ONU : «quoi qu’on fasse, les migrants continueront à arriver »

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Laisser mourir des migrants aux frontières de l’Europe simplement parce que leur statut administratif n’est pas à jour, c’est faire preuve d’un manque total de considération pour la valeur de la vie humaine, a déclaré le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les droits des migrants, François Crépeau[juriste canadien NDLR].

Dans un communiqué publié le 30 octobre, il a demandé au gouvernement britannique de revenir sur sa décision de ne plus soutenir les opérations de sauvetage des migrants en Méditerranée.

« Les migrants sont des êtres humains et ils ont des droits comme nous [voir encadré ci dessous NDLR]» a déclaré François Crépeau. « C’est effroyable de tabler sur une augmentation du nombre de morts pour dissuader des migrants potentiels et des demandeurs d’asile de risquer la traversée. Cela revient à dire : Laissons-les mourir car c’est un bon moyen de dissuasion ».

« On ne peut pas verrouiller les frontières internationales, et quoiqu’on fasse, les migrants continueront à arriver » a ajouté le Rapporteur Spécial.

Pour lui, la solution réside dans une ouverture contrôlée de l’immigration afin notamment de fournir une main-d’œuvre bon marché a certains secteurs économiques qui en ont cruellement besoin tels que l’agriculture ou le bâtiment. Par ailleurs, une approche concertée doit être adoptée par l’ensemble des pays d’Europe face au nombre croissant de demandeurs d’asile arrivant des zones de conflit.

ONU

Rappel : Pour Francois Crépeau : « la souveraineté territoriale ne devrait jamais être un obstacle permanent à la migration »Relire via FDesouche

6 commentaires

  1. Posté par Consterne le

    Il y a une dizaine d’années, l’ONU a décidé qu’environ 150 millions d’africains devaient immigrer en Europe. Cela a été dit explicitement et ne devrait surprendre personne. Ou l’on accepte cette invasion, ou on la refuse et on prend les mesures adéquates.

  2. Posté par Vautrin le

    D’accord avec les commentateurs. Les migrants laissent leur pays en jachère, donc refusent de faire quelque effort pour le développer. Aussi n’est-il pas trop réaliste de vouloir encore et toujours faire de « l’aide au développement » ; elle a englouti des milliards, depuis les indépendances, sans résultat probant. Je l’ai constaté de visu, ayant séjourné dix-huit ans en Afrique : tant que les coopérants sont là, il se crée des bulles de développement en des lieux très circonscrits et sur des projets très spécifiques. Et ensuite, lorsque le projet a pris son rythme de croisière, on le remet aux autochtones, et peu de temps après il tombe en déshérence, puis se ruine. Je ne connais guère de pays où ce phénomène n’ait pas lieu. Sans doute d’énormes blocages sociologiques pourraient-ils expliquer cela. Quoi qu’il en soit, les pays « aidés » d’Afrique ne décollent pas. Non seulement l’aide est inefficace, mais encore elle génère une apathie terrible : puisque l’argent afflue et que d’autres peuvent opérer à notre place, pourquoi se casser la tête à travailler ? On comprend, alors, que les populations vivent dans la gêne et qu’elles trouvent commode de pratiquer une émigration de confort et non une émigration de travail. Pourquoi pas, puisqu’il y a « le social » dans des pays comme la France et partout en Europe à des degrés divers ? Or les pays d’Europe qui connaissent le chômage endémique et la crise économique ne peuvent plus accueillir cette immigration de confort, extrêmement coûteuse et génératrice de clivages dangereux.C’est pourquoi, tôt ou tard, ils devront fermer leurs frontières, que cela plaise ou non au « machin » onusien. Et peut-être, même, placer les pays « aidés » sous tutelle.

  3. Posté par Palador le

    C’est avec ce genre de discours que l’Europe participe d’elle même à sa propre invasion, voire sont long suicide. Face à ce chantage humanitaire, nous ne devons rien faire et rester passif, honteux et plein de culpabilité. Ces gens se mettent à 500 sur un bateau qui ne peut en contenir que 200, ils traversent la mer sur des rafiots pourris vendus ou loués par des passeurs sans scrupules, certains migrants sabotent leur embarcation à l’approche des côtes pour être surs d’être secourus et quelques uns et c’est dramatique, meurent noyés. Mais à qui la faute face à ce drame ? Aux passeurs ? au programme « mare nostrum » à tout ces dirigeants européens et droits de l’hommistes qui font tout pour les attirer ici ? Il faut que les principaux responsables prennent leur responsabilité et fassent comprendre à tout ces migrants qu’ils n’ont aucun avenir en Europe, si ce n’est celui de finir dans des centres d’asile surpeuplés. Il faut notamment augmenter l’aide au développement, ces gens ont un pays, une patrie, c’est là qu’ils doivent vivre, ces immenses déplacements de population ne sont plus tenables à l’avenir. Autant pour eux que pour nous.

  4. Posté par KANDEL le

    ONU : «quoi qu’on fasse, les migrants continueront à arriver »
    FAUX, si les migrants potentiels savaient qu’ils seront ramenés « en Afrique, en terre musulmane » à coup sûr s’ils sont interceptés par les autorités, l’invasion de l’Europe prendrait fin car tout se sait très rapidement de nos jours.
    Comme le manque de fermeté et de détermination de nos autorités est connu, les migrants se pressent aux multiples portillons de cette Europe poreuse.

  5. Posté par Aude le

    Voici encore les lèche-bottes du mondialisme économique.
    Que ce Mr.Crépeau les prenne chez lui. De quel droit oblige-t-il les nations à prendre encore et encore des migrants quittant en masse leur terre natale..qui peu à peu restera en jachère pour surpeupler les villes européennes.
    Observez tous ces machins bureaucratiques grassement payés: la Cour Européenne des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, l’ONU. toutes les ONG, les bobos-gaucho internationaux, et toutes les officines anti-trucs tous payés par les contribuables. Ils ont l’infâme culot d’imposer à ceux-ci l’inacceptable.
    Mise à part, les réfugiés de guerre, nul n’est en obligation de recevoir des migrants..parce que ceux-ci en ont décidé ainsi.
    Envoyez-moi tous ces pré-cités au diable.mettons-les au chômage..et ignorons-les. Reprenons sans plus attendre le droit souverain de chaque nation, sans interférence aucune de qui que ce soit. Des traités entre nations suffiront.
    Tout cela pourra-t-il se réaliser dans la paix..j’en doute..Le prix à payer sera lourd..Cependant la liberté n’est jamais trop cher payée.

  6. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Il est génial le rapporteur Crépeau! D’ici qu’il soit nobélisé pour l’invention du compas à volutes il n’y a qu’un pas! Comment n’y avait-on pas pensé? Il suffit de réguler! Que dis-je? De réguler la fourniture de main d’oeuvre bon marché! Et comment réguler? En laissant mourir de l’humaine main d’oeuvre bon marché?

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