Philippe Roch, partisan d’Ecopop, appelle à la démission d’Alain Berset

RTS Le journal du matin du 27.10.14
"J'estime qu'un conseiller fédéral qui porte un tel jugement sur la population n'a pas sa place au Conseil Fédéral"

17 commentaires

  1. Posté par Palador le

    On voit bien que ce journaliste d’après les questions qu’il pose est le pur produit europhile et formaté des ces grandes écoles alliées du monde médiatique dont le but est de fabriquer à la chaine les bons petits soldats de l’économie de demain.

  2. Posté par andrea le

    Des excuses ou démission.
    Absolument!

  3. Posté par Aude le

    Suite à cet entretien qui m’a fait bondir, j’en arrive à la réflexion suivante :
    Que restera-t-il dans notre histoire nationale de ce personnage journaliste…rien…une feuille qui vole au vent d’automne, une feuille au vent mauvais..
    Que restera-t-il de Philippe Roch dans notre histoire nationale…beaucoup…infiniment. Combien s’est-il battu face à la horde des lobbies économiques pour la protection et la promotion de l’environnement. Je me souviens, oui je me souviens de ses justes colères, de ses actions, de ses convictions. Il a servi la collectivité à sa juste mesure et plus encore.
    Oui, lui comme d’autres, à l’instar de Franz Weber, font partie de notre histoire, de notre patrimoine. Quant à ces petits morveux de journalistes qui se réduisent à ne penser qu’à leur petite carrière..qui n’auront jamais bougé le petit doigt pour la collectivité, se limitant à ridiculiser, à se borner à des remarques acerbes..qui en parlera dans 5-10 ans? Ils seront si vite ignorés qu’on en oubliera leur banal passage sur les ondes.
    Ne devient pas célèbre qui le veut…mais qui le peut!!!

  4. Posté par Michel Sommer le

    L’initiative Ecopop montre à quel point certains Suisses peuvent être égoïstes et ne penser qu’à leurs propres intérêts sous couvert d’écologie. Imaginer une seule seconde que limiter l’immigration en Suisse allait changer la face du monde relève soit d’une naïveté exacerbée des initiants, soit – ce que je considérerais comme beaucoup plus grave – de faire de l’écologie non pas un art de vivre sur une terre de toute façon condamnée à disparaître mais d’un moyen de conquérir le pouvoir avec toutes les dérives qui pourront en résulter. Ce sera donc un non à ce texte.

  5. Posté par pierre frankenhauser le

    De nombreux élus se gargarisent à longueur d’année avec le terme « développement durable », alors que, si j’ai bien compris, c’est à peu près ce que propose cette initiative salvatrice. On dirait que pour ces personnes, c’est juste un terme à la mode à placer dans une phrase.

    En ce qui concerne à présent le petit journaleux dressé comme un brave petit toutou à essayer décrédibiliser les propos de l’excellent M. Roch – qui a été très bien et très calme dans cette interview, je ne vois pas pourquoi nous continuerions à devoir subventionner cette bande de rouleurs de bouses journalistiques de la RTS. La loi nous oblige à payer leurs salaires immérités, alors qu’eux auront été dispensés de payer la redevance radio/TV pendant des générations. C’est de l’abus de monopole. En résumé, on doit les payer pour qu’ils nous désinforment. C’est quand-même un comble ! Pourquoi des TV privées n’auraient-elles pas droit elles aussi au pactole ? Un peu de concurrence les pousseraient peut-être à se remettre en question. La SSR ne pourrait plus faire la pluie et le beau temps avec leur propagande militante de gauche. Mais là je sors du sujet.

    La croissance est une fuite en avant, une chimère. Le capitalisme nous a transformés en machines effrénées à produire et à consommer. A ce rythme, cela ne va pas pouvoir durer des millénaires. Tôt ou tard, nous devrons bien changer de modèle économique. Lorsque la croissance du dernier pays émergent aura atteint son pic de croissance, on devra bien se rendre à l’évidence.

    La Suisse est tant vantée pour sa qualité de vie et ses paysages. Il est clair qu’un jour, avec une petite Suisse de 15 ou 20 millions d’habitants, voire plus, principalement entassés sur le Plateau, non seulement on sera toujours un nain démographique par rapport à nos grands voisins, mais en plus de cela nos vies seront probablement devenues un enfer. Alors tâchons de préserver encore notre petit bout de territoire pendant qu’il en est encore temps. Cette initiative nous donne une bonne occasion d’enrayer cette spirale mégalomaniaque. Et pour les inconscients qui souhaiteraient une Suisse à la sauce hongkongaise ou singapourienne, ils n’ont qu’à y déménager. Ils seront ainsi dans leur élément.

  6. Posté par Marie-France Oberson le

    Il parait, en tout cas chez nous, que vouloir réguler l’immigration , c’est de la xénophobie..Nos voisins vont mal nous juger… Toujours le regard des autres.
    Or, j’écoutais ce soir l’émission « C dans l’air » sur la 5 dont le sujet était  » Clandestins : l’Europe débordée »
    Certes, les clandestins n’est pas le sujet de l’initiative ECOPOP, mais il pose le même problème d’occupation de l’espace soulevé par l’initiative.
    Ecouter vers la minute 16:30 Yves Thréard du Figaro estimer qu’il faut revoir les accords de Schengen, et plus tard à partir de la minute 56:34 écouter Christophe Barbier, directeur de l’hebdomadaire français « L’Express » proposer la solution des quotas pour une régulation des immigrés « combien d’étudiants, combien d’ouvriers agricoles,etc… nous pouvons accueillir « dit-il (je site de mémoire)!!! N’est-ce pas ce que propose ECOPOP ? Et personne sur le plateau n’a poussé des cris de vierges effarouchées comme on le fait chez nous !
    http://www.france5.fr/emissions/c-dans-l-air/videos
    A travers cette émission et d’autres, on se rend bien compte que l’Europe qui n’a pas voulu écouter les mises en garde de certaines personnalités politiques lucides mais jugées xénophobes, ouvre enfin les yeux sur le problème migratoire parce que ayant trop attendu, elle est aujourd’hui dépassée par le problème qu’elle a créé et qu’elle nie depuis trop longtemps, répétant à l’envie que l’immigration est une chance pour elle. J’irais même jusqu’à dire que l’on sent aujourd’hui comme un vent de panique aussi bien dans la classe politique que médiatique.. car personne n’a de solution à cette « bombe à retardement » – ce sont eux qui le disent, pas moi – qu’est l’immigration de masse incontrôlée.
    N’attendons pas de ne plus pouvoir maîtriser le problème chez nous. Car selon certains économistes, notre économie s’essouffle, nos voisins- nos principaux clients- n’étant plus en mesure de remplir nos carnets de commandes, qu’allons-nous faire de tous ces travailleurs que nous sommes et que nous voulons encore aller chercher ? Les renvoyer chez eux ? Les garder à l’aide sociale ?

  7. Posté par Editions Adimante le

    C’est quoi la croissance stationnaire ?

    Cette semaine pour la première fois en Suisse romande quelqu’un parlait de croissance stationnaire. Le concept est fondamental, vital, pour comprendre l’environnement économique et politique qui va survenir en Suisse. C’est une grande dame de la Gauche, Anne-Marie Rey, qui dans une interview dans la Tribune de Genève le formulait pour la première fois dans un média romand (1). On ne peut rien comprendre ni oser aucune analyse si l’on oublie que la croissance va devenir stationnaire.
    Un proverbe dit que les branches des arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, jolie formule pour présenter ce que le bon sens de chacun comprend de manière intuitive, il existe presque toujours une limite que l’on ne peut dépasser. L’intelligence qui s’ajoute au bon sens comprend alors que c’est une question d’équilibre, une notion apparemment devenue impossible à comprendre pour les politicien-ne-s de ce pays depuis quelques années.

    Mais d’abord qu’est-ce qu’une croissance stationnaire ? C’est une réalité reconnue par la plupart des grands économistes et qui traduit l’idée qu’à un moment la croissance s’arrête ou que les taux de croissances du PIB se ralentissent définitivement pour se rapprocher de zéro. Au sortir de la guerre les pays occidentaux (comme certains pays en voie de développements aujourd’hui qui partent de très loin) ont connu des taux de croissance à deux chiffres. Mais un pays développé comme la Suisse ne pourra plus jamais obtenir de tels taux de croissance (2).

    Ce n’est ni un mal, ni un bien, c’est juste une réalité, lorsque tous les Suisses ont deux frigos il devient difficile de leur en vendre un troisième, du point de vue de la Suisse la croissance de la production de frigos va inévitablement s’arrêter pour devenir stationnaire, proche de zéro. Cela ne veut pas dire que l’on ne fabriquera plus de frigo, mais le volume produit le sera pour remplacer le parc de frigos usagés, la croissance des ventes elle cessera d’augmenter. C’est cela la croissance stationnaire. Un mécanisme qui s’applique à l’ensemble des biens et des services et donc aux capacités de donner un emploi et du travail à tous dans une société donnée.

    Qui ne garde à l’esprit que la croissance va (ou est déjà devenue stationnaire) ne peut que proposer des solutions politiques fausses et dangereuses pour l’avenir, c’est le cas de l’ensemble de l’appareil politique suisse de ceux qui ne posent pas la question de la migration et font comme si ce n’était pas un problème.

    Pourtant il n’est pas difficile de comprendre que si un pays veut conserver son équilibre, la question de la migration doit être inséparable de celle de la croissance. On ne peut avoir une croissance qui devient stationnaire ou qui ne se fait plus et en même temps une migration qui augmente ou continue, sous peine alors de se retrouver dans d’inévitables situations de déséquilibres entre demandeurs d’emplois et capacités d’offrir des postes de travail à tous lorsque la croissance se ralentira fortement ou s’arrêtera définitivement.

    Et cela il faut y penser avant et non après.

    Et alors on peut s’étonner que la notion de croissance stationnaire soit posée pour la première fois sur la table plus d’une année après que le débat sur le couple migration-croissance ait commencé avec l’initiative contre l’immigration de masse. A vrai dire le débat a commencé depuis plus de vingt ans… !

    On laisse à la sagacité des citoyen-ne-s la question de savoir pourquoi ils n’ont guère entendu parler de croissance stationnaire jusque-là. Est-ce parce que la culture économiques des politicien-ne-s de ce pays est médiocre ou alors parce que ceux-là défendent d’autres intérêts que l’équilibre général et global de la Suisse ?

    Le concept de croissance stationnaire devrait figurer dans tout débat sur les questions migratoires, la croissance stationnaire devrait faire partie du vocabulaire politique de tout citoyen-ne-s de ce pays. Les hommes et les femmes de gauche et de droite de ce pays s’uniront ils enfin dans le peuple pour prendre en main le débat et ne plus se le voir imposer par un appareil politique de gauche et de droite d’apparatchiks trop bien nourris qui ne font que défendre leurs postes en lui cachant les vraies questions ?

    Michel Piccand

    Réponses à la question des exportations.

    A ce texte l’on pourrait répondre que les Suisses ont justement trouvé une réponse momentanée à leur déficit de croissance grâce à l’introduction de la libre-circulation des personnes. Celle-ci a permis une croissance du PIB grâce à l’importation supplémentaire d’investissements européens en Suisse et de personnels UE qui sont venus accroître les exportations de la Suisse et donc sa croissance. Le problème est que ce mécanisme a été implémenté en Suisse comme une dérégulation du marché et donc un déséquilibre, qui a notamment fait exploser les coûts de l’immobilier et rendu dorénavant impossible toute réduction des coûts de production, ce qui à terme mettra probablement la Suisse définitivement hors-jeu dans la course à la compétitivité mondiale sur les prix. Ce phénomène est spécialement explicité et démontré dans l’essai « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché » © 2014 sur http://www.adimante.ch et qui montre en outre comment il s’est traduit par une désadaptation structurelle et des déséconomies d’échelles désastreuses et une consommation d’actifs jamais vue qui à terme vont faire de ce pays un lieu de production de biens et de services sans plus aucun intérêt.

    (1) http://www.tdg.ch/suisse/formee-geneve-egerie-decopop-defend-enfant/story/14011992

    (2) Le taux de croissance réel moyen à long terme de la Suisse est passé de 4.8 % dans les années 60 à 2.3 % dans les années 80 – et structurellement il ne cesse depuis de s’affaiblir. (Cf. chapitre « Le déni macroéconomique » in « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché » © 2014, p.33, disponible sur http://www.adimante.ch.

    Michel Piccand / Editions Adimante / 26.10.2014

    © Ce texte peut librement circuler et être reproduit mais uniquement dans son intégralité et avec mention de ses sources.

  8. Posté par François le

    Simonetta Somaruga et Alain Berset ont insulté les partisans de l’initiative, c’est inadmissible : ces gens devraient s’interroger quant au bien fondé de leur place au CF.
    Dans cet interview on est en présence d’un journaliste partisan un peu benêt et arrogant « qui fait l’âne pour avoir du foin à manger » (ou serait-ce son niveau naturel) pour s’opposer à l’initiative Ecopop. Il n’a de cesse de ne pas comprendre l’excellente argumentation de Philippe Roch, alors que ce dernier fait preuve d’une grande pédagogie et d’une surprenante patience.

  9. Posté par G. Vuilliomenet le

    Pitoyable la journalope qui aimerait faire passer Monsieur Roch pour un fasciste?

    Non! Un véritable c.. !

  10. Posté par A. Vonlanthen le

    Les violences verbales des socialistes sont inacceptables. Nous sommes dans une démocratie est traiter de criminel quelqu’un qui ne pense pas comme vous, surtout de la part d’un conseillé fédéral est inimaginable . Oui Alain Berset doit s’excuser ou démissionner. Je dirais aussi à Mara, Levrat et Nordmann de mettre la sourdine. Les socialos sont aux abois. Ils sentent qu’aux prochaines élections ça mal tourner pour eux.

  11. Posté par Aude le

    STOP…STOP à la surenchère de la VIOLENCE VERBALE…ils nous faut réagir avant que cela ne prenne des proportions telles que d’aucuns ne pourront plus lancer d’initiative ni émettre quelque opinion adverse sans être la cible de ces tristes personnages…C’est un AFFRONT INSUPPORTABLE A NOTRE DEMOCRATIE.
    Résistons…mobilisons-nous de grâce.

  12. Posté par Aude le

    BRAVO…super Philippe Roch….
    Un interwiew à charge, un de plus, de ces misérables journalistes. Leur manie lamentable ne consiste pas à permettre à l’interlocuteur le développement serein du sujet traité. Au contraire, il s’agit sans cesse de le traquer, l’enfermer dans leur raisonnement totalement idéologique borné.
    Philippe Roch perdait un temps fou à ré-expliqué encore et encore..ce qui paraissait une évidence.
    Simplement piteux ce journaliste…ricanant..stupide…citant des politiciens qu’il aurait pu inviter au lieu de s’en faire un porte-parole.
    Oui, M.A.Berset devrait être démis de ces fonctions.Une accusation d’une violence rare envers des citoyens qui exercent simplement un droit constitutionnel..celui de l’initiative. Mme Sommaruga a eu le même comportement à l’égard de la personne (j’en oublie le nom) qui avait lancé l’intiative: contre la réinsertion des pédophiles en milieu éducatif. Tout cela n’est plus acceptable.
    Mais c’est un monde..De quel droit ces socialistes au CF se permettent ainsi de targuer le peuple, de donner des leçons alors même qu’ils sont d’une incapacité avérée, d’un totalitarisme écrasant.
    Proposons un appel à la démission du Conseiller fédéral A.Berset pour cause d’insulte grave envers le peuple et faisons le circuler sur Internet et les réseaux sociaux.
    Il ne sont pas nommés ces hauts fonctionnaires pour insulter et condamner les opinions du peuple voir les traiter de criminels…tel ce malheureux.
    Je suis stupéfaite de la violence verbale de moult journalistes et du parti socialiste suisse. On ne peut continuer ainsi…Ces gens-là sont payés par les contribuables..Du respect leur incombe, ils outrepassent leurs droits…c’est la démission qui doit servir de sanctions..
    CA SUFFIT…PLUS JAMAIS DE CES HORREURS DE CES VIOLENCES VERBALES GRATUITES…ON N’EN VEUT PLUS…ON N’EN PEUT PLUS…..

  13. Posté par Géo le

    Effectivement, Philippe Roch s’est montré vraiment excellent. Quel que soit le résultat des votations, il a gagné une stature de vieux Sage qui ose rappeler quelques fondamentaux. Entre autres, que la population mondiale idéale se situe autour de trois milliards d’habitants, ce qui est très mal vu de tous les milieux, y compris (et surtout ?) les Observateurs…

  14. Posté par bigjames le

    Le journalope qui interroge M. Roch (excellent d’ailleurs) est pitoyable.
    Une véritable hyène. Comme les journalistes de la RTS en sont coutumier.

  15. Posté par JeanDa le

    Ivre de plaisir à l’idée de montrer son unique voie vers l’Europe et le grand remplacement, ce monsieur a complètement perdu la tête. Qu’il démissionne immédiatement !

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