Les jeunes UDC partent en guerre contre les professeurs fautifs de faire passer leurs opinions personnelles auprès de leurs élèves. Ils ont lancé ce lundi, la plate-forme Frei-schulen.ch, qui n'existe pour l'instant que dans la version allemande. Destinée aux étudiants des cycles secondaires et des écoles professionnelles, elle permet de
"balancer"
les mauvais enseignants.

"Les droits de la personnalité sont un atout très précieux"
explique sur le site, Arian Liebrand, le président des jeunes UDC. Pour lui le savoir doit être
"neutre"
et les professeurs ne doivent pas essayer
"d'influencer leurs élèves avec leurs opinions politiques personnelles... que ce soit à gauche ou à droite".

Les jeunes UDC n'y vont pas de main morte puisqu'ils proposent tout simplement un formulaire pour dénoncer les coupables. Plusieurs catégories sont proposées telles qu'endoctrinement politique, dénigrement des partis...

Anonymat préservé

Les récits
"pertinents"
et qui auront été
"soigneusement vérifiés"
seront ainsi publiés sur le site en préservant toutefois l'anonymat des auteurs et du professeur, assure le président des jeunes UDC.

Le site propose enfin des
"savoirs alternatifs"
en mettant à disposition du matériel aussi varié que: l'histoire suisse, la liste noire du socialisme, écologie bornée et mensonge climatique...

Les professeurs ont naturellement réagi par la voix de Georges Pasquier, président du Syndicat romand des enseignants (SER), qui s'est exprimé sur le site de "20minutes.ch":
"Les membres de notre organisation reçoivent par ailleurs un code de déontologie, qui précise que la salle de classe n'est pas une tribune politique. J'ai connu quelques cas où l'enseignant est allé un peu trop loin, mais cela a vite cessé."
LP

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