« Fils d’étrangers accueillis en Suisse, je demande que les nouveaux arrivants respectent les règles »

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Le jeune candidat PDC tessinois, Oreste Pejman (photo), est actuellement attaqué par Corrado Mordasini (dessinateur caricaturiste tessinois) qui, par de grossières insultes (il a été jusqu'à comparer le visage du jeune PDC à un cul de poule), le taxe de xénophobe et de raciste suite à certaines de ses positions sur les étrangers.

Ces accusations, Pejman, qui est d'origine iranienne ne les accepte pas et a voulu y répondre.

 

Nous l'avons contacté par téléphone alors qu'il revenait du militaire :

"Je suis fier de faire mon service militaire et de me mettre au service de la société. Je ne suis probablement pas le meilleur soldat qui soit, mais je fais le maximum...".

Oreste Pejman, vous avez été accusé de xénophobie, pourtant vous êtes vous-même d'origine étrangère...

"Exact. Mes parents ont vécu des années terribles : persécutés par le gouvernement islamique iranien parce qu'ils étaient catholiques, ils ont réussi à s'enfuir après moult péripéties en ex-Yougoslavie. Mais peu de temps après leur arrivée, la guerre a éclaté et ils se sont réfugiés en Suisse. La Suisse les a accueillis et leur a donné l'opportunité de se construire un futur. Nous sommes toujours restés reconnaissants envers la Suisse pour cette chance et chaque jours nous faisons tout pour nous comporter en bons citoyens.

Alors, pourquoi maintenant êtes-vous raciste ?

"Mais personne ici n'est raciste ! J'ai seulement demandé que les personnes qui viennent en Suisse le fassent dans le respect total des règles et des procédures comme l'ont fait mes parents. Par contre, ceux qui veulent enfreindre la loi ne méritent pas d'être accueillis dans un pays aussi généreux que celui-ci. Mais les étrangers honnêtes et respectueux restent les bienvenus".

Les étrangers sont les bienvenus...mais vous étiez favorable à l'initiative contre l'immigration de masse...

"Cela ne signifie pas bloquer l'immigration mais la contrôler, en cherchant à accueillir ceux qui le méritent et non pas ceux qui, dès le début, éveillent les soupçons. Quand mes parents sont arrivés en Suisse, il y avait encore le système des contingents, et personne ne leur a fermé la porte au nez".

Est-ce que l'immigration a changé ces dernières années ?

"Je dirais que oui. Avant, celui qui arrivait, faisait tout son possible pour s'intégrer le mieux possible, ce qui facilitait son acceptation au sein de la communauté suisse. Mais aujourd'hui il y a des gens qui croient que tout leur est dû. Ceci est la faute d'une politique trop permissive de la part de certains partis politiques qui font croire que tout est dû.  Je le répète, je suis le premier à vouloir que la Suisse reste un pays d'accueil pour les moins chanceux, mais ceux qui arrivent doivent respecter les règle d'un pays qui fonctionne. Cela me semble vraiment le minimum".  

Source en italien

5 commentaires

  1. Posté par Valérie le

    Jessica a parfaitement su résumer la situation : c’est, hélas factuel …

  2. Posté par François le

    Beaucoup d’étrangers bien intégrés sont plus Suisses que beaucoup de Suisses car ils savent comment cela se passe ailleurs, ils sont donc à même de mesurer l’exceptionnelle qualité de notre démocratie. Elle est actuellement dangereusement menacée par une immigration débridée, par l’UE et par des attaques iniques de nombreux politiciens, essentiellement de gauche.

  3. Posté par jessica le

    Dans les 5 plus grandes villes de suisse, 50% des enfants sont des étrangers.
    La majorité entre à l’école sans parler la langue du canton, et de ce fait retarde l’éducation des enfants suisses à qui il est imposé de « suivre l’évolution des plus faibles », sous peine d’être traité de racistes.
    Cela retarde et porte gravement préjudice à la qualité et à l’évolution de l’éducation des nos propres enfants. L’attention des enseignants est prioritairement focalisée sur les immigrants, au détriment de la qualité de l’enseignement, de l’éducation et du bien-être de nos enfants, ce n’est PAS normal.
    La qualité de l’enseignement scolaire recule vitesse grand V, d’année en année.
    Jusqu’à il y a une dizaine d’années, tous les enfants savaient lire, écrire et compter à la fin de leur scolarité.
    Depuis 10 ans, la seule chose que la majorité sait faire, c’est compter l’argent qu’ils reçoivent ou attendent.
    D’autre part, le respect de la culture des enfants migrants a également été décrétée prioritaire par nos politiques et nos enseignants (drôle de façon de les intégrer!) et passe avant notre propre culture, ce qui déstabilise non seulement nos propres enfants mais également les parents.
    Vous avez entendu les garçons même d’origine suisse….. de 10 à 18 ans parler des filles et de femmes depuis quelques années? Que ce soit dans des cours d’école ou dans la rue ?
    On se croirait au moyen âge ou en plein pays islamique! Et les enseignants ne disent rien, ils sourient et laissent faire !
    Et il ne s’agit pas uniquement de vocabulaire, hélas, mais également de comportement. Un mépris total de la femme, et on *ose* prétendre être étonné devant l’augmentation des viols et agressions sexuelles. Tellement peu sanctionnés par nos juges bobos d’ailleurs, que cela en devient presque un plébiscite, une invitation aux violeurs et décourage beaucoup de victimes de porter plainte, sachant qu’elles devront en subir les violentes représailles 3 mois plus tard.
    D’autant qu’elles n’ont pas, contrairement aux violeurs, d’avocats gratuits et commis d’office pour les défendre.
    C’est inacceptable. Il y a une limite à tout. Accueillir des immigrés, d’accord, mais en surnombre et en faisant passer leurs intérêts, leurs droits, leurs cultures et coutumes avant celui des suisses NON.
    Il y a de plus en plus de politiciens, surtout de gauche, provenant de l’immigration de première génération (nés à l’étranger) (Hodgers Argentine, Cesla Amarelle Uruguay etc. etc.) et deuxième génération (nés en Suisse de parents étrangers) (Nuria Guritte, Ada Marra, Rebecca Ruiz etc. etc.), (pour ne citer que quelques romands) qui veulent nous imposer LEURS choix, la priorité aux immigrés afin de façonner, de s’approprier la Suisse.
    La Suisse les a accueilli et leur a donné la possibilité d’avoir une vie meilleure et en récompense ils veulent imposer leurs idées qui vont à l’encontre des nôtres.
    Pourtant, même en ayant acquis la nationalité suisse ces gens ont toujours leur nationalité d’origine (ils clament d’ailleurs tous avec fierté que leur cœur, leur âme, leur vraie patrie, c’est leur pays d’origine, pas la Suisse).
    Alors pourquoi ne retournent-elles pas dans LEUR pays d’origine, apporter leur aide, leur soutien à leurs concitoyens qui en ont tellement besoin. Pourquoi ne vont-ils pas apporter leur aide éclairée…. leur immense talent……aux populations italiennes, espagnoles, portugaises, uruguayennes, argentines etc. qui vivent des situations politico-économiques dramatiques et pour la plupart sous des gouvernements de gauche ?
    Pourquoi nous imposer leurs vues chez nous et pas dans leur propre pays si cher à leur cœur ?
    Par intérêt uniquement personnel peut-être ? Parce qu’ils se feraient virer, ne profitant pas, dans leur pays, du « priorité à l’immigré » qui leur est accordé en Suisse?
    Accueillir les immigrés OUI
    Se laisser envahir NON.
    Les laisser nous imposer et nous dicter leurs lois et leurs cultures NON.
    Les laisser nous abuser, profiter de nous et de notre générosité NON
    Faut pas pousser quand même.

  4. Posté par Le pragmatique le

    Je suis aussi raciste tout comme Oreste Pejman et fier de l’être.
    Exclu de laisser mon pays se faire décapiter par les gauchistes.

  5. Posté par Anne Lauwaert le

    Je crois que beaucoup d’étrangers sont plus “chauvins suisses” que les Suisses parce qu’ils savent d’où ils viennent et ne voudraient pas que la Suisse dégénère au niveau du pays qu’ils ont fui.
    Moi aussi je suis étrangère. J’ai voulu quitter la Belgique suite à un deuil insurmontable. La Suisse engageait des physiothérapeutes, j’ai présenté mes diplômes qui ont été examinés à Bern et j’ai été engagée. Aucune xénophobie. J’ai toujours pu dire ce que je pensais dans le pays plus démocratique du monde. Par contre à Bruxelles mon automobile a reçu des coups de pieds parce qu’elle portait une plaque suisse. Pourquoi ? Je crois qu’il s’agit de jalousie parce que la Suisse est restée ce que la Belgique était il y a 50 ans : un pays sérieux qui fonctionne, propre, sûr, démocratique, surtout non membre de l’UE mais aussi pas encore envahi par l’immigration extra européenne qui exaspère tout le monde mais dont on ne peut pas parler sans risquer de se retrouver au tribunal.
    Parole d’étrangère: si les Suisses savaient comment fonctionne le reste du monde ils deviendraient plus Suisses!

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