Familles: la logique de gauche à l’oeuvre

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Manuel Tornare dans Le Temps du jour.

 

"Premièrement, l’initiative [de l'UDC sur les familles] viole l’égalité de traitement, plus par­ticulièrement le principe de ­l’imposition d’après la capacité économique. En effet, en cas d’acceptation de l’initiative, des parents gardant eux-mêmes leurs enfants auraient la même charge fiscale que des parents au revenu identique qui confient, contre rétribution, la garde à des tiers."

Sous-entendu, le travail de l'éducateur rémunéré vaut quelque chose, celui de l'éducateur, à domicile, rien du tout. Que ces deux modèles familiaux soient enfin tributaires de la même charge constitue une violation de l'égalité de traitement pour le parti socialiste; tout un symbole. Ce qui intéresse M. Tornare, c'est la transaction financière, l'échange d'argent entre parents et directeurs de crèches, échange qui peut être imposé. Les parents qui éduquent leurs enfants à domicile apprécieront.

"Deuxièmement, travailler ou rester à la maison est rarement un véritable choix. De nombreux couples n’ont simplement pas d’autre possibilité que de travailler à deux, pour des raisons économiques. Car ce sont bien des salaires insuffisants – et non l’absence de déductions fiscales – qui privent nombre de familles de la possibilité de faire le choix de réduire leur temps de travail pour se consacrer davantage à l’éducation de leurs enfants."

En l'absence de politique familiale, une déduction constitue toujours un bonus appréciable, mais nous sommes d'accord avec M. Tornare, la vraie solution est ailleurs, il faut limiter l'immigration de masse pour supprimer la pression sur les bas salaires.

"Troisièmement, l’initiative conforte un certain modèle de famille."

Entendre, certaines familles sont plus égales que d'autres... M. Tornare veut des parents à l'usine et des enfants dans les écoles d'Etat, des congés parentaux impossibles à financer pour les entreprises, des subventions à tout va aux crèches agréées et des allocations. Allocations qu'il coûte à percevoir et à redistribuer, une déduction, administrativement, ne coûte quasiment rien; à peine le temps de vérification.

"Quatrièmement, l’initiative risque de créer une poche de pauvreté."

Les femmes ne pouvant plus retourner pointer à l'usine, et donc à la fiche d'impôt, après s'être occupée de leurs enfants... On se demande bien comment elles font actuellement. Evidemment, il ne vient pas à l'idée de M. Tornare que tous ces beaux enfants bien élevés iront cueillir de bons emplois un jour... investissement à long terme.

Et, cinquièmement, tout ce bel argent sera perdu pour l'Etat qui en fait un usage si mesuré et rationnel, la Suisse sera ruinée, les astres tomberont du ciel en une pluie de feu, il y aura 20% de chômage et il faudra vendre le canton de Genève à la France pour payer notre dette...

Réduire l'impôt c'est tuer la politique du PS, qu'attend-on ?

 

Source: Le Temps

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