Brigitte Bardot, qui fêtera ses 80 ans le 28 septembre, s’est offert lundi de pleines pages dans la presse pour demander au gouvernement l’abolition de l’abattage rituel et la fermeture des abattoirs de chevaux.
« Voilà les deux évolutions indispensables à notre époque que je demande aux gouvernements successifs depuis trente ans. Il serait juste de me les accorder après tant d’années de suppliques et d’attente. Si je ne les obtiens pas, j’en conclurai que j’ai raté ma vie », écrit l’icône du cinéma français des années 1950-1960, dans une lettre ouverte adressée notamment au chef de l’État et au Premier ministre et publiée par Le Parisien, Le Figaro et Var Matin.
Il y a trop d’humains sur terre et pour nourrir cet omnivore surabondant et hyperdestructeur, des milliards d’animaux sont tués chaque année et souvent maltraités et/ou torturés, pire encore il sont souvent tués pour le plaisir et/ou des activités de loisir (chasse, corrida, etc.), ce qui est inadmissible.
Tout doit être mis en œuvre pour éviter la souffrance aux animaux, y compris lors de l’abattage, sinon on est en pleine barbarie.
Comment arrive-t-on à manger de la viande quand on aime les animaux ? Je vis personnellement ce dilemme, et pour m’en accommoder j’évite d’y penser, ce qui est pour le moins discutable.
C’est la question qui a été traitée dans Le Monde par Pierre Barthélémy. Comment concilier goût pour la viande et amour des animaux ? http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2011/12/12/comment-concilier-gout-pour-la-viande-et-amour-des-animaux/
dont voici la conclusion : « Toutes ces expériences semblent donc montrer que, pour mettre son âme en paix et résoudre le paradoxe de la viande, le carnivore humain « démentalise » les animaux de boucherie (alors même qu’il « anthropomorphise » les animaux de compagnie). Ce déni d’esprit, disent les auteurs, n’est probablement pas le seul outil dont il dispose dans ce but : le poids de la tradition culturelle est sans doute aussi présent, ainsi qu’une faculté à occulter le lien viande-animal. »
Il est honteux de nos jours de continuer à faire subir une telle souffrance aux animaux! Il faut que nous mangions c’est vrai, mais est-il nécessaire d’infliger de telles tortures? Et les personnes qui travaillent dans les abattoirs, les pieds dans le sang, le couteau à la main, ils arrivent à se regarder dans une glace???? J’ai honte d’être humain! Et si je dois quitter ce monde un jour je souhaite monter au paradis des animaux, car les hommes m’écoeurent.