Bex est totalement dépassé par ses trafics de drogues

NDR: A noter que l'article évite soigneusement de parler de l'origine des dealers.

«Et si vous repoussiez ces dealers vers Monthey?» «Pourquoi ne pas autoriser le trafic dans une rue donnée?» «Est-ce que la population bellerine doit s’organiser en milices?» Jeudi soir, plus de 400 habitants ont tenté d’esquisser les solutions les plus variées au problème qui touche le village de Bex: le deal de rue.

Code de procédure pénal laxiste, bonne organisation des dealers, ressources insuffisantes, banalisation des sanctions, prévenus relaxés faute de place dans les prisons: le ton était loin d’être au triomphalisme.

Source via Suzy Desouche

4 commentaires

  1. Posté par MOREL Bernard le

    Faites quelque chose pour les enfants, pas normal qu’ils se tiennent vers les collèges.
    Ras le bol aussi: gare de Bex des dizaines sur les quais.

  2. Posté par Andrea le

    S’il y a offre, c’est qu’il y a demande.
    Que dire des acheteur de drogues et la banalisation que l’on fait de leur usage?
    Si les sanctions sont prises à la légère par les dealers, les acheteurs, eux, devraient y être plus sensibles.
    Ne nous voilons pas la face; effectivement les dealeur dans la rue ne sont manifestement pas originaires de la vallée du Rohne, les raison de leur présence ici et les modalités de leur arrivée doivent certes faire l’objet de fermes résolutions, toutefois il est génaralement accepté que chez nous des gens fassent allègrement usage de drogues à titre de loisir.
    Ces gens, ne sont pas forcement des jeunes rappeurs à casquette en rupture avec leur vie. Observez les voitures ou les passants qui répondent aux appels des dealeurs, ce sont souvent des adultes apparemment bien portants et « intégrés à la société ». Ces gens ont un travail, une vie sociale normale. Si l’on adoptait des sanctions stricte sur eux, comme un ou deux jours de prison ferme dès la première interpellation pour achat de drogues, ils auraient bien plus à perdre que les dealeurs.
    Devoir expliquer à son entourage les raisons d’un sejour en prison, voir son casier judiciaire entaché de cela, devrait en rendre frileu plus d’un.
    Réduir la demande, aura forcement un impact sur l’offre.

  3. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Laissez-moi donc vous raconter… il y a quelques années j’ai été engagé en tant que surveillant dans une salle de jeux qui avait été fermée plusieurs mois pour cause de trafic de drogue. Le chef de la brigade des mineurs m’a raconté qu’on aurait même pu l’accuser de complicité ouverte. Devenu responsable de cette salle, je devais être particulièrement vigilant. elle était fréquentée par des gens de tous les coins du monde, dont par exemple le fils d’un haut dignitaire libyen.
    En face de cette salle il y avait un petit kiosque de la loterie romande. Autour duquel, chaque nuit, peut-être agglutine une troupe de gens à la peau sombre dont les activités ne laissaient guère planer le doute. je dis « peau son ombre » comme j’aurais pu dire « pas blanc », dans tous les cas je serais traité de raciste par les oies vertes… je suis allé à la rencontre de cette clique et lui ai tenu à peu près ce langage : « comme vous n’êtes pas ici pour attendre l’autobus, je suis fondé de croire que vous faites autre chose. Vous êtes bienvenus dans ma salle, pour autant que vous y entriez blancs. Faute de quoi vous aurez affaire à moi! » ceci formulé sur un ton qui leur laissait présager le pire.
    En marge de cette activité, j’ai quelques anecdotes à raconter. Celle par exemple où je menace un type de le balancer au lac depuis un petit avion et avec 5 kg de ciment aux pieds. Ou bien celle du Guinéen qui m’a avoué être venu en Suisse pour épouser une riche blanche et ne plus avoir besoin de travailler.
    Notez que je ne me suis jamais montré hargneux ni méprisant. Et si j’ai fait coffrer un type, c’était pour vol. Le croisant, après sa libération (au bout de 15 jours ), je n’ai pas changé de trottoir. Il m’a interpellé « salaud »! je lui alors demandé s’il trouvait normal que je le laisse dépouiller mes clients. Il demeura coi, affaire classée.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.