Requérants d’asile et infractions graves

Après une question de l’un de leurs lecteurs, Lesobservateurs ont voulu connaître la part de délits graves commis par des requérants d’asile. Analyse.

Suite à notre article sur la campagne d'Amnesty relative à la révision de la loi sur l'asile, où nous rappelions le taux de 7% d'infractions du fait de requérants d'asile et la proportion d’une infraction au code pénal pour 6.8 requérants d’asile contre 1 pour 161 citoyens suisses, ou encore une infraction à la loi sur les stupéfiants pour 14.3 requérants contre 1 pour 278.5 helvètes, l'un de nos lecteurs nous a demandé le pourcentage de requérants dans les "délits graves" du code pénal.

En préambule, il convient de considérer que le moteur statistique comprend, au titre de requérants d'asile, les titulaires de permis de séjour F, N et S, ainsi que les requérants d’asile avec décision de non entrée en matière et ceux déboutés avec suppression de l’aide sociale. La statistique totale ne comprend pas les étrangers non résidents (catégories "autres prévenus étrangers" et "prévenus sans donnée sur le statut de séjour". Les chiffres sont ceux de 2012 et font état du nombre de prévenus.

 

Intégrité physique

 

Meurtres (art. 111-114 CP)

Total: 263

Suisses: 117, soit 44.5%

Requérants d'asile: 26, soit 9.9%

Soit la proportion, compte tenu d'un nombre de requérants d'asile se montant à 40'199 personnes (1) contre une population de 6'138'668 titulaires de la nationalité (2), d'un meurtre pour 1'546 requérants contre 1 pour 52'467 citoyens suisses.

 

Homicides par négligence (art. 117 CP)

Total: 46

Suisses: 33, soit 71.7%

Requérants d'asile: 1, soit 2.1%

Soit la proportion d'un homicide par négligence pour 40'199 requérants contre 1 pour 186'020 citoyens suisses.

 

Lésions corporelles graves (art. 122 CP)

Total: 551

Suisses: 237, soit 43%

Requérants d'asile: 53, soit 9.6%

Soit la proportion d'une lésion corporelle grave pour 758.5 requérants contre 1 pour 25'901 citoyens suisses.

 

Lésions corporelles simples (art. 123 CP)

Total: 7'587

Suisses: 3'599, soit 47,4%

Requérants d'asile: 450, soit 5.9%

Soit la proportion d'une lésion corporelle simple pour 89.3 requérants contre 1 pour 1'750.7 citoyens suisses.

 

L'on quitte ici les infractions spécifiquement graves.

Lésions corporelles par négligence (art. 125 CP)

Total: 552

Suisses: 371, soit 67.2%

Requérants d'asile: 4, soit 0.72%

Soit la proportion d'une lésion corporelle par négligence pour 10'049.8 requérants contre 1 pour 16'546.3 citoyens suisses.

 

Voies de fait (art. 126 CP)

Total: 10'073

Suisses: 5'053, soit 50.2%

Requérants d'asile: 388, soit 3.8%

Soit la proportion d'une voie de fait pour 103.6 requérants contre 1 pour 1'214.9 citoyens suisses.

 

Agression (art. 134 CP)

Total: 1'137

Suisses: 570, soit 50.1%

Requérants d'asile: 88, soit 7.7%

Soit la proportion d'une agression pour 456.8 requérants contre 1 pour 10'769.9 citoyens suisses.

 

Remise à des enfants de substances pouvant mettre en danger leur santé (art. 136 CP)

Total: 98

Suisses: 68, soit 69.4%

Requérants d'asile: 7, soit 7.1%

Soit la proportion d'une remise à des enfants de substances pouvant mettre en danger leur santé pour 5'742.7 requérants contre 1 pour 90'274.5 citoyens suisses.

 

Patrimoine

 

Vol (art. 139 CP)

Total: 7'909

Suisses: 2'900, soit 36.7%

Requérants d'asile: 1'091, soit 13.8%

Soit la proportion d'un vol pour 36.8 requérants contre 1 pour 2'116.8 citoyens suisses.

 

Vol par effraction (art. 139 CP)

Total: 4'374

Suisses: 1'267, soit 29%

Requérants d'asile: 596, soit 13.6%

Soit la proportion d'un vol par effraction pour 67.4 requérants contre 1 pour 4'845 citoyens suisses.

 

Effraction de véhicule (art. 139 CP)

Total: 929

Suisses: 139, soit 15%

Requérants d'asile: 462, soit 49.7%

Soit la proportion d'une effraction de véhicule pour 87 requérants contre 1 pour 44'163.1 citoyens suisses.

 

Brigandage (art. 140 CP)

Total: 1'594

Suisses: 606, soit 38%

Requérants d'asile: 229, soit 14.3%

Soit la proportion d'un brigandage pour 1'887.2 requérants contre 1 pour 10'129.8 citoyens suisses.

 

Violation de domicile (art. 186 CP)

Total: 4'035

Suisses: 1'895, soit 47%

Requérants d'asile: 770, soit 19.1%

Soit la proportion d'une violation de domicile pour 52.2 requérants contre 1 pour 3'239.4 citoyens suisses.

 

Intégrité sexuelle

Actes d'ordre sexuel avec des enfants (art. 187 CP)

Total: 716

Suisses: 460, soit 64.2%

Requérants d'asile: 26, soit 3.6%

Soit la proportion d'un acte d'ordre sexuel avec des enfant pour 1'546.1 requérants contre 1 pour 13'344.9 citoyens suisses.

 

Viol (art. 190 CP)

Total: 461

Suisses: 179, soit 38.8%

Requérants d'asile: 36, soit 7.8%

Soit la proportion d'un viol pour 1'116.6 requérants contre 1 pour 34'294.2 citoyens suisses.

 

Contrainte sexuelle (art. 189 CP)

Total: 503

Suisses: 251, soit 49.9%

Requérants d'asile: 17, soit 3.4 %

Soit la proportion d'une contrainte sexuelle pour 2'364.6 requérants contre 1 pour 24'456.8 citoyens suisses.

 

Conclusion

Ce bref coup d'oeil, qui ne saurait prétendre à l'exhaustivité, permet néanmoins de considérer un fait précis, à savoir que la proportion d'infractions commises par des requérants d'asile augmente avec la gravité de celles-ci.

En effet, attendu que la moyenne des infractions au code pénal du fait de requérant d'asile s'élève à 7%, l'on constate que cette proportion est systématiquement dépassée dans les cas réputés plus graves:

Ainsi, dans le cadre de l'intégrité corporelle, cette proportion dépasse largement les 7% dans les cas de meurtres ou de lésions corporelles graves mais s'effondre dans les délits mineurs ou auxquels a manqué la volonté (négligence).

Dans le cadre des atteintes au patrimoine, la proportion moyenne est déjà haute mais s'envole dans les atteintes ayant pour objet des véhicules ou demandant une volonté plus affirmée que celle de la simple occasion (violation de domicile,) voire l'utilisation de la violence (brigandage). Une tendance qui se retrouve dans les atteintes à l'intégrité sexuelle où le viol stricto sensu est le seul à passer la barre des 7%. L'on dénote ainsi une prédilection pour les délits graves ou demandant une certaine manifestation de violence.

Mais, surtout, pas de panique !

 

 

 

(1) Chiffres 2011 comprenant permis N, résidents permanents et non permanents, et F.

(2) Chiffres 2011.

9 commentaires

  1. Posté par Kaya le

    Bonjour,
    Ces corrélations, non exhaustives et issues d’un bricolage évident ont le mérite de présenter le nombre de délits pour les années 2011 et 2012. Chiffres qui démontrent que les Suisses demeurent les plus nombreux dans les rubriques étudiées, et que les besoins en nouvelles places dans nos prisons sont plus qu’évidents. Ceci, compte tenu des faibles peines imposées à ces criminels, et du fort taux de libération conditionnelle y compris pour les plus cinglés d’entre eux. Notre système pénitentiaire n’est pas adapté aux nouvelles questions qui bouleversent notre société suisse moderne: alongement et durcissement des peines (pour tous), augmentation du nombre de places pour garantir l’efficience des jugements, et amélioration des conditions de détention en vue de ne pas faire des délinquants de futurs criminels psychopathes une fois remis en liberté. Une question me taraude: qu’en est-il des crimes sexuels concernant les enfants, si nous savons aujourd’hui qu’1 enfant sur 5 en est est victime dans son enfance?

    Je rappelle enfin qu’une personne naturalisée, lègue sa nationalité suisse à sa descendance, et l’absout d’une nouvelle demande en naturalisation, peu importe sa génération.

    De plus, notre société, en changement, nous en conviendrons tous, peu importe nos positions, devra par ailleurs veiller au bien-être et à l’encadrement des demandeurs d’asile en vue de les maintenir dans le droit chemin de la recherche d’emploi, du travail psychanalytique pour mieux vivre avec les traumatismes, ainsi que du vivre-ensemble à travers des projets de dialogue, d’accueil et d’échanges avec notre population, afin qu’ils ne se sentent plus seuls face à des indigènes haineux qui les rejettent chaque jour un peu plus en dépit de leurs droits.

    En dernier lieu, les requérants d’asile ou plus précisément les minorités « visibles » issues du 3ème cercle (africains, indiens, tibétains, asiatiques, etc) sont-ils plus ou moins contrôlés et surveillés par la police que les Suisses?

    Mes salutations

  2. Posté par Laura le

    Pourquoi ne pas avoir utilisé les chiffres de 2011 pour les infractions (puisque vous utilisez la population de 2011)?

    En utilisant les chiffres des infractions de 2011, on trouve ainsi que vous avez sous-estimé le chiffre pour le viol (1 viol pour 980 requérants, en réalité), et que vous avez surestimé les chiffres pour les lésions corporelles graves (1 pour 980 requérants, au lieu de 1 pour 758!) ainsi que pour le meurtre (1 pour 2009, au lieu de 1546). Vous n’êtes pas sans savoir que 2012 a vu une augmentation du nombre de demandes d’asile (en lien avec le printemps arabe); dès lors, utiliser les chiffres de la criminalité de 2012 avec la population de requérants de 2011 induit un biais statistique évident.

    [La Rédaction: Notre but était d’utiliser les chiffres les plus récents (et non forcément les plus accusateurs). Or, il s’avère que les chiffres distinguant les différentes catégories de population résidente ne sont pas encore disponibles pour 2012.

    Nous vous donnons volontiers raison pour le biais statistique, c’est pourquoi nous avons insisté sur le fait que ces projections n’avaient strictement rien d’exhaustif. En outre, nous attirons votre attention sur la différence de catégorie entre la statistique de population et la statistique de police, où les requérants déboutés ne sont pas considérés de la même manière, de même que sur la comptabilité des nouveaux arrivants ou des requérants et titulaires de permis N, F, S en place depuis plus d’un an. En définitive, nous sommes tout de même contraints de faire confiance à l’OFS.]

    Ensuite, vous avez, je l’espère, conscience du fait que vous n’utilisez ici qu’une seule variable (requérant/suisse), et que vous ne considérez pas les variables qui peuvent être corrélées. Ainsi, les requérants d’asiles sont plus fréquemment des hommes jeunes. Le nombre de meurtres imputables à des hommes suisses en 2011 est de 84 (37.83%), ce qui signifie un meurtre pour 35’216 hommes. On constate déjà un écart significatif avec le chiffre pour l’ensemble des Suisses. Pour les hommes suisses de 18 à 30 ans, ce sont 30 meurtres (13.51%), c’est à dire un meurtre pour 14’870 jeunes hommes suisses.
    On imagine aisément que le niveau de revenu a également un impact sur la criminalité (en particulier les vols, mais pas seulement).
    Ainsi, en combinant les différentes variables (homme-jeune-situation sociale précaire), obtiendrait-on toujours une proportion de délits plus élevée pour les requérants? Peut-être, mais en tout cas pas pas avec un tel écart!

    [La Redaction: Vos remarques sont certainement pertinentes et nous vous rejoignons dans l’idée d’une minorité active dans la commission d’infraction, tant chez les requérants que dans la population. Pour parler quant aux chiffres, nous peinons à vous rejoindre sur votre conclusion. Nous avons compté, pour 2011, 16’496 titulaires de permis F ou N âgés de 20 à 34 ans, soit guère plus de 40% de la population totale. Certes une population majoritaire, mais pas non plus de façon écrasante. Enfin, comme vous pouvez vous en douter, dans le cadre de l’asile, la notion de revenu devient complexe à qualifier.

    C’est par conséquent à dessein que nous avons voulu nous tenir à une catégorisation la plus générale et la moins discriminante possible. D’autres auraient voulu que nous intégrions des variantes raciales, ethniques, religieuses; nous ne l’avons pas fait. Reste que la lecture pédo-psychiatrique ou marxisante des réalités statistiques ne nous paraît pas des plus relevantes au vu du nombre d’hommes jeunes à faible revenus, fussent-ils requérants d’asile ou non, se comportant conformément aux lois.]

  3. Posté par Huguette-Camille Fleury le

    Il est de prime importance de connaître ces statistiques au regard d’une gauche qui minimise volontairement les faits. J’ai personellement été victime d’une agression sauvage de la part d’une jeune noire d’une vingtaine années. Lésions corporelles considérées comme graves. Hospitalisée durant 8 jours, j’ai subi une opération de 2h30. Diagnostic; l’humérus fracturé entièrement en zigzag , consolidé par une brochette de métal et le nerf radial fortement comprimé donc paralysé. L’évaluation médicale de rééducation du bras et de la main: 1 année env. comprenant une physio intensive. J’ai 69 ans.
    Crime à lèse majesté: lui avoir courtoisement demandé de bien vouloir baisser le puissant volume de son portable. Elle s’y est reprise à trois fois pour me projeter violemment contre le haut-vent vitré d’un arrêt de bus…A ce jour, cette violenteuse (terme qui convient) .. court toujours..la police n’a pu la saisir.. Elle a tranquillement repris le bus. Personne ne m’a secourue au moment des faits…une passante est enfin venue à mon aide 5 mn après l’agression appelant le 117. Ce jour je paie mes factures, me soigne, garde le moral. Pas d’agresseur, pas de procès, pas d’indemnités…Selon la LAVI (ass. pour les victimes de violence) 90% des agressions sont commises par des délinquants insolvables et à l’assistanat social. Lausanne est devenue une ville dangereuse laquelle préfère investir à l’entretien de cette déliquescence programmée plutôt qu’ à la protection et la sécurité indispensables de ses citoyens et leurs droits les plus légitimes L’expression d’un jeune blogueur.. »..perso on est grave dans la merde. »…..sied parfaitement. L’incurie des politiciens au pouvoir et de la justice pénale (autres cas) est grave..très grave.. Leur tolérance est intolérable, leur négligence est mépris du peuple et tout particulièrement concernant les personnes les plus faibles..les enfants et les personnes âgées…J’ai récolté moult témoignes ces 6 derniers mois. Et qui plus est, que certains représentants d’églises s’érigent en donneurs de leçons s’offusquant à s’étouffer du traitement infligé aux requérants récalcitrants et délinquants de tous bords alors qu’ils se soucient comme d’une guigne des personnes en difficulté de ce pays..me suscite une réelle et profonde colère. Et ils s’étonnent de la désertion de leurs lieux de culte…ils peuvent se consoler, car à ce rythme ils rempliront les mosquées
    Il faut réagir…créer un mouvement citoyen simplement ..mais refuser l’inacceptable…Oui c’est un appel que je lance…de tout coeur.

  4. Posté par henri le

    On devrait creuser encore un peu parmi les délinquants « suisses ».

  5. Posté par F.H.Jolivet le

    Excellente analyse et je vous en remercie. Je note toutefois que les méfaits commis par des Suisses ne représentent pas l’exacte réalité car il n’y a aucune différence entre les Suisses de souche et les naturalisés. Tout me laisse penser que le pourcentage des naturalisés est certainement beaucoup plus élevé que celui des Suisses de souche, c’est-à-dire au moins 3 générations de naturalisés.
    Connait-on ces pourcentages entre Suisses ?

  6. Posté par Gil Favre le

    Ok, je m’attendais à des chiffres absolus plus bas. Je suis en particulier étonné par le pourcentage sur le meurtre et le viol. Je ne vais en outre pas polémiquer sur la question de savoir si les chiffres de la police aboutissent à des condamnations entrées en force 🙂
    En revanche, il serait intéressant de savoir si ces infractions sont commises par grosso modo 400 personnes identifiées et particulièrement actives ? 😉 Votre conclusion serait alors différente. Ces personnes n’éclaireraient pas le comportement de tous les autres, mais bien plutôt l’incapacité de nos autorités à maintenir l’ordre public face à une minorité particulièrement remuante, non ?

    [La Rédaction: Le moteur statistique permet de recueillir parallèlement le nombre de prévenus ainsi que le taux d' »affaires élucidées », ce qui sous-entend de fait une condamnation. Exception faite des cas d’infractions par effraction, où la récidive est plus fréquente, ces deux données varient peu. Nous nous en sommes tenus au taux de prévenus parce que plus proche de cette réalité de l’homme. Ce taux est régulièrement un peu plus bas que celui du nombre d’affaires élucidées, sauf les cas mentionnés ci-dessus, ce qui paraît logique. Ainsi nous avons privilégié la donnée la plus « avantageuse » à la cause de l’asile.

    Nous ne prenons pas fait et cause contre les requérants, et surtout pas contre l’asile, loin de là, mais souhaitons observer, c’est notre métier, sur des bases objectives et dépassionnée un phénomène croissant et contre lequel les autorités civiles paraissent comme désarmées. Nous vous rejoignons bien sûr dans cette idée que l’essentiel du problème rencontré est du fait d’une minorité. Minorité envers laquelle les chiffres ci-dessus semblent légitimer une réaction proportionnée.]

  7. Posté par Un autre pragmatique le

    Merci beaucoup pour ces statistiques, probablement unique en Europe, les autres pays preferant ne pas mettre a disposition les chiffres.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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