Bref historique de la lutte contre l’hymne national

La Suisse n’est pas une nation et son hymne n’a rien d’inoubliable, mais il a toutefois un sens, un sens qui dérange certains, toujours les mêmes, auxquels on ne peut cependant reprocher de manquer de suite dans les idées.

Le 1er août dernier, la nouvelle tombait: le Conseil fédéral donnait son aval à la Société suisse d'utilité publique, une association a priori neutre, en vue de la composition d'un nouvel hymne national censé s'imprégner de "l'esprit du préambule de la Constitution fédérale de 1999".

Le "Cantique suisse", composé en 1841 par Alberich Zwyssig, moine cistercien, sur des paroles, germanophones, de Leonhard Widmer, radical protestant zurichois (1) - symbole ô combien unificateur pour l'époque - accéda à son statut national à titre provisoire en 1961 mais dut attendre pas moins de vingt ans pour atteindre à l'officialité.

Il faut dire qu'à l'époque, il convenait de se débarrasser de l'ancien hymne, pourtant fort beau, "Ô Monts indépendants", qui jouait la partition de l'hymne britannique "God save the queen" à chaque manifestation sportive où les Suisses avaient le bonheur de remporter quelque médaille. Problème rencontré plus rarement par la principauté du Liechtenstein qui, elle, s'est parfaitement accommodée de la mélodie.

 

Oppositions

En 1961 déjà, le nouvel hymne était loin de faire l'unanimité, 12 cantons se déclarèrent favorables, six le rejetèrent et sept demandèrent une prolongation de la période d'essai. Période durant laquelle les propositions de remplacement se succédèrent sans convaincre. Un concours eut même lieu en 1979 avant que le Conseil fédéral, constatant qu'il s'agissait là d'un "chant purement suisse, digne et solennel" ne décide de fixer la version actuelle dans l'histoire. La décennie suivante vit encore quelques tentatives, lesquelles ne rencontrèrent pas plus de succès.

national hymneLa première attaque véritablement ciblée vint de l'ennemi juré de toute idée de nation, le parti socialiste. En 2004, la conseillère nationale socialiste bernoise Margret Kiener Nellen jugea le temps opportun pour tomber le masque et dévoiler les griefs que le socialisme internationaliste pouvait avoir à l'encontre de ce simple chant.

Dans sa motion au Parlement du 8 mars 2004, journée de la femme, elle écrivait ceci:

"Le Conseil fédéral est chargé de faire rédiger, dans toutes les langues nationales, un nouvel hymne national dont le contenu reflète les valeurs fondamentales et les buts de l'Etat inscrits dans la nouvelle Constitution fédérale du 18 avril 1999, dont notamment le mandat de l'égalité de l'homme et de la femme.

Développement
Le texte et la musique de l'actuel hymne national de la Confédération suisse, également connu sous le nom de "cantique suisse", datent de 1841.

La vision du monde, les idées et les perspectives véhiculées par la pensée nationaliste alors à son apogée en Europe et dans le monde ont nécessairement imprégné le texte de cet hymne.

Un bon siècle et demi plus tard, nous pouvons remettre en question certains éléments de cette pensée nationaliste et nous demander si notre hymne national est encore approprié en ce 21e siècle.

L'hymne national contient notamment les éléments suivants qui paraissent dépassés:

- l'emphase et le pathos du 19e siècle;

- l'image patriarcale, nationale de Dieu ("Gott im hehrem Vaterland") (littéralement: "Dieu dans la patrie sublime"; en français, le vers correspondant est: "Dieu nous bénira des cieux");

- le caractère de prière ("cantique suisse");

- les destinataires exclusivement masculins ("Betet, freie Schweizer, betet!") (littéralement: "Priez, libres Suisses, priez!"; en français, le vers correspondant est: "Parlent à l'âme attendrie"; cf. la 4e strophe: "Suisse .... garde la foi des aïeux, vis comme eux").

La situation politique internationale, sociale et religieuse n'est plus la même qu'en 1841, date de la création de l'hymne national suisse:

- Nous connaissons les conséquences catastrophiques du nationalisme au cours des derniers 150 ans: il a causé la perte d'innombrables vies humaines.

- Nous savons quel rôle a joué la religion dans le nationalisme occidental: la quasi totalité des Etats-nations se sont réclamés d'une divinité qu'ils ont instrumentalisée à leur profit; la conception nationale-religieuse d'un "Dieu dans la patrie" est isolationniste et contredit l'enseignement des grandes religions, dont notamment aussi le christianisme, pour lesquelles "Dieu" est universel.

- Les migrations à l'échelle planétaire font que la notion de "Un Dieu dans une nation" correspond de moins en moins à la réalité; la pensée nationaliste devient alors un instrument contre l'intégration des étrangers et un facteur nombriliste d'identification nationale, avec pour conséquence la xénophobie et le racisme qui s'expliquent en grande partie par la dynamique interne de l'idéologie nationaliste.

Il est donc temps pour notre pays de se donner un hymne national en accord avec notre époque, notre vision de l'avenir et les leçons de l'histoire.

L'égalité de l'homme et de la femme doit bien sûr y être évoquée.

La nouvelle Constitution du 18 avril 1999 offre une base idéale pour cela.

Le maintien de la mélodie actuelle peut être envisagé."

La présente motion peut servir de pense-bête à quiconque souhaite remporter le concours l'an prochain. Pour être agréé, le nouvel hymne devra célébrer l'internationalisme, l'universalité des idées nouvelles, l'acquis migratoire et ne pourra s'adresser à Dieu que s'il s'agit d'une femme.

Ce brûlot n'est rien sinon le révélateur d'un fanatisme de gauche, rendu si puissant à l'aube du nouveau millénaire qu'il s'est cru en position d'exiger l'extinction de tout idée qui pût lui paraître concurrente. Car, si l'on s'adresse à Dieu, l'on fait forcément de l'ombre à l'idéologie socialiste. Un sacrilège que le clergé du parti supporte difficilement.

 

Préambule

Cette polémique n'est pas à distinguer de celle qui fit rage autour du préambule de la nouvelle Constitution de 1999, où le limpide:

"Au nom de Dieu Tout-Puissant!",

devenait le maladroit et pléthorique:

"Au nom de Dieu Tout-Puissant!

Le peuple et les cantons suisses,

conscients de leur responsabilité envers la Création,

résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l'indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d'ouverture au monde,

déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d'assumer leurs responsabilités envers les générations futures,

sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres"

Dieu n'étant pas assez mort, il convenait de L'achever. Certaines propositions étaient pour le moins coquasses: la socialiste Liliane Maury Pasquier ne voulait plus que Dieu soit tout-puissant et proposait "Au nom de Dieu!", tandis que la verte Pia Hollenstein basculait dans le panthéisme new age et proposait "Au nom de l’être divin!", entendre l'homme. Andreas Gross rappelait que ladite mention avait été placée en 1815, "la période la plus sombre et la plus réactionnaire de notre histoire". Les explicitations donnant parfaitement le ton de ce profond malaise de la gauche face à la liberté religieuse, surtout quand elle est chrétienne.

Liliane Maury Pasquier:

"A l’aube du XXIe siècle, commencer notre constitution par «Au nom de Dieu Tout-Puissant!», c’est ouvrir la porte à tous les fanatismes, à tous les intégrismes; c’est comprendre, donc admettre, qu’à l’heure actuelle des êtres humains tuent, violent ou torturent au nom de Dieu Tout-Puissant; c’est perpétuer la souffrance de ces autres êtres humains torturés, violés ou tués; c’est justifier a posteriori ou par anticipation toutes les guerres saintes, toutes les inquisitions. De plus, commencer notre constitution par l’invocation d’un Dieu Tout-Puissant, c’est aussi aller à l’encontre de cette fameuse mise à jour qui a guidé tous les travaux de la commission. En effet, il ne faut pas oublier que si la constitution actuelle commence par ces mêmes mots, son texte n’a pas été écrit il y a quelques mois, ni même quelques années, mais bien il y a 150 ans. Il est le pur produit d’une société totalement imprégnée de ce qu’on pourrait appeler un christianisme totalitaire."

Du passé faisons table rase.

Jean-François Leuba répondra très justement aux uns et aux autres:

"Je ne comprends pas cet appel à la modestie que nous a fait M. Gross Andreas [qui prétendait qu'invoquer Dieu revenait à se prendre pour Lui, ndlr]. A mon sens, c’est exactement l’inverse: c’est parce que nous invoquons Dieu au début de la constitution que nous sommes modestes. Nous sommes modestes parce qu’on reconnaît qu’il y a, au-delà de notre pouvoir de constituants, une personne supérieure, de laquelle nous allons nous rapprocher autant que possible, mais qui reste supérieure. A mon sens, c’est un acte de modestie de commencer la constitution par «Au nom de Dieu». 

Faut-il, comme le propose Mme Maury Pasquier, supprimer «Tout-Puissant»? On peut en discuter, je l’admets volontiers. En réalité, je ne crois pas du tout que le terme «Tout-Puissant» favorise le fanatisme. C’est plutôt le contraire, c’est même justement le contraire: c’est parce que Dieu est tout-puissant que nous sommes modestes et que nous ne pouvons pas, nous, montrer la même puissance et le même fanatisme. A mon avis, c’est placer l’homme – même si je m’avance sur la pointe des pieds dans un débat qui est très théologique – à son juste niveau, si on l’assigne en dessous de ce Dieu que je ne conçois pas comme un Père Fouettard, Madame Maury Pasquier, mais comme un Dieu d’amour. C’est le Dieu qui nous a été apporté par le Christ, et ce Dieu d’amour est un Dieu véritablement tout-puissant, comme il nous est défini dans la Bible."

Mais rien n'y fera.

La palme de la sottise reviendra, forcément, au socialiste genevois Jean Ziegler, qui veut limoger Dieu séance tenante et sans indemnités:

"Regardez l’histoire récente de la Confédération: au nom du Dieu Tout-Puissant, nous avons refoulé 100 000 réfugiés juifs aux frontières de la Suisse, pour les envoyer directement à la mort. Au nom du Dieu Tout-Puissant, nous avons fourni des fusils d’assaut à la dictature bolivienne qui a tué Che Guevara. Au nom du Dieu Tout-Puissant, nous avons financé pendant onze ans le régime raciste, horrible, terroriste de l’apartheid. 

Ce matin, nous avons l’occasion de mettre fin à cette effroyable hypocrisie, de biffer cette ligne, de renvoyer Dieu, sa Toute-Puissance et son infinie bonté au dialogue intime avec chacune de nos consciences et de faire enfin une constitution laïque."

Finalement, le Dieu des Suisses devra partager son trône au panthéon de toute une succession de valeurs nouvelles, vagues, confuses, ne disant pas leur nom, privées de la moindre notion d'éternité et que l'idéologie d'un moment n'est venue soutenir que l'espace de l'instant présent. Paradoxe dialectique qui fera sourire Jaques-Simon Eggly:

"Finalement, cette mention – j’allais dire Dieu merci! – subsiste, car elle est dans la tradition de notre constitution, et elle met tous nos travaux dans une certaine perspective. Mais ce qui est curieux, c’est que ceux-là mêmes qui s’opposaient à ce qu’on laissât dans la constitution cette mention «Au nom de Dieu Tout-Puissant!» veulent mettre maintenant la «responsabilité envers la Création». S’il y a une Création, c’est qu’il y a un Créateur, et on ne comprend pas très bien pourquoi ceux qui étaient tout à fait contre l’idée de la mention du Créateur veulent absolument qu’il y ait une mention de la Création et une responsabilité vis-à-vis d’elle.

Bien sûr qu’il y a une responsabilité vis-à-vis de la nature, bien sûr qu’il y a une responsabilité vis-à-vis de l’environnement, mais ce mot «Création» a comme une résonance – comment dirais-je? – panthéiste: on se croirait à l’époque de la Révolution française où l’on parlait de l’Etre suprême, où l’on voulait remplacer en quelque sorte la transcendance, chose connue et bien inscrite dans notre histoire, par on ne sait quelle référence déiste tout à fait bizarre et vague. C’est la première raison et la raison de fond pour laquelle le groupe libéral pense qu’il faut s’en tenir à la version du Conseil des Etats et supprimer cette mention de «responsabilité envers la Création». Non pas que nous soyons contre la responsabilité envers la nature, mais nous pensons que cette mention déiste, j’allais presque dire plus ou moins déiste et païenne à la fois, n’a pas sa place."

Elle subsista néanmoins, et cette cohabitation forcée fut perçue à gauche comme l'avancée inéluctable de la pensée révolutionnaire divinisée fondée sur le recul de l'ancien Dieu des chrétiens. C'est dans cet esprit que le Conseil fédéral aujourd'hui, sur l'idée de Margret Kiener Nellen en 2004, invoque les mânes de "l'esprit du préambule de la Constitution fédérale de 1999". C'est dans cette idée que la gauche idéologique compte capitaliser cette première victoire, car, aujourd'hui comme hier, le problème est toujours le même, il suffit de relire le texte de la motion pour s'en convaincre, la moindre mention de Dieu est toujours de trop.

En 2004, le Conseil fédéral avait recommandé le rejet de ladite motion, au motif, notamment, que l'hymne en question favorisait la constitution d'une identité commune, chose rare et précieuse dans le contexte helvétique:

"Le Conseil fédéral est conscient qu'une partie des citoyennes et des citoyens ne trouve plus très actuels le texte et la mélodie du cantique suisse. D'autres au contraire voient dans son pathos et son caractère religieux - et religieux signifie ce qui relie - précisément l'élément fondateur d'une identité commune."

Identité nationale, ça va de soi, que le parti socialiste ne peut supporter. Et il est pour le moins révélateur que ce soit l'idée de Dieu qu'il convienne d'attaquer pour atteindre aux libertés d'une nation constituée par sa seule volonté.

"C'est pourquoi, et en considérant les expériences du passé, continuait la réponse, le Conseil fédéral entend se montrer prudent devant les tentatives visant à trouver un texte capable d'exprimer des sentiments si hétérogènes et dans lequel une majorité de la population puisse se reconnaître. Le Conseil fédéral est donc d'avis que le cantique suisse sous sa forme actuelle, en raison de sa popularité et malgré certains défauts, est un hymne national digne de notre pays."

 

tout_est_possible-affiche-du-ps-du-temps-du-programme-commun1181599926Dernier acte

Dix ans après, le Conseil fédéral se couche. Au parti socialiste, depuis trente ou quarante ans, il suffit d'attendre, la culture et l'éducation confisquées faisant leur oeuvre corrosive. Le nouvel hymne devra chanter des principes creux empruntés à toutes les faiblesses des modes passagères. Quand l'érosion du temps sera passée sur ces chairs molles, ne subsistera que l'idéologie qui les a inspirées, dans toute son intégrité, sa dureté et son fanatisme. Car, elle, ne change pas et sait devoir sa force et la pérennité de son message au culte de sa tradition, de sa foi, de son dogme.

Pour preuve, cette interview donnée le 1er août à la RTS par François Clément, co-secrétaire de la section vaudoise des jeunes socialistes, et qui reprend à la lettre l'esprit de la diatribe de Jean Ziegler et les lumières de Margret Keller:

"Il a plusieurs défauts [l'hymne, ndlr]. Le principal c'est quand même ce côté extrêmement religieux de cet hymne, ces références multiples à Dieu et à la religion. Ce n'est pas un hymne qui représente la Suisse, la Suisse c'est un Etat laïc, dans lequel Dieu à sa place dans la sphère privée et pas dans la sphère publique. Or, cet hymne est principalement basé sur la religion, il ne représente donc pas la population suisse."

Laïc, pour le socialiste, signifiant qui exclut toute manifestation publique de liberté religieuse, pour ne plus autoriser que celles du rejet de l'attachement du citoyen à son Dieu; où quand le laïcisme devient une religion exclusive ne tolérant plus la moindre ébauche de concurrence et tire tout à soi la couverture de la représentation de la "population suisse."

A la question du journaliste lui demandant quelle alternative il propose, le jeune François Clément répond sans ciller:

"Ah ouais, moi je vous propose l'Internationale !"

Une boutade s'excusera-t-il plus loin. Et pour cause, si l'on reprend la grille de lecture de la motion Kiener Nellen, le nouvel hymne ne doit pas dater du XIXe siècle, 1888, en l'occurrence, pour le cantique socialiste;

ne doit pas refléter "la vision du monde, les idées et les perspectives véhiculées par la pensée nationaliste", l'Internationale a été l'hymne national de la Russie soviétique jusqu'en 1944;

ne doit pas être emphatique ou chargé de pathos:

"Debout ! les damnés de la terre ! Debout ! les forçats de la faim ! La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin [...] Foule esclave, debout ! debout !";

ne doit pas parler de Dieu:

"Il n’est pas de sauveurs suprêmes, Ni Dieu, ni César, ni tribun";

ne doit pas être revêtu d'un caractère de prière:

"Producteurs sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun !";

ne doit pas s'adresser qu'à des destinataires exclusivement masculins:

"La terre n’appartient qu’aux hommes";

et, enfin, ne doit pas relever d'une idéologie responsable de la "perte d'innombrables vies humaines":

"Pour que le voleur rende gorge [...] Paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l’air et rompons les rangs ! S’ils s’obstinent, ces cannibales, A faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux".

M. Clément veut en outre un chant ouvert sur le monde et tourné vers l'avenir de la Suisse:

"L'oisif ira loger ailleurs [...] si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours !";

là, en effet, ça pourrait jouer.

 

(1) Les paroles francophones étant dues à Charles Chatelanat, pasteur vaudois.

2 commentaires

  1. Pingback: L’hymne national Suisse dérange | Béréenne attitude

  2. Posté par G. Vuilliomenet le

    M. Clément veut en outre un chant ouvert sur le monde et tourné vers l’avenir de la Suisse:

    « L’oisif ira loger ailleurs […] si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours ! »;

    Ces gens n’ont vraiment peur de rien et encore moins du ridicule.
    Dommage que ce dernier ne tue pas.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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