Pétition populaire pour une stricte neutralité de la Suisse dans le conflit ukrainien

NDR. Nos lecteurs nous prient de reprendre. Merci.

La pétition d' Oskar Freysinger exigeant une stricte neutralité de la Suisse dans le conflit ukrainien actuel

Pétition populaire

Le monde a plus que jamais besoin d'une Suisse neutre

Pétition adressée au gouvernement et aux autorités politiques suisses

 

Les sanctions des Etats-Unis et de l'UE contre la Russie initient un engrenage de confrontation et de guerre. L'extension du conflit serait fatale à la paix en Europe. La paix n'a pas d'alternative et la Suisse ne doit s'associer à aucune mesure susceptible d'aggraver les tensions.

 

Une nouvelle guerre frappe à nos portes. Le conflit ukrainien est de toute évidence en train de s'internationaliser en raison de l'implication massive de puissances étrangères. Dans son développement actuel, il reproduit en grande partie les schémas d'engrenage automatiques qu'on a déjà vus à l'oeuvre lors de la Première guerre mondiale.

Sous l'impulsion des Etats-Unis, un système de sanctions visant la Russie est en train d'être mis en place par une fraction des gouvernements mondiaux. Ces mesures, dans les pays de l'UE mais en aussi en Suisse, s'accompagnent d'une mise en condition des opinions fondée sur un traitement unilatéral de l'information. Elles préludent aussi à des mesures explicitement guerrières telles que l'envoi en Ukraine de conseillers militaires étrangers, l'armement d'une des parties au conflit, voire une concentration de moyens militaires de l'OTAN aux frontières de la Russie.

Ce scénario s'est déjà concrétisé dans un passé récent sur d'autres théâtres de crise, avec des résultats indiscutablement contreproductifs et tragiques pour les populations. Aucune des sociétés "pacifiées" par la coalition occidentale n'en est sortie à son avantage et plusieurs d'entre elles sont aujourd'hui à feu et à sang. Ces interventions ne profitent qu'aux marchands d'armes et aux fanatiques, en particulier au Moyen Orient.

La situation actuelle présente de surcroît un risque de confrontation nucléaire. Comme en août 1914, la logique de l'affrontement prévaut et les Européens risquent une fois de plus de se battre les uns contre les autres. Dans le meilleur des cas, le mur des sanctions qu'on installe au milieu du continent est fait pour brouiller durablement les peuples d'Europe entre eux.

Dans un tel contexte, la paix n'a pas d'alternative! Le dialogue doit supplanter la menace et les gesticulations belliqueuses inspirées par un acteur extérieur à l'Europe. Notre destin est entre nos seules mains.

En tant que citoyens et habitants d'un pays neutre, nous exhortons les responsables politiques suisses à ne pas s'associer à cette course à l'abîme. Il est temps qu'ils retrouvent le courage de prendre au sérieux la Constitution et la tradition de ce pays et à ne plus céder aux pressions extérieures. Nous vivons en Europe, nous dépendons de notre environnement et devons donc contribuer dans la mesure de nos possibilités au maintien de la paix sur notre continent.

La Suisse a adhéré aux Nations-Unies avec l'espoir de contribuer à la paix dans le monde. Elle ne peut donc cautionner des sanctions illégales aussi bien au regard de la Charte de l'ONU que des règles de l'OMC, dont, faut-il le rappeler, le siège est en Suisse.

Il n'est ni profitable ni honorable de s'associer à des manoeuvres qui reposent sur l'intimidation, conduisent à la guerre et portent en germe le risque d'une destruction totale de nos pays.

Le lien vers la pétition c’est ici

 

Pour signer la pétition, remplir SVP le formulaire ci-dessous. 
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4 commentaires

  1. Posté par Myrisa Jones le

    Pour cela, Aude, il faudrait un minimum de conscience de la part des citoyens!
    La désinformation est telle, actuellement, que bien peu sont en mesure de se rendre compte de ce qui est en train de se préparer.
    Tous les spécialistes le disent:
    Les Etats-Unis sont dans une faillite telle, que la seule solution pour s’en sortir et garder leur hégémonie est d’entraîner l’Europe dans une confrontation contre la Russie, via l’Ukraine, et une partie de l’Asie contre la Chine.
    Ainsi par procuration, et avec l’argent et les armées des pays qui se sont alliés à eux, pour leur malheur, ils sont en mesure d’éliminer ceux qui ont le culot de vouloir se passer du dollar et de la civilisation américaine.
    Rien ne vaut une bonne guerre- et peu leur importe des millions de morts- pour remettre à plat leur incommensurable dette et faire redémarrer une économie basée essentiellement sur un complexe militaro industriel.
    Il n’ a y aucune autre raison à ce qui est en train de se passer avec la Russie.
    pour mieux comprendre, à lire ou à écouter: « La stratégie du choc  » de Naomi Klein
    http://www.streamiz-filmze.com/4420-la-strategie-du-choc-streaming.html
    http://www.amazon.fr/La-strat%C3%A9gie-choc-capitalisme-d%C3%A9sastre/dp/2742775447

  2. Posté par Aude le

    Et si on boycottait les USA…Renoncer à voyager en Amérique du Nord…Refuser de consommer leurs produits (poulet aux hormones…facile)…boycotter leurs films, leurs livres, les fournitures informatiques,…leurs vêtements…leurs Mac Donalds, etc…etc….Histoire de leurs faire subir ce qu’ils imposent à d’autres…

  3. Posté par Myrisa Jones le

    Le ministre russe de la défense pose à nouveau des questions précises et très intéressantes -sans privilégier de scénario- mais qui n’obtiennent toujours aucune réponse de la part de Washington et du gouvernement Ukrainien.
    Pourquoi ce silence assourdissant?
    De même dans les médias suisses?

    Le Ministère de la Défense russe fournit de nouveaux éléments d’analyse sur le MH-17
    Traduction du communiqué du jour du Ministère de la Défense de Russie.
    http://www.les-crises.fr/le-ministere-de-la-defense-russe-fournit-de-nouveaux-elements-danalyse-sur-le-mh-17/
    Annexe : les 10 questions de l’armée russe.
    Le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov a formulé dix questions “simples” auxquelles Moscou attend des réponses de la part de Kiev et sur lesquelles les médias occidentaux gardent le silence :
    1. Immédiatement après la tragédie, les autorités ukrainiennes en ont tout naturellement attribué la responsabilité aux forces d’autodéfense [des fédéralistes]. Sur quoi fondent-elles ces accusations ?
    2. Kiev peut-il fournir tous les détails sur l’utilisation des lanceurs de missiles Bouk [un système de défense antiaérienne composé de missiles sol-air couplés avec un module complexe de radar permettant de suivre plusieurs cibles aériennes en même temps] dans la zone des hostilités ? Et – ce qui est essentiel – pourquoi a-t-il déployé ces systèmes [de défense antiaérienne] alors que les insurgés n’ont pas d’avions ?
    3. Pourquoi les autorités ukrainiennes ne font rien pour mettre en place une commission internationale ?
    4. Les forces armées ukrainiennes accepteraient-elles que des enquêteurs internationaux dressent un inventaire de leurs missiles air-air et sol-air, y compris de ceux qui ont été utilisées ?
    5. La commission internationale aura-t-elle accès aux données sur les mouvements des avions de guerre ukrainiens correspondant au jour de la tragédie ?
    6. Pourquoi les contrôleurs aériens ukrainiens ont-ils autorisé l’avion à s’écarter de la route utilisée normalement vers le nord et à s’approcher de la dénommée « zone de l’opération antiterroriste » ?
    7. Pourquoi l’espace aérien sur la zone de guerre n’avait-il pas été fermé aux vols civils alors que cette zone n’était même pas entièrement couverte par les radars des systèmes de navigation ?
    8. Que peut dire officiellement Kiev sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux par un contrôleur aérien espagnol travaillant en Ukraine sur la présence de 2 avions militaires ukrainiens qui auraient volé aux côtés du Boeing 777 sur le territoire de l’Ukraine ?
    9. Pourquoi le Service de sécurité d’Ukraine [SBU] a-t-il commencé à travailler sur les enregistrements des communications entre les contrôleurs aériens ukrainiens et l’équipage du Boeing ainsi que sur les systèmes de stockage de données des radars ukrainiens sans attendre la participation d’enquêteurs internationaux ?
    10. Quelles leçons l’Ukraine a-t-elle tirées de l’incident similaire survenu en 2001, lorsqu’un avion russe [de ligne] Tu-154 s’était écrasé en mer Noire ? À l’époque, les autorités ukrainiennes avaient nié toute implication des forces armées ukrainiennes jusqu’au moment où une évidence irréfutable avait démontré officiellement la responsabilité de Kiev.

    Le gouvernement suisse a non seulement les moyens, mais les arguments nécessaires pour refuser catégoriquement les pressions européennes et américaines concernant les sanctions contre la Russie, et ce tant que l’enquête n’est pas terminée. Et nous espérons qu’il fera preuve de courage.

  4. Posté par Myrisa Jones le

    Les mensonges des gouvernements de Washington et d’Ukraine au sujet de l’attentat du vol malaisien sont-ils en train d’apparaître? L’Union Européenne risque bien de se retrouver avec la gueule de bois pour avoir suivi les américains dans leur croisade anti-russe sans attendre l’enquête…

    En anglais:
    http://www.globalresearch.ca/support-mh17-truth-osce-monitors-identify-shrapnel-like-holes-indicating-shelling-no-firm-evidence-of-a-missile-attack/5394324

    Extraits: trad google
    « Basé sur une analyse détaillée, Peter Haisenko est arrivé à la conclusion que le MH17 n’a pas été abattu par une attaque de missile… »

    « Il est à noter que les premières déclarations des observateurs de l’OSCE (31 juillet) confirment largement les conclusions de Peter Haisenko »

    « L’équipe de surveillance de l’OSCE n’a pas trouvé de preuves d’un missile tiré depuis le sol telle que véhiculée par les déclarations officielles de la Maison Blanche… »

    « L’étude de Peter Haisenko est corroborée par le ministère russe de la Défense qui a signalé un jet ukrainien Su-25 dans le couloir du vol de l’MH17, dans le voisinage de l’avion.
    Ironiquement, la présence d’un avion militaire est également confirmée par un rapport réalisé par la BBC sur le site de l’accident, le 23 Juillet.
    Tous les témoins oculaires interrogés par la BBC ont confirmé la présence d’un avion militaire ukrainien évoluant dans la proximité de Malaysian Airlines MH17 au moment où il a été abattu:
    Témoin 1 : Il y eu deux explosions dans l’air. Et voilà comment il se brisa. Et [les] fragments ont soufflé en dehors de ce genre, sur les côtés. Et quand …
    Témoin 2 : … Et il y avait un autre avion, un militaire, à côté de lui. Tout le monde l’a vu.
    Témoin 1 : Oui, oui. Il volait dessous, car il pouvait être vu. Il se déroulait sous, dessous de celui des civils.
    Témoin 3 : Il y avait des sons d’une explosion. Mais ils étaient dans le ciel. Ils sont venus du ciel. Ensuite, l’avion a fait un virage serré autour… Il a changé sa trajectoire et s’est dirigé dans cette direction [indiquant la direction avec ses mains].
    Le Rapport de la vidéo originale de la BBC, publié par BBC World Service russe, le 23 Juillet, 2014 a depuis été supprimé de l’archive de la BBC. Par une ironie amère, la BBC en est à censurer ses propres productions de nouvelles. »

    « Alors que la MSN est dit que les « éclats comme des trous » peuvent être causés par un missile (voir BBC ci-dessus), l’OSCE a confirmé l’existence de ce qu’il décrit comme « des trous de mitrailleuse » sans toutefois en reconnaissant que ceux-ci ne peuvent pas être causés par un missile.
    À cet égard, le BA-302 tir pistolet actionné par un Su-25 est capable de tirer 3000 rpm ce qui explique les nombreux trous d’entrée et de sortie… »
    Les accusations dirigées contre la Russie, y compris le régime de sanctions imposé par Washington sont basées sur un mensonge.
    Quel avenir? Plus la désinformation des médias, plus de mensonges? »

    Les analyses du pilote allemand Peter Haisenko, expert en aviation:
    http://www.globalresearch.ca/german-pilot-speaks-out-shocking-analysis-of-the-shooting-down-of-malaysian-mh17/5394111

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