Toni Brunner : Agir avant qu’il ne soit trop tard

Le chaos de l’asile devient de plus en plus insupportable. Les premières à faire les frais de la politique de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga sont les communes, qui supportent des charges toujours plus importantes, et en définitive l’ensemble de la population Suisse.

Le nombre de requérants d’asile a énormément augmenté ces derniers mois. Les problèmes non résolus dans le système d’asile suisse sont de plus en plus graves. C’est là une conséquence directe de l’accord de Schengen/Dublin, ce tigre de papier. Toute l’Europe ploie sous les flux de demandeurs d’asile. Au lieu de soutenir les camps de réfugiés sur place, les États européens déplacent les émigrants économiques d’un lieu à l’autre et administrent un système qui ne fonctionne pas. Les États sud-européens, en particulier l’Italie, ne respectent en aucune façon les engagements pris dans l’Accord de Dublin. Plus grave encore : les fonctionnaires italiens remettent aux requérants d’asile renvoyés de Suisse vers Italie en application de l’Accord, dès leur arrivée à l’aéroport, un document qui les enjoint de quitter le pays dans un délai de quelques jours, sous menace d’une peine de prison. Ces individus reviennent alors directement en Suisse.

En préambule à la votation de l’an dernier sur les modifications de la loi sur l’asile, on nous a promis que les déserteurs érythréens seraient expressément exclus du statut de réfugié. Mme Sommaruga n’a pas tenu compte de ce verdict populaire. Le taux de reconnaissance pour les ressortissants érythréens durant les sept premiers mois de 2014 est excessivement élevé, à 60%. Les communes doivent tôt ou tard faire les frais de cette politique négligente, à travers leur aide sociale. À l’échelle nationale, cela représente avec les années des milliards de francs à la charge des contribuables. Le taux d’aide sociale pour les Érythréens frôle en effet les 100%.

 Toni Brunner
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3 commentaires

  1. Posté par Derek Doppler le

    Hagenbuch ZH, les CHF60’000.- par mois pour l’érythréenne et ses 7 mioches (d’où sortent-ils, qui sont ces gens, nos amis, nos alliés, qu’ont-ils fait pour nous, portent-ils nos couleurs? même pas, surtout pas…), 30% du budget communal qui s’évapore pour « ça » et personne n’agit. À peine si ça chouine un peu dans le Blick. Alors vous pensez bien qu’en face, à Berne, ils se marrent. Et au fait, question vaporisation de pognon, le Carlos à CHF39’000.-, il en est où celui-là, stagiaire au Palais Fédéral ou en stage de décolletage quelque part entre la Syrie et l’Irak ?

  2. Posté par gabriel le

    En Europe, l’asile n’est pas démocratique ni égalitaire, seule une minorité de personnes a une connaissance du refuge et de l’argent pour le voyage. La majorité qui n’a qu’un euro par jour pour vivre est oubliée du politiquement correct, elle n’a pas les moyens de venir en Europe et regarde partir ceux qui sont déjà privilégiés chez eux qui deviennent des misérables chez nous par l’illusion du politiquement correct.

  3. Posté par Théodore Berseth le

    Vous avez raison M. Brunner…mais lorsque l’AN, devenus DS, combattait cette problématique, dans sa globalité, votre parti s’y opposait….alors ? ! ? L’UDC fait partie du système…elle n’est qu’une captatrice de vote qui permet qu’aucune force politique n’émerge hors du sérail du politiquement correct.

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