Vladimir Poutine compare l’armée ukrainienne à l’occupant nazi

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“La Russie continue de fournir des véhicules blindés, de l’artillerie et des lance-roquettes aux séparatistes. Elle a tiré sur l’Ukraine depuis le territoire russe, mais aussi depuis l’intérieur même de l’Ukraine” a expliqué Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’OTAN.

C’est dans ce contexte tendu que le Président russe Vladimir Poutine a comparé les interventions de l’armée ukrainienne contre les séparatistes pro-russes à l’occupation nazie.

“Malheureusement, cela me rappelle les évènements de la Seconde Guerre Mondiale quand les occupants fascistes allemands avaient encerclé nos villes, comme à Leningrad, et qu’ils avaient exécuté les populations des villages” a déclaré Vladimir Poutine.

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2 commentaires

  1. Posté par jessica le

    M. Clerc rassurez-moi svp j’ai un doute ……Cette lettre c’est bien du deuxième degré n eEst-ce pas ! De l’ironie! Vous ne pensez pas un seul mot de ce que vous dites ! Si par malheur c’est vraiment ce que vous pensez, j’espère que vous êtes le seul, car vous êtes effrayant de ……..

  2. Posté par Clerc Philippe le

    Philippe Clerc
    Rue du Scex 34
    1950 SIon
    M. Ruedi Lustenberger
    Président du Parlement suisse
    Palais fédéral
    3001 Berne

    Sion, le 30 août 2014

    Monsieur le Président,

    Le 14 août dernier, vous avez décidé d’annuler la visite en Suisse de votre homologue russe, le président de la Douma Sergueï Narychkine.

    Cette visite avait pour cadre le bicentenaire des relations diplomatiques entre la Suisse et la Russie. Elle devait nous rappeler le rôle de la Russie dans la création de la Suisse moderne.

    Le tsar Alexandre Ier fut en effet l’un des garants de la souveraineté de notre pays lors du Traité de Vienne de 1815. Il a offert à la Suisse la même garantie que la Russie, par Boris Eltsine, a offerte à l’Ukraine le 5 décembre 1994, à savoir garantir l’intégralité territoriale de l’ex-république soviétique en échange du renoncement de celle-ci à l’arme nucléaire. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont également offert cette garantie à l’Ukraine.
    Je tiens, Monsieur le Président, à vous féliciter pour cette annulation. La Russie a en effet démontré, par son comportement en Ukraine, qu’elle ne mérite aucunement notre confiance, que c’est une nation en plein délabrement avec laquelle il vaut mieux n’entretenir aucune relation. Certes, vous vous exposez à de sévères critiques de la part de ceux qui y voit une atteinte à notre neutralité. Or, être neutre ne signifie pas tout accepter. Ceux qui vous reprochent aujourd’hui cette atteinte à notre neutralité sont les mêmes qui, lors et après la dernière guerre, voulaient et veulent encore taire les crimes nazis, voire les justifier.

    Monsieur le Président, je considère cet acte comme faisant honneur à notre pays démocratique et souverain. Nous, Suisses, ne sommes les esclaves de personne, surtout pas des richissimes russes qui ont construit leur fortune sur le dos de leur peuple. Nous avons existé dans le passé en tant que communauté parce que nous avons interdit les juges étrangers sur nos terres. Nous existons aujourd’hui et nous existerons demain parce que nous mettons des juges au service de la communauté internationale pour régler ses conflits. Il y a ceux qui vivent dans le passé et ceux qui font le présent et l’avenir et, de ces derniers, vous faites partie, Monsieur le Président.

    L’image que votre acte a donnée de notre pays est valorisante. La Suisse sait mettre en péril ses intérêts pécuniaires pour défendre les plus faibles. Je pense qu’elle fera bientôt un pas supplémentaire en bloquant totalement les avoirs russes qui serviront à dédommager l’Ukraine des atteintes intolérables au droit international faites par son voisin.
    La Russie est un pays en pleine décadence, incapable de s’industrialiser, ne sachant vivre que de ses matières premières alors qu’elle pourrait être autosuffisante sur le plan alimentaire. La seule production indigène et qui est l’opium du peuple russe, c’est la vodka. Cette décadence d’un peuple, on la voit chez nous dans la magnificence de leurs résidences secondaires. Sachant que leur peuple les chassera tôt ou tard, les nouveaux riches russes, avec leur arrogance et leur manque de savoir-vivre, préparent déjà leur Beresina !

    Merci, Monsieur le Président, de voir clair dans le contexte international tendu que nous connaissons par la grâce d’un Poutine atteint de la même folie qu’un certain Adolf et qui voit une Russie Uber Alles.

    Recevez, Monsieur le Président, mes reconnaissantes et respectueuses salutations.

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