Aide sociale: 3 fois plus d’étrangers que de Suisses

 

"Les chiffres de l’office fédéral de la statistique viennent de sortir.

2,2% des Suisses et des Suissesses recourent à l’aide sociale. La part des hommes dans ce cas (2,3%) est plus élevée que celle des femmes (2,1%). A l’inverse, chez les personnes
de nationalité étrangère, le taux d’aide sociale des femmes (6,6%) est supérieur à celui des hommes (6,0%). Dans l’en­ semble, le taux d’aide sociale des personnes de nationalité étrangère se situe à 6,3%. Cela signifie qu’en Suisse, une per­sonne étrangère sur 16 doit recourir à l’aide sociale. aide sociale par groupe de pays

Les ressortissants de pays extra-européens sont davantage tributaires de l’aide sociale que ceux de pays européens."

Le document PDF est téléchargeable en intégralité à cette adresse:

www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.html?publicationID=5453

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10 commentaires

  1. Posté par Renaud le

    Pardon, je voulais dire 1% du montant reçu en intérêts, je ne suis pas fort en calcul et par ailleurs je me suis basé sur une estimation de 50 milliards/an pour ces intérêts, c’est juste?

  2. Posté par Renaud le

    Idée : pourquoi pas financer l’aide sociale aux étrangers par une taxe très minime sur les intérêts générés pour les banques suisses par les fonds déposés par des étrangers?
    Si on envisageait 0.01% des intérêts ça représenterait quelques centaines de millions de francs suisses, je me trompe, j’ai dit une bêtise?

  3. Posté par Révélation le

    @ Nanou
    Effectivement, je suis d’accord avec vous. Mais l’absence de revenu chez une personne ne justifie pas un trafic de stupéfiants, que cette personne soit étrangère ou Suisse. C’est à l’État de subvenir aux besoins des ses citoyens qui ne peuvent plus travailler pour une raison ou une autre (Chômage, vieillesse, infirmité, etc…). La Suisse s’est organisée pour subvenir aux besoins des Suisses qui n’ont aucun revenu.
    C’est maintenant au pays de ces gens là de faire en sorte de s’occuper des personnes qui en ont besoin. Mais ce n’est pas à la Suisse de payer pour des gens qui n’ont jamais cotisé pour avoir droit à ces revenus. (A la caisse d’AVS, SUVA, AI, etc…). C’est vrai que c’est dur pour certains, car ils ont rien chez eux, mais si on nourrit et blanchis tout ceux qui viennent demander, rien ne va changer chez eux.
    Il est également vrai que des Bolomey et des Pittet peuvent être les clients de ces gens là, et le sont certainement, on serait étonner de voir que des chefs d’entreprises respectables aillent s’alimenter passé 22h00 dans les rues de Lausanne. Il faut donc réprimander tout le monde. Mais déjà en commençant par ceux que tout le monde voit et qui viennent jusqu’à même m’aborder pour me demander si « Tu as tout se qu’il te faut ? »

  4. Posté par Nanou le

    Tout a fait d’accord avec @Nico, les chiffres sont si facilement manipulables que c’est une aubaine pour les personnes qui veulent se conforter dans une vision de « l’étranger profiteur ».
    De plus, des études et reportages montrent que, même avec une formation et un bon CV, une personne, selon sa nationalité, peinera d’avantage à trouver un emploi. Il est facile d’un côté de stigmatiser les ressortissants étrangers ayant recours aux aides et de l’autre de ne pas leur donner accès a l’emploi.
    Quant au commentaire en lien avec les dealers a Lausanne :
    1. La majorité sont des sans papier et sans ressource. Ils ne touchent pas l’aide sociale et, étrangement, ont aussi besoin de manger.
    2. La drogue répond a la loi de l’offre et de la demande. Des études montrent que les vendeurs sont étrangers mais les consommateurs plutôt de nationalité suisse. Ainsi, Messieurs Bolomey et Pittet ne vendent pas, mais achèteront peut-être.

  5. Posté par Nico le

    Ils sont bien jolis ces graphiques… ça donne quoi qu’on on reporte ces % on nombre des personnes de chaque pays??

    Pour faire un exemple simple, s’il y avait 100 italiens en suisse et que 3 touchaient des subventions, il y aurait un % plus élevé d’italiens que de suisses qui toucheraient des subsidient!?!

    Le % n’est pas unité, elle en accompagne toujours une autre qui elle a une signification. En l’occurrence c’est une population. Hors la population étrangère en suisse est inférieur à 25%.* Reportez ces chiffres pour chaque populations, le débat ne serait pas aussi sulfureux.
    *https://www.bfm.admin.ch/content/dam/data/migration/statistik/auslaenderstatistik/retrospektivische/ts2-auslaenderanteil-2012-12-f.pdf

  6. Posté par D'Incau le

    Je trouve alarmant que nos politiciens ne remarquent pas ces disparités et que rien ne bouge. Lors de discussions, des personnes qui sont à l’aide sociale me disent que les abus (par les étrangers ) sont légion, mais que rien n’ait fait pour changer, vive l’égalité de traitements.
    Ce qui prouve que la chasse aux subsides et institutionnalisé (via le tam tam) afin d’en faire profiter leurs connaissances et ils en ont beaucoup!!
    Merci pour l’information, elle précise la pensée de beaucoup de nos concitoyens..

  7. Posté par Révélation le

    Ah bon ?
    C’est pas possible, ils ont dû se tromper. C’est une première d’apprendre ça. Moi qui croyait que les étrangers ne profitaient pas et qu’ils venaient pour travailler…
    Bientôt ils vont nous dire qui y en a certains qui vendent de la drogue à Lausanne. Non, quand même… tout le monde sait très bien qu’il n’y a que des Bolomey ou des Pittet qui sont dans ce trafic là.

  8. Posté par JeanDa le

    « Aide sociale: 3 fois plus d’étrangers que de Suisses » ?
    Pas étonnant. Si je regarde les deux dernières barres bleues du « Taux d’aide sociale par groupe de pays », je dirais que c’est exactement pour bénéficier de cette aide sociale qu’ils viennent en Suisse. Surtout pas pour y travailler.

  9. Posté par Le Baron le

    Bizarre, nos quotidiens de gauche n’ont pas précisé tout ça….

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