A défaut de rendre le travail obligatoire pour les femmes, le ministre va prendre des mesures fiscales incitatives, pour les empêcher de rester au foyer. C'est cela sa conception de la liberté, une vision totalement individualiste de la société :
"De nombreuses réformes sont déjà lancées en ce sens : développement des places en crèches, refonte du congé parental, lutte contre les temps partiels trop réduits... Nous allons par ailleurs faire de l’année 2014, l’année de la mixité des métiers. Une plateforme d’action associera tous les acteurs économiques sur ce chantier. [...]
L’emploi des femmes est encore vécu comme un travail et un salaire d’appoint, et le système fiscal renforce cet état de fait car il repose sur le principe de la conjugalisation. Il est donc très coûteux de travailler pour le deuxième apporteur de ressources du ménage qui est souvent la femme. Seuls trois pays dans l’OCDE pratiquent la familialisation obligatoire de l’impôt sur le revenu : la France, le Portugal et le Luxembourg... L’individualisation de l’impôt favorise, à l’inverse, l’emploi des femmes.
La pression fiscale doit rester stable ce qui n’exclut pas des incitations positives à la bi-activité. [...]"
Chez nous, en Suisse, pour le PLR, les femmes doivent nous aider à lutter contre l'immigration... Vous l'aurez compris, le mot-clé ici c'est "impôts".
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Après « Papa porte une robe, voilà « Maman porte un pantalon ».
A propos on peut savoir qui porte la culotte.