Alain Finkielkraut
Il est inquiet, Alain Finkielkraut. Inquiet et aussi, passablement agacé. En cause : les menaces qu’il estime peser aujourd’hui sur la société française et notre incapacité à les reconnaître et à les nommer ; à voir la réalité et à la dire. En tête de sa black-list, – livrée en octobre dernier dans L’Identité malheureuse – le phénomène de “désaffiliation” qui sévit en France depuis que s’y érodent l’idée d’enracinement sur un territoire, celle d’appartenance à un peuple et jusqu’à celle de nation elle-même.
Depuis qu’il voit se profiler l’avènement d’une société “multiculturelle et post-nationale” et, avec elle, le risque d’assister au recul du vivre-ensemble, à l’effacement du citoyen et à la généralisation d’une vision purement économique des individus et des liens qui les unissent. Une vision réductrice et dangereuse parce que niant la réalité des différences culturelles et, ose celui qui ne craint pas de déplaire, du fait que “toutes ne sont pas nécessairement compatibles”.
18 09 2014 // Question : comment ne pas partager les préoccupation d’Alain Finkielkraut ?
« Il n’y a pas de nation sans préférence nationale » Vous doutez ? Alors, ouvrez vos yeux grands fermés !
«À celui qui n’a plus rien, la patrie est son seul bien». Jean Jaurès.
Ouais, on ne peut mieux dire… mais c’est un fait, helas! Ah! Merci Finkel… y a plus beaucoup d’hommes courageux et lucides, en ce moment!