Il est interdit de faire du vin bio en Bourgogne…

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Un viticulteur bio de Beaune, Emmanuel Giboulot, a été condamné hier à 500 euros d'amende, et à une seconde amende de 500 €, mais avec sursis, pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la « flavescence dorée ».

Au nom du principe de précaution, un arrêté préfectoral avait rendu obligatoire en juin le traitement chimique.

Emmanuel Giboulot avait refusé, parce qu’il refuse tout traitement chimique, et parce qu’il n’y avait aucune preuve de l’existence de la maladie dans le département.

Mais, en octobre, l’administration a découvert trois ceps contaminés dans le département. Donc elle avait raison. Donc le viticulteur devait être condamné…

Mais, s’il y avait trois ceps contaminés (sur des millions), d’abord c’est une information nulle et non avenue, ensuite c’était forcément dans une propriété où les ceps avaient été traités… Et ça n’a donc aucun rapport avec le viticulteur bio dont aucun cep n’est contaminé.

Emmanuel Giboulot fait appel.

 

Extrait de: Source et auteur

 

10 commentaires

  1. Posté par Peters Muriel le

    Ce n’est pas facile pour les viticulteurs de garder la tête froide face aux maladies qui attaquent la vigne: je pense qu’il faut davantage faire confiance en la nature et qu’en premier lieu il faut respecter l’équilibre de celle-ci. La viticulture bio est très innovante et les viticulteurs qui tiennent bon leur cahier des charges sont à saluer et à admirer, ils sont l’avenir, notre santé en dépend et notre bonheur aussi, tant leur vin est bon. Il faut les encourager à continuer ainsi pour qu’on cesse d’empoisonner la terre.
    Bravo Emmanuel et tiens bon! Muriel3

  2. Posté par Gil Kressmann le

    Monsieur Giboulot se comporte comme les personnes qui refusent de se vacciner en comptant sur les autres pour se protéger. Son attitude est irresponsable malgré les apparences. Si la maladie arrive dans son vignoble, ce que je ne lui souhaite pas, il sera attaqué par ses voisins et cela lui coutera beaucoup plus que 1000 euros

  3. Posté par Peter Bishop le

    @Minvielle Olympe
    Merci !

  4. Posté par Minvielle Olympe le

    Emmanuel Giboulot a été condamné parce qu’il défend « le juste le propre ».

    Emmanuel Giboulot vigneron bourguignon à Beaune a été condamné à une amende de 1000 € pour ne pas avoir respecté les consignes préfectorales de traitement de la flavescence dorée. Il s’agit certes d’une somme symbolique.. Mais cette somme, aussi petite soit-elle, dit la condamnation d’ Emmanuel Elle marque d’un sceau négatif les choix qui ont été les siens .Elle fait de lui un délinquant, un homme qui, si l’on en croit les juges serait allé contre l’intérêt général. Il aurait mis en danger les vignes et récolte et peut-être même l’avenir de la viticulture bourguignonne. N’importe quoi !
    Enfin non pas tout à fait n’importe quoi .
    L’affaire Emanuel Gi boulot fonctionne comme un analyseur de nos organisations viticoles syndicales, politiques et juridiques. Elle fait ressortir les positions des différentes parties prenantes de la viticulture bourguignonne et française en général. Elle pose aussi cette affaire, de manière indirecte, la question de la loi juste et /ou de la loi injuste pour être plus précis de la loi qui n’est plus en phase avec son temps et qui continue malgré le décalage à être appliquée et à servir de cadre pour régler les activités humaines et gérer les conflits.

    Cet événement fait aussi et surtout ressortir l’importance néfaste des utilisations de pesticides dans le vignoble français. Il pourrait cet événement être annonciateur d’un ensemble d’autres événements qui mettraient sur la place publique sans détour et avec courage les effets néfastes des pesticides sur le produit-vin , sur les salariés agricoles et sur les consommateurs.

    Cet événement, cette affaire qui porte sur le devant de la scène les risques de santé que nous font courir les pesticides utilisés en viticulture pourrait devenir très vite l’équivalent du dossier de l’amiante. Voire peut-être plus.

    Vous voulez en savoir plus sur la viticulture respectueuse de l’environnemnt. Nous vous proposons de retrouver Emmanuel dans notre film « l’Esprit du vin, le réveil des terroirs ». Vous pourrez l’écouter, l’apprécier dans ce qu’il nous dit de ses vins et de ses « manières de faire » le vin. Vous apprécierez aussi son humanité ainsi que son respect profond de la nature

    Olympe et Yvon Minvielle
    Réalisateurs et vignerons.
    http://www.lespritduvin.org

  5. Posté par Peter Bishop le

    @Michel de Rougemont
    Vous êtes juste méprisant…
    J’aime discuter et débattre mais là, essayé pas pu !
    Bonne journée !

  6. Posté par Michel de Rougemont le

    @Peter Bishop
    Encore une fois votre réaction est de type reptilien: spontanée, sans avoir ni lu ni avoir voulu comprendre. Cette incompréhension ne peut procéder de ce qui est écrit mais de ce que vous désirez avoir lu.
    Moins amusant mais toujours préoccupant.

    Un pesticide « bio » est un produit autorisé par les bureaucrates du « bio » pour être utilisé en agriculture « bio » afin de garder le label « bio ». Rien de tout ça relève de la biologie ou de la chimie. La pyréthrine en cause dans cet article est une substance chimique naturelle obtenue par extraction d’une plante, le pyrèthre, c’est pourquoi il est classé « bio ». Il existe des pesticides qui ne sont pas des substances chimiques. L’homme par exemple lorsqu’il arrache les mauvaises herbes ou écrase les doryphores. Mais aussi des insectes antagonistes et des micro-organismes.
    Le permacultivateur écrase-t-il les doryphores? Bonne journée !

  7. Posté par Peter Bishop le

    @Michel de Rougemont
    Il va falloir expliquer votre intervention :
    Ou voyez vous une obsession dans mes propos et quelle serait-elle ?
    Pesticide Bio ??? Il va falloir me dire de quoi vous parlez car tout les pesticides sont par natures chimiques…
    Mes fantasmes ??? Lesquels je vous prie ?
    La permaculture n’est pas un terme fourre tout, c’est un type d’agriculture, que visiblement vous ne connaissez pas…
    J’attend vos explications et vos arguments car votre réponse n’est qu’un attaque, aucune explication ni arguments !
    Merci.

  8. Posté par Michel de Rougemont le

    @Peter Bishop
    Amusant et préoccupant: votre incapacité à lire ce que j’ai écrit et à croire avoir lu ce qui vous obsède.

    Conditions phytosanitaires: condition de l’état de santé des plantes.

    Si je n’emploie pas le terme de pesticide c’est parce que je suis plus précis en parlant d’insecticide, de type « bio » d’ailleurs.

    Le reste de votre intervention est à la mesure de vos fantasmes.
    En terme de novlangue permaculture en est un bel exemplaire, mot valise plein du sens que chacun veut bien y mettre.

  9. Posté par Peter Bishop le

    @Michel de Rougemont
    Belle utilisation de la novlangue : produit phytosanitaires = PESTICIDES !
    Contrairement à la doxa déclamé partout, l’utilisation d’engrais et de pesticides n’est absolument pas obligatoire pour des bons rendements.
    Renseignez-vous sur la permaculture !
    On est ce qu’on mange et tant que nous polluerons les sols, l’air, l’eau et les aliments avec des produits chimiques extrêmement dangereux, nous ne seront pas en bonne santé.
    Cet agriculteur est un exemple et le traiter comme un criminel est incroyable.
    Quand je pense qu’on arrive à mettre 1 million de personnes dans les rues pour le mariage gay et que tout le monde se fout royallement des questions de santé…

  10. Posté par Michel de Rougemont le

    Il faut quand même savoir que cette maladie fait extrêmement peur aux viticulteurs. Ils pressentent une menace du même ordre qu’en son temps le phylloxera. Le développement est insidieux et à l’apparition de symptômes il peut déjà être trop tard pour enrayer une infestation générale. On peut espérer que ces craintes soient exagérées mais personne ne peut le savoir vraiment; et après coup, c’est trop tard.
    Dans une telle affaire le rôle de l’état est de veiller à ce que les conditions phytosanitaires restent sûres dans des zones de productions où de multiples viticulteurs doivent compter sur les bons traitements de leurs voisins.
    Celui qui ne participe pas à cet effort (n. b. avec l’emploi d’un insecticide d’origine naturelle, autorisé en agriculture bio) est donc une sorte de pique-assiette jouissant de la barrière sanitaire qu’érigent ses voisins. Ce n’est donc pas du tout un Robin des bois ayant raison avec la Nature contre ces salauds d’irrespectueux humains.
    Peut importe l’amende (justifiée), ce qui compte c’est que les traitements soient faits au bon moment.

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