RTS: encore une vidéo de propagande rebelle

Histoire vivante a diffusé, il y a quelques jours, le film d’une reporter de 22 ans, Camille Courcy, passée en Syrie par le canal rebelle classique, via la frontière turque.

 

Ce film, "Alep - Syrie. Vivre avec la guerre" présente tous les symptômes de la propagande rebelle. Ces rebelles qui, selon Camille Courcy, n'ont "que leur courage et leur foi" (02:22), n'en sont pas à leur coup d'essai. Camille Courcy n'est pas leur première victime.

Pour faire bref, une courte liste des points qui nous paraissent litigieux dans les scènes les plus dramatiques. Il ne s'agit, en l'état, que d'interrogations:

 

1. Le sujet ne présente que le point de vue rebelle. Dans une interview, Camille Courcy reconnaît d'ailleurs la nature exacte de ses contacts, des "militants".

2. L'avion de combat (04:15) apparaît être, à vue de nez, un Aero Vodochody L-39 Albatros, un avion d'entraînement, sans doute utilisé pour de la reconnaissance. Si l'on distingue bien les réservoirs, on ne voit pas d'armement particulier. Enfin, on entend bien une sorte de bruit filant (montage ?) mais on ne le voit pas tirer (pas de feu, pas de trace).

3. Camille Courcy est menée sur place, en zone de guerre, en quelques minutes, l'air est encore chargé de poussière (04:24).

4. Mise à part une femme couverte de poussière (04:37), une autre l'aidant, une autre faisant la description de la scène (05:24), deux autres assises sur un banc (05:36), il n'y a pas d'autres femmes au milieu de cette foule très nombreuse, alors que la voix off parle d'une "soixantaine de femmes et d'enfants".

5. Les victimes sont: une femme couverte de poussière, 4 enfants (2 petits garçons, 2 petites filles dont une paraît inanimée). Aucun homme ne paraît blessé. Nonobstant la présence d'une pelleteuse, Camille Courcy ne reste pas pour filmer l'exhumation de la soixantaine de victimes annoncée.

6. Le soldat en kaki qui porte la petite fille en jaune (04:39) ressemble beaucoup à celui qui emmène, au plan suivant, l'enfant au pull gris en courant (04:47).

7. L'enfant couvert de sang ne pleure pas, le sang ne coule pas, sa couleur paraît étonnamment claire (04:52).

8. Alors que d'autres se pressent pour secourir les personnes enfouies sous les décombres, un très grand nombre reste les bras croisés à regarder (gauche de l'image dès 04:49). Dans le plan de l'enfant ensanglanté, l'homme au bonnet touche l'épaule de l'adolescent qui l'emmène, avec un sourire à la caméra, de toute évidence il n'y a pas d'autres enfants à sauver.

9. Noter l'homme au visage masqué et armé qui donne les directives (04:59). Autre homme armé avec directives à 05:29. On aperçoit un nombre conséquent d'hommes en pantalons de treillis et t-shirts noirs ou kaki.

10. Dès 05:45, des hommes (en haut à gauche, voir aussi 05:20) restent sur le tas de décombres sans bouger, un autre jette des débris d'une seule main en levant à chaque fois les bras en l'air de façon très théâtrale.

11. Une pelleteuse... avec de l'essence (de fait, elle ne paraît pas manquer, les voitures circulent).

12. Le plan séquence sur la photo de famille des jihadistes avec, au milieu, une femme armée, surprend (07:45). Si le côté Calamity Jane ajoute à la connotation romancée du reportage, celle-ci n'en paraît pas moins extrêmement peu vraisemblable dans le contexte islamiste.

13. Le passage sur la fabrication improvisée des armes (08:19) ne tient compte ni des connaissances géopolitiques relatives aux soutiens, connus et reconnus, des rebelles, ni de l'ouverture à la frontière turque par laquelle passent armes et journalistes...

Soit on fait passer des RPG achetés au marché noir (07:35), sont on bricole tout soi-même. L'effet recherché semble se vouloir une construction romantique à l'intention d'une clientèle sensible et favorable.

14. 10:23, tir d'une roquette artisanale depuis... une cour d'école. Stratégie observée au Kosovo ou en Tchétchénie, pour peu que l'armée syrienne dispose de mortiers à trigonométrie informatisée, la riposte se fera instantanément en direction... de la cour d'école; un cratère au beau milieu d'un préau, parfait pour les caméras occidentales. On voit d'ailleurs que la roquette n'explose pas, il suffit de signaler sa présence et de décarrer vite fait.

15. 10:48, un confrère journaliste (Canon flambant neuf) est du circuit. Tout d'un coup, nouvelle animation, conduite de la caméra vers des cadavres, la pelleteuse (dont la voix off reconnaissait la présence comme exceptionnelle la première fois) est de la partie. Les cadavres seraient des victimes de l'armée; invérifiable, ce que souligne sans difficulté la voix off.

16. Paradoxe souligné par la voix off (dès 25:38): la brigade locale, reconnue comme "affiliée à Al-Qaïda, une confrérie d'islamistes financée par le Qatar" a été, curieusement, "oubliée dans la distribution des enveloppes". Ceci étant dit exclusivement pour accentuer le côté insurrection populaire spontanée d'une "rebellion" que le commentaire vient pourtant à peine de reconnaître comme étant financée par un pays étranger... On voit nos compères lancer des pétards à grands coups de catapultes sur un ennemi invisible. La brigade en question ressemble plus volontiers à un quarteron d'étudiants intérimaires, mimant gestes de guerre et tirant en l'air à l'envi devant un parterre de journalistes free lance à peu près du même âge qu'eux (ce que reconnaît pratiquement la voix off à 49:25). La réalité étant que ces courants ont pour règle absolue de ne jamais montrer d'images des vrais combattants.

17. 27:52, le "soldat du régime", tête nue (tous casqués sur les images de terrain, voir notamment dès 47:15), est inidentifiable.

18. Idem pour la scène d'échange de tirs censés viser la caméra (28:31), on ne voit rien mais ce que l'on voit fait plus volontiers penser à des feux de Bengale (28:47).

19. Le chef de brigade s'expose sans peur (29:48), alors qu'il venait de se mettre à couvert (29:30), voit tout de suite la cible sans devoir la chercher et l'arrose généreusement sans craindre la pénurie de munitions fabriquées artisanalement par ses camarades de tout à l'heure. Détail surprenant, il ne dispose pas de sa propre Kalachnikov.

minuterie reportage Syrie20. "Bien sûr il n'y a pas d'électricité" (30:18), le plan suivant (30:30) la pièce est éclairée à la lumière électrique, on voit se dessiner l'ombre du lustre sur le mur, il semble s'agir d'un projecteur sur pied (les projos cam font bouger la lumière en même temps que la caméra, la journaliste n'en n'a d'ailleurs pas si l'on en croit cette photo ou l'ombre que l'on voit à 49:19). Un projecteur sur pied à batterie... autant dire que Camille Courcy est supérieurement équipée. En outre, 31:02, au-dessus du lavabo la veilleuse de la minuterie est allumée. Le coup de la batterie de voiture (31:11) semble par conséquent inutile, mais tellement romantique, débrouillard, courageux et sympathique.

21. La femme du cordonnier (30:29) quitte subitement le plan avec un sourire, elle n'est pas voilée et porte des pantalons (comme la très grande majorité des Aleppines avant la guerre), elle doit quitter la scène. Preuve s'il en est que la TV rebelle est scénarisée sur les critères en vigueur pour les productions à destination de la clientèle du Golfe.

22. La gentille belle-mère voilée montre un puits de lumière sordide en disant, c'est notre seule "source de lumière et d'air" (30:46). Au plan précédent, la caméra est entrée dans l'appartement en soulevant un tapis (30:24). Ceci étant dit pour l'aération du lieu...

23. Passage obligé du scénario, l'application du système humanitaire islamique (31:45). On a eu droit aux mêmes plans en 2008 au Liban, avec le Hezbollah distribuant des liasses de dollars aux victimes des bombardements; c'est désormais un classique. "Je t'avais dit de bien séparer les dossiers des martyrs et ceux des orphelins" (32:06)...

24. Lors de la scène de distribution de viande par les bienfaiteurs de l'Armée libre, qui sélectionnent si justement ses nécessiteux, dans la deuxième famille, on nous rejoue le coup de la pénurie électrique à grands renforts de lampe de poche (35:16), alors que les aliments contenus dans le frigo ont l'air en bon état et qu'une sorte de lampe à UV était allumée dans le plan précédent (35:15).

25. La femme qui se voit refuser de la viande porte une robe de couleur, n'est pas voilée de façon conventionnelle et a les yeux et la peau très claire, son enfant est blond. Il n'est pas exclu que le scénario cherche à évoquer une éventuelle origine alaouite (branche du chiisme présente au nord-ouest de la Syrie, propre à l'ethnie du président Assad). Une façon d'évoquer que le jihad prend soin de tous les musulmans, même si certains ne le méritent pas, lesquels d'ailleurs, sans doute en raison de leur liens avec le pouvoir ennemi, semblent ne manquer de rien. A vérifier bien entendu.

26. Paradoxe, dans le plan de la boulangerie, les gens avaient des coupons et se rendaient sur place, là on slalome entre les snipers pour aller refuser de la viande à domicile à de pauvres femmes célibataires.

27. Rebelote pour la scène de bombardement avec pelleteuse et avions qu'on parvient à filmer mais qu'on en voit toujours pas tirer et dont on ne distingue pas l'armement sous les ailes (36:17). Hasard subtil, les hommes armés en noir sont toujours là (36:58). Camille Courcy filme les avions, enregistre le son d'une explosion (pas de son de tir de roquette cette fois-ci) "à deux rues de là" (36:24), elle arrive quelques minutes après, la pelleteuse fouille les gravats, mais les "blessés les plus graves" sont "déjà évacués" (36:59), soit qu'il s'agissait de vrais combattants qu'on ne montre pas, soit que les enfants devaient être en classe.

28. La bombe non explosée (37:10) est difficilement identifiable, la présence du parachute n'est pas anodine mais là pour évoquer des armes à sous-munition, interdites par la plupart des conventions internationales. Il s'agit peut-être d'une RBK-500, un modèle soviétique. A notre connaissance, qui n'est pas très étendue - les spécialistes nous corrigeront - une RBK-500 sous un Mig-25 (les avions que l'on voit 36:17) n'est pas une configuration courante. La RBK est, à l'origine, une bombe antichar (les rebelles en ont pris quelques uns, cf. 47:50), diverses configurations en font un outil de destruction de surfaces, d'infanterie ou d'artillerie légère, etc. En outre, parachutée, il paraît difficile qu'elle soit à même de souffler "toute une rue" (36:46) en n'effondrant les façades que sur un côté; nous le répétons, nous ne sommes pas spécialistes. Les petits gars de l'ASL n'ont pas froid aux yeux de manipuler aussi énergiquement une bombe à sous-munition non explosée larguée il y a quelques minutes... On est un peu déçu qu'ils ne nous montrent pas les petits projectiles qu'elle devait contenir.

29. On appréciera la qualité du montage, la scène d'appel au secours de la pelleteuse au milieu de celle d'un peuple unanime à sauver l'un des siens (38:22), de même que l'incise sur le coran que voudrait détruire le président syrien (38:46). L'on enquille sur la scène dramatique de l'ambulancier demandant à la journaliste de ne pas filmer l'hôpital sous peine de quoi le gouvernement syrien irait le bombarder. La saison dernière, c'était l'inverse, on ne filmait pas les zones bombardement mais seulement les hôpitaux... une façon comme une autre de varier les genres... "Bombarder un hôpital est considéré comme un crime de guerre" précise la voix off (39:48).

La Fiancée syrienne30. Sur l'envers des portes et des vitres de l'ambulance on voit la sorte d'étoile à 6 branches des ambulances américaines (38:30). Jusqu'ici, dans l'ensemble des reportages, les ambulances aleppines portaient le croissant rouge.

La chose est difficile à distinguer, 38:10, en haut de l'image, au moment où la population tente de dégager une victime, une camionnette qui ressemble fort à l'ambulance (nonobstant l'absence de gyrophares visibles sur le toit) s'avance à reculons. Tout est magnifiquement synchronisé. L'on comprend mal qu'après avoir emmené les "blessés les plus graves" de tout à l'heure, une armada d'ambulances, touts feux hurlants, ne soient pas revenues chercher les suivants. L'on se demande d'ailleurs où étaient passées ces ambulances dans la première scène d'explosion alors qu'il s'agissait de sauver des enfants.

Enfin, sur le dernier plan de l'ambulance (39:50), en pleine ville, plus de sirène...

31. Quand la caméra plonge enfin du côté gouvernemental (45:07) on s'aperçoit que les civils (les plus proches) traversent les rues au pas de charge... Serait-ce donc que les rebelles s'amusassent à les sniper ?

32. Deuxième "soldat du régime" (45:45), tête nue, en liquette et cigarette... mais pas d'arme pour riposter...

33. 43:18, il fallait faire silence en raison de la proximité avec l'ennemi, dès 45:35, on tire, on cause et on chante à tue-tête.

34. 48:17 lancer des pétards chinois à 10 mètres n'a rien de sérieux.

35. Les trois dernières minutes semblent être les seules à destination d'une clientèle occidentale. Si Camille Courcy insiste (48:33) sur la présence d'éléments plus volontiers "islamistes" que les brigades champêtres qu'elle a présentées pendant près de 50 minutes, l'interview sur le mode du croyant convaincu mais néanmoins modéré dans l'expression de sa foi (49:43) ne semble avoir pour seul but que de distinguer, là aussi, brigades islamistes étrangères de la présence quasi fantomatique d'Al-Qaïda (50:19). Le commentaire prétend endosser une posture critique, alors que l'entier du sujet a constitué à disculper les reliques de l'ASL et les brigades islamistes de la vraie menace terroriste; entendre, le spectre très officiel d'Al-Qaïda. La seule chose que l'on verra d'Al-Qaïda sera un jeune homme enturbanné, sur la seule foi de la voix off bien entendu.

 

En conclusion, force nous est de constater que les 48 premières minutes du film correspondent trop bien aux topoï de la légende des insurrections musulmanes, depuis Gaza jusqu'à Alep en passant par la guerre du Liban.

Le musulman du monde entier est un sensible, un émotif, un tendre. Fondamentalement parlant, le musulman est un gentil. Le reportage de Camille Courcy enquillera un à un tous les classiques propres à faire pleurer les fatmas dans les chaumières qataries. Ce reportage exclusif n'est en fait guère plus qu'un clip d'appel aux dons à l'intention d'une clientèle cible essentiellement musulmane.

Les scènes tragiques impliquant des enfants, les plans furtifs d'avions de combat, les fausses ambulances, la construction légendaire autour d'une insurrection populaire en cheville avec l'application de la chaîne humanitaire islamique qui distribue vivres et numéraires aux familles des victimes, des "martyrs" (apparemment la croissant rouge et l'ONU n'existent plus en zone rebelle) - une façon comme un autre de montrer aux donateurs l'usage qui est fait de leurs dons, on se croirait à la chaîne du Bonheur -, le misérabilisme domestique de dignes veuves que la guerre a privées de tout, le courage et la débrouillardise de jeunes Robins des bois musulmans mimant la guerre dans des quartiers déserts (pas un seul vrai plan de l'ennemi, pas un seul), risquant leur vie pour donner une sépulture aux morts et ainsi une chance d'entrer dans le paradis d'Allah, les chants d'enfants adressés à leurs frères dans la foi fondus avec le cri saccadé des rafales de Kalachnikov, la référence explicite à la guerre Israël-Liban (37:36) et, enfin, surtout, classique superbe du genre, la scène poignante de la mariée, traversant des rues infestée de snipers pour aller consoler son promis survivant des geôles syriennes. Qui n'a jamais vu La Fiancée syrienne d'Eran Riklis ne peut comprendre la puissance de l'écho que de semblables images suscitent dans l'imaginaire collectif de tout bon musulman au coeur de miel. Bachar, Israël, même combat; voilà le message.

En conséquence, le séquençage paraît trop pétri de références spécifiques à l'horizon d'attente musulman pour qu'une jeune française de 22 ans, fraîche émoulue de son école de journalisme, en ait été l'auteur indépendant; et encore ne fait-on pas mention ici des effets de montage à fin de dramatisation, nous pensons aux scènes de bombardement.

Nous l'avons déjà dit, nous ne sommes pas experts en balistique et de fait, de notre canapé, nous n'avons la preuve de rien et ne pouvons démontrer que ce qui se voit à l'image. De ce point de vue, tout est frelaté, tout sent le faux à plein nez, une sombre impression de ne pas être dans la sécurité d'une information indépendante envahit le spectateur dès les premières secondes du reportage. De là découlent deux hypothèses, soit Camille Courcy s'est faite maraboutée par sa société de production soit elle est complice, mais cela, nous n'osons l'imaginer.

Après Géopolitis qui avait, tant bien que mal, tenté de sauver l'honneur, la RTS retombe dans ses travers les plus sombres. Pour ceux qui n'auraient plus confiance, les vraies images du conflit en Syrie sont ; est encore, le propre de la vérité étant d'être toujours ailleurs.

 

"Alep - Syrie. Vivre avec la guerre" RTS Histoire vivante 01.12.2013 (accès à la vidéo limité à une semaine).

"La première victime d'une guerre, c'est la vérité", Rudyard Kipling.

 

MàJ 11.12.2013 retrouvez le film ici (le minutage n'est pas le même).

Un commentaire

  1. Posté par Ueli Davel le

    Souvent la déinformation en dit plus que l’information, à nous d’être attentif, avoir d l’esprit critique. En particulier celles venant de sources au dessus de tous soupçons, comme certains de nos médias et de leurs auteurs.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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