres, deux à trois verres et plus de trois verres. Les quantités de lait fermenté (le yaourt) et de fromage consommés ont été prises en compte". Vous comprenez que seule la "quantification" donne une apparence scientifique et perme d'usurper le qualificatif de recherche scientifique !

"Les chercheurs ont cherché à savoir si pouvait être établi un lien statistique entre la quantité de lait et de produits laitiers consommés et la survenue de fractures de la hanche, ainsi que la survenue de décès".

Voilà pourquoi la pseudo-science veut insinuer l'idée faussement scientifique que "le lait tue" et aussi "pourquoi votre fille est muette" ! On a ainsi incriminé une forme de "marketing habile" des industriels pour faire peur aux gens par la "méthode de dénigrement du lait" pour assurer la promotion des laits végétaux.

Fabien Gruhier de L'Obs cite le Pr Patrick Tounian, de la Société française de Pédiatrie, qui dénonce "les boissons végétales infligées à des enfants en bas âge par des parents doctrinaires anti-lait, avec des effets sanitaires désastreux de ces produits qui ne contiennent aucun des nutriments indispensables aux enfants". Des industriels proposent à la consommation, par des publicités mensongères, des "laits" qui n'en sont pas comme des "laits de soja, d'amande, ou même de noix de coco".

Les résultats de ces pseudo-études, "en apparence contradictoire avec l'image bienfaitrice du lait, font croire que les femmes absorbant plus de trois verres de lait par jour "paraissent" plus enclines à souffrir de fractures et à décéder". Je voudrais bien savoir ce qui arrive réellement à ces femmes qui "paraissent" plus "enclines à décéder" que les autres femmes âgées. Ainsi, "les femmes qui consomment trois verres ou plus de lait par jour ont un "risque relatif" de décès "de 90% plus élevé" et un risque (certain ?) de fracture de la hanche "de 60% plus élevé" par rapport à celles qui boivent moins d'un verre par jour", explique à l'AFP, le Pr Karl Michaelsson, principal signataire de l'étude. Évidemment, on ne sait rien des conditions de comportement alimentaire, de vie, de milieu, de santé, d'hérédité, de consommation alcoolo-tabagique et de viande rouge, ni des conduites à risques vis-à-vis des drogues et de la sexualité…

Et le Huffington Post continue : "Les femmes qui consomment beaucoup de fromage et produits à base de lait fermenté ont un taux de mortalité et fracture plus faible que celles qui en prennent peu", observent les chercheurs. L'analyse tient de l'observation et "aucune relation de cause à effet" n'a été formellement démontrée". Comprenne qui pourra à ce "résultat reconnu pour ce qu'il est : le vide, le creux".

Abraham Kaplan, dans "The Conduct of inquiry" a indiqué : "Dans les sciences du comportement, on voit des chercheurs qui, dans leur quête désespérée d'un statut de scientifique, donnent l'impression qu'ils n'accordent aucune importance à ce qu'ils font, du moment qu'ils le font dans les règles. Le contenu disparaît au profit de la forme. Et s'en vient le cercle vicieux. Lorsque le résultat est reconnu pour ce qu'il est - le vide, le creux - alors on interprète l'échec comme un signe qu'il faut encore et toujours plus de méthodologie, de meilleure méthodologie. Peut-être que si les chercheurs en sciences sociales n'essayaient pas à toutes forces de se donner des airs de scientificité, leur travail n'en serait que meilleur, méthodologiquement parlant !"

Toujours dans le Huffington Post : "Pour les hommes, le lien statistique entre grande quantité de lait consommé et risque de décès est également observé mais "de manière moins prononcée". Ben voyons !

"Mais les scientifiques suédois avancent une "hypothèse" (c'est-à-dire non prouvée) pour expliquer "l'éventuel" effet néfaste (c'est-à-dire non prouvé) du lait à haute dose chez les adultes…

"Le D-galactose pourrait jouer un rôle (c'est-à-dire non prouvé) dans le "stress oxydant" des cellules et l'inflammation des tissus : des expériences (lesquelles ?) ont montré que ce produit injecté (pourquoi, comment ?) chez des souris accélérait le vieillissement (comment qualifier scientifiquement le prétendu vieillissement chez des souris maltraitées en laboratoire ?).

"Il "pourrait" y avoir un lien avec le lactose et le galactose contenus dans le lait (…) mais une telle "relation de cause à effet" doit encore (c'est-à-dire toujours plus de la même chose "reconnu pour ce qu'elle est : le vide, le creux") être l'objet d'expérimentations" (c'est-à-dire non prouvée), souligne l'équipe suédoise.

Selon la diététicienne et nutritionniste britannique Gaynor Bussell : "On ne peut pas tirer une conclusion sur une relation de cause à effet, car il se peut qu'il y ait un autre facteur difficile à identifier qui va de pair avec la consommation de lait et qui provoque mortalité accrue et fractures".

Publié par Fabien Gruhier de L'Obs sous le titre : "Le lait est-il bon ou mauvais pour la santé ?", on peut lire que "Recommandé aux enfants, déconseillé aux adultes, il "provoquerait" allergies et maladies. Sa consommation est en baisse. Au grand dam des producteurs". Et de citer le Pr Jean-Michel Lecerf, de l'Institut Pasteur de Lille : "Le lait n'est pas un aliment comme les autres, il cristallise toutes les passions et peurs alimentaires", au point d'être "l'objet de nombreux refus irrationnels, même s'il est démontré qu'une consommation normale de produits laitiers est globalement favorable à la santé".

L'Obs évoque la croissance des tumeurs cancéreuses : "Les facteurs de croissance des produits laitiers… subsistent dans les fromages fermentés… Ils conservent leur activité biologique et sont ainsi absorbés par des adultes qui n'ont plus aucun besoin de grandir, ni de différencier leurs cellules. D'où la question de (certains) chercheurs : ces facteurs de croissance ne risquent-ils pas, "le cas échéant", de faire croître les tumeurs cancéreuses ?" Notez bien l'analogie hasardeuse entre "les facteurs de croissance"sur le plan somatique de l'organisme sain dans son entier et "les facteurs de croissance" des cellules cancéreuses.

La consommation de lait serait plus dangereuse que la consommation alcoolo-tabagique et même que les conduites à risques vis-à-vis des drogues. On lit : "La chose est malheureusement avérée (c'est-à-dire prouvée)depuis 2012, au moins en ce qui concerne le cancer de la prostate, lequel frappe statistiquement davantage les hommes restés grands buveurs de lait jusqu'à l'âge mûr. Dans son rapport de 2012, à propos du principal suspect, le facteur de croissance dit "IGF-1", l'Anses concluait que sa "contribution au risque de cancer, si elle existe, est faible". En clair : La chose est malheureusement avérée (c'est-à-dire prouvée) mais l'Anses ne sait même pas si elle existe (c'est-à-dire non prouvée).

Et Fabien Gruhier de L'Obs de nous faire peur avec ce"résultat est reconnu pour ce qu'il est, le vide, le creux" : "Voici qui n'est guère rassurant quand on sait que, actuellement, l'Agence refuse de communiquer toute nouvelle conclusion actualisée concernant les produits laitiers, leurs avantages et leurs inconvénients".

C'est pourquoi l'Agence fait partie du complot avec les producteurs de produits laitiers…

 

Ainsi : "Le risque de cancer n'est pas seul en cause et certains "suspectent" la consommation laitière de favoriser ou d'aggraver des affections variées, depuis la migraine jusqu'à la maladie de Parkinson, en passant par les rhumatismes". Et pourquoi pas la paresse au travail et les maladies mentales ?

"On a aussi remarqué que la Finlande, premier consommateur de lait au monde, détient aussi le record du diabète de type 1". Évidemment, on ne dit rien sur les causes connues du "diabète de type 1" ni sur les personnes physiques qui seraient les"consommateurs de lait". En réalité, ce serait la Finlande qui serait un pays malade car le "premier consommateur de lait au monde". Non pas le "premier consommateur de vin ou de bière au monde", mais de lait : sous quelle forme ? Quelle est la responsabilité statistique de l'industrie de la transformation du lait dans le fait que "la Finlande est premier consommateur de lait au monde ?"

On ne le saura pas ! Le résultat de tout cela est digne des bavardages de la télé ou des discussions du café du commerce : "il est reconnu pour ce qu'il est, le vide, le creux".

Comment ne pas citer le grand Molière, dans le "Malade imaginaire" (Sc. 10, acte III Toinette, en médecin. Argan, Béralde) ? Et où le thème du "poumon" est remplacé avantageusement par "le lait".

"Je vois bien que vous ne me connaissez pas encore. Qui est votre médecin ?

ARGAN. — Monsieur Purgon.

TOINETTE, — Cet homme-là n'est point écrit sur mes tablettes entre les grands médecins. De quoi dit-il que vous êtes malade ?

ARGAN. — Il dit que c'est du foie, et d'autres disent que c'est de la rate.

TOINETTE. — Ce sont tous des ignorants. C'est du lait que vous êtes malade.

ARGAN. —  Du lait ?

TOINETTE. —  Oui. Que sentez-vous ?

ARGAN. — Je sens de temps en temps des douleurs de tête.

TOINETTE. — Justement, le lait.

ARGAN. — Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux.

TOINETTE. — Le lait.

ARGAN. — J'ai quelquefois des maux de cœur.

TOINETTE. — Le lait.

ARGAN. — Je sens parfois des lassitudes par tous les membres.

TOINETTE. — Le lait.

ARGAN. — Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c'était des coliques.

TOINETTE. — Le lait. Vous avez appétit à ce que vous mangez ?

ARGAN. — Oui, Monsieur.

TOINETTE. — Le lait. Vous aimez à boire un peu de vin ?

ARGAN. — Oui, Monsieur.

TOINETTE. — Le lait. Il vous prend un petit sommeil après le repas et vous êtes bien aise de dormir ?

ARGAN. — Oui, Monsieur.

TOINETTE. — Le lait, le lait, vous dis-je. Que vous ordonne votre médecin pour votre nourriture ?

ARGAN. — Il m'ordonne du potage.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN. — De la volaille.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN. — Du veau.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN. — Des bouillons.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN. — Des œufs frais.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN. — Et, le soir, de petits pruneaux pour lâcher (relâcher) le ventre.

TOINETTE. — Ignorant !

ARGAN, — Et surtout de boire mon vin fort trempé.

TOINETTE. — Ignorantus, ignoranta, ignorantum".

Encore merci, monsieur Molière !

Thierry Ferjeux Michaud- Nérard, 3 novembre 2014

7 commentaires

  1. Posté par sigismond le

    Anne Lauwaert : « Le lait de vache n’est pas un aliment destiné aux humains il sert à transformer un veau de 50kg en une vache de 500kg en 6 mois. » Tout ceci me fait penser à certaines politiciennes de Genève qui trainent ou trainaient leurs sabots dans les Tpg, le social, la mairie etc. C’est vrai que l’abondance de gras finit par supplanter les neurones et chaque jours qui passe nous en apporte les preuves.

  2. Posté par Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard le

    Le lait ne laisse donc personne indifférent et il n’y a pas lieu de se référer aux propos médiatico-publicistes répétés du sieur Henri Joyeux pour refuser de « penser par soi-même ». Si la Suisse est aussi le digne « pays du lait, de la crème si célèbre de Fribourg, et du Gruyère », entre autres fromages es qualité, il n’y a sûrement aucun mal à cela, ni aucun lobby maléfique. Seuls les artificiels newyorkais, pourtant si obèses et intoxiqués par la néfaste-food, vivent dans la peur de mourir trop gras « à cause des laitages ».

  3. Posté par Pierre H. le

    Peter Bishop : « Je vous invite à regarder les conférences du Pr Henri Joyeux, entre autres. »
    ——
    Je vous invite à lire le livre « The Raw Truth About Milk » du Dr William Cambell Douglas qui dit tout le contraire !

  4. Posté par Peter Bishop le

    Monsieur, 2 choses :
    – Que l’article du post soit dramatiquement mauvais, c’est une chose ;
    – Utiliser un mauvais article pour décrédibiliser les arguments en est une autre.
    La propagande nous incitant à boire du lait de vache dans des quantité toujours plus élevée (lait+yahourt, etc…) est évidemment le fait de lobi très puissant et ne pas le voir c’est être très naïf.
    De nombreux médecins et chercheurs s’élèvent contre la consommation du lait de vache qui, comme le dit Anne Lauwaert, n’est pas fait pour l’être humain.
    Je vous invite à regarder les conférences du Pr Henri Joyeux, entre autres.

  5. Posté par Pierre H. le

    Anne Lauwaert : « Le lait de vache n’est pas un aliment destiné aux humains il sert à transformer un veau de 50kg en une vache de 500kg en 6 mois. »

    Oui, j’ai souvent lu cette assertion mais je n’ai jamais trouvé aucune étude scientifique sérieuse qui la confirme ! Aussi, j’ai entendu dire que l’espèce humaine est la seule qui boit le lait d’une autre espèce ce qui est faux car mon chat ne boit que du lait de vache et refuse l’eau et mon chien boit du lait de vache coupé avec de l’eau. Le plus marrant est que ceux qui prétendent ça prétendent aussi que le lait de chèvre, lui, est bon pour les humains, à croire que les chèvres sont, elles, des êtres humains. Et le lait de chèvre, lui, n’est-il pas fait pour transformer un cabri de 20 kg en une chèvre adulte de 120 kg ?? Personnellement je pense que le lait est devenu un problème pour les tubes digestifs humains depuis la pasteurisation et surtout l’homogénéisation (quand on sait le procédé utilisé !!)
    En Somalie, les bergers ne mangent pratiquement rien d’autre que du lait de chamelle. Il est habituel d’en consommer environ 5 litres et demi par jour. Cela correspond à 500 grammes de beurre (le lait de chamelle est beaucoup plus gras que le lait de vache). Pour les Masai, qui vivent au Kenya, les légumes et les fibres sont bons pour les vaches. Ils boivent presque deux litres de lait de zébu par jour (et soit dit en passant, les taux de cholestérol des Masai sont les parmi les plus bas du monde, soit environ la moitié du taux de cholestérol de l’Américain moyen).

    Anne Lauwaert : « Mais on sait qu’il y a des campagne de presse pour inciter les consommateurs à boire du lait pour que les paysans puissent en vendre … ça ce n’est pas une raison honnête. »

    Qui est « on » ? Le lobby du soja ? Le lobby végétarien ou végétalien ?

  6. Posté par Anne Lauwaert le

    Il y a des gens qui sont « allergiques » au lait ou qui ne le digèrent pas.
    (Moi, pas exemple, depuis toute petite, la simple odeur du lait m’a toujours fait vomir…par contre aucun problème avec yaourt ou fromage)
    Il ne serait pas étonnant qu’avec l’âge chez certaines personnes le système digestif devienne plus délicat. D’autres sans doute pourraient trouver dans le lait « leur » aliment complet. Cela dépend des personnes. Et oui la migraine peur être causée par la mauvaise digestion. Et oui le lait peut être un aliment trop riche.
    D’autres n’ont aucun problème dès que le lait a fermenté comme avec les yaourts ou les fromages.
    Le lait de vache n’est pas un aliment destiné aux humains il sert à transformer un veau de 50kg en une vache de 500kg en 6 mois.
    Comme avec tous les aliments il y a du pour et du contre – de nombreux légumes sont toxiques à forte dose – il faut donc consommer de tout avec modération et selon comment on se sent soi-même.
    Mais on sait qu’il y a des campagne de presse pour inciter les consommateurs à boire du lait pour que les paysans puissent en vendre … ça ce n’est pas une raison honnête.
    Toujours est-il que si les enfants des bidonvilles pouvaient recevoir une tasse de lait par jour ils seraient au paradis. Au lieu d’envoyer dans le Tiers Monde de l’argent dont on ne sait pas à quoi il servira, peut-être à acheter des armes, ne serait-il pas plus efficace d’aller sur place aider l’agriculture et l’élevage ? Comme le dit le Fond Koweitien : aider les gens à s’aider eux-mêmes.
    De là à construire des usines à lait avec des fermes-1000-vaches… non… D’abord le respect des animaux ensuite accepter ce qu’ils nous donnent mais sans les transformer en esclaves. Et pas non plus prendre pour argent content ce qu’on lit dans la presse, mais écouter les réactions/besoins de son propre corps.

  7. Posté par pierre frankenhauser le

    Le lait ne tue pas plus que l’imbécilité. On devrait condamner ces bobets à une horrible torture, par empoisonnement: boire 1-2 verres de lait chaque jour. Ainsi, ils pourraient se convaincre qu’il n’en rien.

    Gag archi nul: après avoir fait leur dents de lait, ils ont une dent contre le lait.
    Là, ils ne risqueraient pas de mourir de rire, ni du fait d’avoir bu du lait.

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