L’antiracisme ne sert à rien. Il n’est que le socle de la gauche

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Le régime socialiste français se révèle de plus en plus autoritaire dans un pays privé de culture politique et historique depuis quarante ans. Ainsi, la ministre française de la justice, Christiane Taubira, a une manière toute socialiste d’ostraciser les Français qui osent exprimer un point de vue différent du sien. Des opposants (libres et pacifiques) au mariage homosexuel avec adoptions d’enfants, elle pense que « ce ne sont pas des anti-mariage, ce sont des antidémocrates et des antirépublicains ». Invitée de Guillaume Durand, Christiane Taubira explique qu’elle n’a « rien à dire » à ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage : Vidéo complète ici.

La sectaire Christiane Taubira excommunie un autre interlocuteur, le Figaro (qui a annoncé qu’elle voulait dépénaliser l’usage du cannabis) : « Je ne veux pas commenter un journal qui a rompu avec l’information. Et qui se veut organe de propagande ». Sauf que la propagande, l’esprit antidémocratique et l’esprit antirépublicain, c’est Taubira, le régime socialiste dont elle fait partie et 99% des médias français.

Quarante années sans vraies valeurs

Yves de Kerdrel, tente d’analyser les travers de la gauche au pouvoir et de l’opposition dans Valeurs Actuelles : L’opposition ne reviendra au pouvoir qu’en apportant des solutions à la crise des valeurs que connaît la société française et en restaurant des repères éternels. La gauche est en lambeaux. La majorité socialo-écolo-communiste est en morceaux. Le gouvernement est en rideau. François Hollande et Jean-Marc Ayrault n’ont plus aucune crédibilité ni marge de manœuvre. Face à ce désastre prévisible, la droite est encore bien trop silencieuse et absente. Bien sûr, elle a mené un combat efficace contre la stupide et coûteuse réforme des rythmes scolaires. Bien sûr, en dehors de certaines de ses têtes d’affiche, elle est montée au front contre l’inepte loi instaurant le « mariage pour tous ». Bien sûr, elle a très tôt mis en avant le bilan catastrophique de Manuel Valls en matière de délinquance et les absurdités de la réforme pénale voulue par Christiane Taubira.

Yves de Kerdrel : Bien sûr, elle a joué son rôle de premier opposant, à la tribune de l’Assemblée comme sur le terrain. En revanche, cette droite ne capte pas encore l’adhésion de l’opinion publique, car elle est sinon absente, du moins bien trop timide sur le terrain des solutions. D’ici quelques semaines, l’UMP rendra public un projet qui lui permettra de partir à l’assaut des municipales avec un premier ensemble de propositions. Mais il faut craindre que ce début de programme soit centré sur le champ économique. Il parlera compétitivité, réduction des dépenses publiques, convergence fiscale avec l’Allemagne, baisse des charges sociales, efficacité de l’État ou réforme du mille-feuille territorial. Autant de thèmes qui conditionnent le sursaut dont la France a besoin pour enrayer enfin le déclin inexorable dans lequel elle est plongée depuis une trentaine d’années. Mais qui sont loin d’être suffisantes pour entraîner un renouveau de la droite, qu’elle soit populaire, gaulliste, orléaniste, bonapartiste ou sociale.

Yves de Kerdrel : Comme le souligne très bien un excellent petit livre écrit par le sondeur François Miquet-Marty (les Nouvelles Passions françaises, Michalon), les préoccupations quotidiennes de nos compatriotes ne sont ni le taux de croissance du produit intérieur brut ni le montant de la dette publique, et encore moins le niveau de l’euro. Elles vont bien au-delà : « C’est fondamentalement la société tout entière qui est dévoyée pour les Français et, avec elle, les valeurs qui l’animent », précise l’auteur. Des valeurs, qui sont, tout simplement, l’éducation, le travail, l’ordre et le respect. À cela s’ajoute la volonté de mettre fin aux abus de trois catégories de personnes. Les profiteurs d’en haut, qui se gavent d’avantages et de privilèges indus, les profiteurs d’en bas, qui ne sont rien d’autre que les professionnels de l’assistanat, et enfin les étrangers qui refusent de s’intégrer ; ce qui ne reflète pas une xénophobie française, mais une perte progressive des repères de la nation.

Yves de Kerdrel : Ce petit livre de sociologie appliquée montre à quel point les Français ont davantage besoin d’une droite des valeurs que d’une droite technocratique, qui applique finalement les mêmes mesures que la gauche. La preuve en a été faite à l’occasion des grandes manifestations contre le “mariage pour tous”. « Les nations ont besoin de héros et de saints comme la pâte a besoin de levain », disait si joliment le philosophe Gustave Thibon, que la chaîne Histoire a fait superbement revivre dans un film. Pour cela, les peuples ont davantage besoin de valeurs que de mesures de circonstance. En suivant cette voie, l’opposition éviterait enfin le reproche de cet ami de Simone Weil : « À droite, on dort. À gauche, on rêve », conclut Yves de Kerdrel.

L’inutile antiracisme est le socle de la gauche

En outre, Valeurs actuelles énumère les « flops en stock » enregistrés par l’antiracisme ces derniers jours : 552 entrées pour la première séance du film « La Marche » à Paris. Les quatre autres films sortis le même jour ont tous fait mieux. Parmi eux, un documentaire animalier diffusé dans moins de salles que « La Marche » et n’ayant pas bénéficié de la même campagne de communication. Pour le meeting « antiraciste » du PS, la salle de la Mutualité était à moitié vide. Superbe aveu du député PS Jérôme Guedj : « À quoi ça sert ? À rien, mais l’antiracisme, c’est notre socle ». La « Marche pour l’égalité contre le racisme » du 30 novembre n’a pas rassemblé un dixième de ce qu’espéraient ses organisateurs, conclut Valeurs actuelles.

Quarante années sans culture historique

De son côté, l’historien Jean Sévillia analyse la situation dans Renaissance Catholique : Cela fait maintenant trente à quarante ans que l’enseignement de l’histoire est sinistré. C’est-à-dire que nous en sommes au moins à la deuxième génération de Français qui, au cours de leur scolarité, n’ont pas appris de manière convenable le passé de leur pays. Les mêmes subissent par ailleurs le harcèlement, par voie médiatique, de tous les clichés à la mode concernant notre histoire. Or les Français sont nombreux à comprendre, fût-ce de façon intuitive, qu’on leur fait avaler des mensonges. C’est à tous ces gens-là que s’adresse mon livre (ndmg – « Histoire passionnée de la France »).

Jean Sévillia : À ceux qui ont mal appris l’histoire de France et qui veulent la réapprendre, comme à ceux qui ne l’ont jamais apprise et veulent s’y initier. L’ouvrage est destiné aux adultes, pour eux-mêmes ou pour les aider à répondre aux questions de leurs enfants, mais il peut être lu à partir de l’adolescence. Il peut par ailleurs être lu en continu, du début à la fin, mais il peut aussi être consulté par chapitre ou par sous-chapitre (il existe une table des matières détaillée), dans le but de rafraîchir ses connaissances sur telle période ou tel personnage. Les 320 illustrations en couleur poursuivent également un but pédagogique, à la mesure d’une époque où l’image compte énormément. Parue il y a deux mois, mon « Histoire passionnée de la France » figure parmi les meilleures ventes de livres dans les catégories Histoire, Essais et Beaux-livres.

Jean Sévillia : Le phénomène est à analyser dans un sens plus large, car il dépasse ma personne et mon ouvrage. Depuis la rentrée, des passeurs d’histoire comme l’acteur Lorànt Deutsch, les animateurs de radio et de télévision Franck Ferrand et Stéphane Bern, ou un homme politique comme Philippe de Villiers ont publié des livres qui sont aussi des succès de librairie. Or ces noms très divers ont en commun de défendre une vision de l’histoire qui intègre la totalité de notre passé, et qui n’incite pas la France à se mépriser, mais au contraire à être fière de son héritage. Cela signifie qu’il existe dans le plus large public, comme je l’avais vérifié avec mes précédents livres, une attente pour des ouvrages qui ne se soumettent pas à l’historiquement correct. C’est en soi un signe d’espoir, conclut Jean Sévillia.

Au-delà des analyses la réalité demeure risible

Mais au-delà des analyses, la réalité demeure ce qu’elle est : risible. Ainsi, Sarkozy envisage de créer un nouveau parti dans la perspective de son retour en politique d’ici 2017, ce qui lui permettrait de contourner la primaire de l’UMP prévue en 2016. Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé dit avoir effectivement « entendu parler de ça », mais n’est pas d’accord du tout. Juppé estime au contraire qu’il faut « redynamiser l’UMP » et il tient toujours à ce que les primaires aient lieu en 2016.

Dans l’esprit de Sarkozy, son nouveau « Rassemblement » à lui, lui permettrait de dépasser le cadre de l’UMP, dont il juge l’image très abîmée. Et son nouveau « Rassemblement » à lui, lui permettrait de ne pas être, le cas échéant, « le candidat de l’UMP », statut que Sarkozy juge trop réducteur. Sarkozy n’aime pas l’option des primaires, car elle lierait trop, son image à lui, à l’image de l’UMP. On le voit, au-delà des analyses, la réalité demeure ce qu’elle est : risible.

Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

  

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Un commentaire

  1. Posté par colibri le

    très bon article prouvant le manque d’intelligence des Socialistes qui sont les premiers à utiliser le mot fraternité pour aller secourir les peuples affamés ,Comme disait un illustre inconnu vaut mieux être sourd qu’entendre pareil discours

Et vous, qu'en pensez vous ?

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