Du porno implicant des élèves ont circulé dans un cycle d’orientation

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L'ampleur de l'affaire est assez grave pour que la brigade des mineurs intervenienne et auditionne une dizaine d'adolescents.

Gang bang et zoophilie... Bonjour l'ambiance, la grande réussite de l'école publique, d'une éducation sans morale. Merci qui ?

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4 commentaires

  1. Posté par Aude . le

    Monsieur Miljevic,
    Je ne pense pas qu’on puisse dire que libéralisme et socialisme sont les memes métastases d’un cancer. Avec la vision libérale, le peuple a le choix. Les parents jouent un rôle importants là-dedans, c’est à eux d’éduquer leurs enfants et d’empêcher ces dérives. Le porno foisonne, certes, mais faut-il pour autant le bannir sous prétexte qu’il est parfois mal « utilisé »? La minorité ne doit pas imposer sa vision des choses, et c’est bien ce que fait le socialisme. Il fait du marginal la norme, il étouffe la liberté d’expression, obligeant de manière tacite les gens à avoir une pensée unique. On a peur de se retrouver au banc de la société. Lorsque l’on voit ces lobbys qui parcourent les écoles à la recherche de jeunes proies innocentes en sortant des slogans comme: « plutôt anal ou buccal? », on ne peut qu’être affligé devant de telles idioties. La théorie du genre n’est qu’une absurdité de plus qui pousse les jeunes à ces dérives. Disons non à ces pratiques, protégeons nos enfants!

  2. Posté par Stevan Miljevic le

    Le PISA permet de comparer les performances de l’école publique et de l’école privée également. Et bien vous serez peut-être surpris de savoir qu’en Suisse les performances se valent, par conséquent, vous ne pouvez pas mettre en doute les performances du public en prônant le privé dans ces conditions. Mais je reviendrai sur cette question dans un billet que j’espère vous oserez publier d’ici quelques temps.
    Non en effet vous n’avez pas opposé libéraux et socialistes, vous adoptez vous-même la position libérale…Là est la nuance.
    L’initiative que vous citez ne me contredit pas puisque je l’ai incluse dans le raisonnement ( certaines dérives sont constatées en Suisse allemande notamment (dérive que j’espère nous allons parvenir à corriger))
    Je m’oppose également à l’idée que le privé favorise plus le partenariat parents-enseignants pour la simple raison que le fait de payer une école privé peut amener certains parents à penser qu’ils sont les patrons et que les enseignants doivent se plier à leurs volontés. Ce biais compense à mon avis la proximité plus grande qui semble exister entre les deux partenaires.
    Vous contestez l’obligation de financer le public. Ceci dit, je vous rappelle que de nombreuses infrastructures publiques sont financées par le contribuable pour le bénéfice du privé. Si vous êtes cohérent, alors il faut aussi démanteler tout cela et faire payer au privé selon son utilisation. de ces infrastructures…

    [La Rédaction:

    – Le propos ne porte précisément pas, comme vous l’aurez pu lire, sur les performances à l’examination, surtout dans le sens où semble les entendre l’étude PISA.

    -> « vous ne pouvez pas mettre en doute les performances du public en prônant le privé dans ces conditions« ; nous ne l’avons pas fait.

    – Nous n’adoptons pas la position libérale au sens où vous semblez l’entendre.

    – Vous avez inclus cette initiative à l’appui de ce propos: « ce n’est pas l’école qui met en avant la pornographie« . La conjonction « même si« , ne saurait disculper l’erreur originelle du postulat, elle vient au contraire le confirmer, l’école publique, en Suisse, met en avant la pornographie; la preuve, le cas que vous avez cité.

    – Concernant la relation enseignants-parents, nous comprenons vos raisons. Elles reposent néanmoins sur un postulat anti-libéral présumant que – l’argent ayant l’art de tout corrompre – sa dépense disculperait de tout autre forme d’engagement. Cette situation existe, auquel cas elle concerne essentiellement les parents. Nous préférons penser que la recherche d’un établissement dûment sélectionné et le sacrifice financier, sont, au contraire, la garantie d’un intérêt et d’un investissement des parents de qualité supérieur à ceux qui, pour reprendre votre logique, se débarrassent de leurs enfants à l’école publique par obligation. Le régime d’amende aux parents instauré depuis peu dit tout de la qualité relationnelle au sein des établissements publics.

    La théorie de la bonne conscience pécuniaire des parents ne dit rien de l’investissement des enseignants, bien moins payés, à compétences souvent égales, et se retrouvant là souvent pour des raisons fort honorables de résistance idéologique aux nouvelles obligations pédagogiques (du temps qu’il était encore permis d’y résister) imposés à tous le secteurs par l’intermédiaire des mouvements qui habitent le public.

    En résumé, la qualité contractuelle de la relation est, par essence, de nature à susciter plus d’attente de la part du mandant comme plus de responsabilité, il en va de sa survie économique, de la part du mandataire.

    – La notion de bénéfice du privé que vous sous-entendez nous paraît aussi abusive qu’elle est vague. Nous vous rejoignons dans l’idée que le mandant doit effectivement payer pour les services qu’il obtient, services qu’il doit être en droit choisir librement. Un blanc-seing d’office, obligatoire, sous peine de prison en cas de défaut de paiement, au seul prétexte que l’Etat serait prestataire, ne nous paraît justifié en aucun cas.]

  3. Posté par Stevan Miljevic le

    Même à supposer que c’est l’état qui asservit moralement, je vous rappelle que le secteur privé suit les mêmes orientations puisque les plans d’étude sont les mêmes. Et si on revient à la problématique dont il est question, ce n’est pas l’école qui met en avant la pornographie même si certaines dérives sont constatées en Suisse allemande notamment (dérive que j’espère nous allons parvenir à corriger) c’est par contre le principe de liberté économique (si cher aux libéraux) qui fait qu’on retrouve du porno à foison à disposition de tous et que ce porno sert de modèle à ces jeunes. Je maintiens: libéralisme et socialisme sont les métastases du même cancer.

    [La Rédaction: Certains acteurs du secteur privé suivent par mimétisme, mais le lien de dépendance et la contrainte ne sont pas les mêmes, ce qui explique que la solution à ce problème semble résider, à l’heure actuelle, exclusivement dans l’initiative privée, laquelle doit pouvoir à présent s’affranchir du monopole d’Etat pour éclore complètement. C’est bien à tout point de vue que l’Etat doit être soumis aux mêmes conditions de concurrence que le domaine privé, pas seulement au niveau de celui des notes (qu’il attribue lui-même à ses propres élèves dans le cadre d’un examen de maturité cantonal auquel les écoles privées n’ont pas accès). Il n’est pas admissible qu’à un tel coût, le public ne soit pas à même de fournir un meilleur résultat.

    La question n’est pas ici celle de l’invasion des contenus pornographiques dans l’espace public, mais bien l’incapacité de l’école publique à y faire face dans le cadre de sa charge subsidiaire d’éducation, ce à plus forte raison qu’elle a la prétention de la disputer de plus en plus à ses réels détenteurs, les parents. Vous aurez remarqué qu’à cet égard, l’enseignement privé, de par sa nature même, favorise bien plus le partenariat parents-enseignants. Une initiative populaire encore pendante au Parlement tend à vous contredire quant à l’idée que « ce n’est pas l’école qui met en avant la pornographie« , c’est précisément ce que nous dénonçons, l’incapacité de discernement d’une institution aveuglée par les agendas politiques.

    Ceci étant, nous ne nions pas que l’enseignement public puisse avoir certaines qualités, nous contestons l’obligation de le financer.

    Vous aurez remarqué que nous n’avons jamais opposé libéraux et socialistes dans ce débat, de même que nous n’avons pas écrit que l’Etat asservit moralement mais l’éducation, l’éducation aux mains de l’Etat, nous vous le concédons, mais la distinction réside dans le fait que l’Etat s’est arrogé, dans le cadre scolaire, une charge dont il n’a pas pleinement vocation, et dont il ne peut, par conséquent, assurer convenablement la réalisation.]

  4. Posté par Stevan Miljevic le

    je ne vois pas pourquoi vous impliquer l’éducation publique là dedans. Mai 68 est responsable tout comme la marchandisation des hommes issue de la philosophie libérale. Libéraux et libertaires marchent main dans la main pour détruire notre civilisation.

    [La Rédaction: Parce qu’institutionnellement sensible aux variations politiques, l’école d’Etat a fait la preuve de sa totale friabilité devant l’engouffrement idéologique de la gauche sur la place publique après 68. Les libéraux ont cédé la place à leurs nouveaux partenaires sur le terrain des libéralismes pour leur confier une instruction publique qui n’avait que peu d’intérêt à leurs yeux. Reste que c’est parce qu’elle est publique, livrée au politique, que l’éducation a entamé, à l’instar de nos Parlements, ce processus d’asservissement moral qui trouve son accomplissement aujourd’hui. On aurait dû protéger les enfants, on les a vendus aux idéologies. Allez rattraper cela maintenant, on en est bientôt à devoir protéger les mineurs de l’école.]

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