Depuis un tweet sur la "théorie du genre" et quelques déclarations sur France inter, Michel Onfray est devenu un traître à la cause, véritable paria de son camp. Le philosophe est désormais qualifié de réactionnaire ou de "Finkielkraut bis" par des médias plutôt marqués à gauche et qui s'érigent en gardiens du temple de la pensée — de gauche — autorisée.
Il aura suffi d’une sortie à Michel Onfray pour devenir le paria de son propre camp. Autrefois philosophe favori de la gauche, depuis ses récentes prises de position, Michel Onfray est traité en traître à la cause.
Sa faute ? D’abord, d'avoir posté un tweet le 10 septembre relevant plus du bon sens que de l’idéologie : « Et si à l’école, au lieu de la théorie du genre et de la programmation informatique, on apprenait à lire, écrire, compter...
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Elle est drôle, la gauche ! Dès qu’un des siens s’avise d’avoir une pensée sensée et de l’exprimer, elle hurle à la trahison. Il faut croire qu’elle continue à appliquer son vieux principe : avoir tort avec Sartre plutôt que d’avoir raison avec Raymond Aron. En se trompant constamment, et en intoxiquant une partie de la droite d’appareil avec ses idées saugrenues, la gauche est assez largement responsable de la déconfiture de la France, économiquement, scolairement, moralement. Et elle persiste et signe. Errare humanum est, perseverare diabolicum.
C’est un honneur pour Onfray d’être assimilé à Finkielkraut, par ailleurs. Il vient toujours un moment où de grands esprits se rencontrent.