Manif pour tous: Petit manuel à l’usage de l’insurgé

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Et maintenant que faire ? Le voisin français a le don de porter la division en culte suprême. Alors que l’esprit de lutte atteint ces paroxysmes qui font les vrais renversements, la fébrilité gagne ce monde qui éclot enfin à la liberté, et certaines voix s’élèvent déjà pour reprocher ses manquements à Frigide Barjot. La chose est entendue, l’on a mille raisons d’en vouloir à Frigide Barjot, mais l’on doit beaucoup à Virginie Tellenne. Pourquoi ne pas taire un instant ces divisions, l’on s’entretuera tout à loisir une fois la cause emportée. Mais comment faire ?

D'autres que nous se sont prononcés sur la nécessité d'un chef (ici et ici) pour mener ce type d'action, nous n'y reviendrons pas. Le terreau catholique français a crû par, et sur, la division érigée en principe ces 50 dernières années. Cette évidence, sa seule faiblesse, la seule force de ses adversaires, vient de la nature fracturée de l'Eglise de cette interminable moitié de siècle. Mais comment se résoudre au plus petit dénominateur commun de la pensée, et de l'action, politique alors que toute sa vie, matérielle et spirituelle, est fondée sur la recherche de la vérité exclusive ?

La Realpolitik n'est pas une option, mais un brin de pragmatisme n'est pas interdit, la vérité n'est pas un abîme, c'est une forteresse au sommet d'un chemin, un chemin qu'il faut parcourir, ce qui n'exclut ni la prudence ni, surtout, la vertu de patience; si les fils de lumière étaient aussi avisés...

Reste à savoir si les manifestants se contenteront de demander le retrait de la loi ou s'ils se résigneront enfin à exiger le retrait de ce qui en est à l'origine, un système qui se dit républicain démocratique mais qui freine la représentation proportionnelle et interdit toute expression référendaire.

Hier, des citoyens français ont scandé pour la première fois: « Nous somme le peuple ». Que les gouvernements socialistes se souviennent qu'ils se doivent de trembler quand le peuple se met à chanter sur cet air: « Wir sind das Volk ».

Ceci étant dit, le ton du reste de cet article est résolument fantasque (que l'on ne vienne pas nous accuser de Dieu sait quelle incitation) et n'a d'autre but que de chercher à faire sourire, la colle est chaude, que peut-on faire, s'ensuivent quelques propositions, à charge pour le lecteur de les compléter:

- Le camping: Ah, le vol majestueux de la tente Quechua dans le ciel parisien, le néo-hippisme de ces légions de militants hirsutes, la tête engourdie au rythme des djembés, la prunelle chargée du cannabis frais du matin, le coeur plein de cette plage qui attend sous le pavé. Reste qu'après trois jour de pique-nique sur la dure, l'insurgé est moins frais pour faire face à la ronde des balayeuses mécaniques. Médiatiquement parlant, les faces de carême, les traits tirés, la barbe de trois jours, les cracheurs de feu et les ateliers macramé autogérés peuvent finir par lasser...

- Demander à la Syrie et à l'Iran d'armer les "rebelles" français: Pas dit que ça passe...

- Le gouvernement en exil: Ils finiront par se taper dessus entre légitimistes et orléanistes, on laisse tomber.

- Voter avec les pieds: Sauter le mur. On vous accueillerait bien mais on a des lois contre l'immigration massive qui fonctionnent encore vaguement.

- Oeil pour oeil: Guetter le père Hollande au salon de l'agriculture et lui rincer l'oeil au gel lacrymo, puis trouver une équipe de télé et convaincre l'auditoire qu'on a été agressé par un petit gros au sourire niais et qu'on a pas eu le choix.

- La Rebelote: Recommencer ad libitum, manifester encore et toujours jusqu'à plus soif. Sans doute le plus simple, mais le risque est réel que l'empire des habitudes l'emporte sur le temps de cerveau disponible du bourgeois de 20 heures piquant du nez sur ses lasagnes pur boeuf.

- Le Pussy Riot: Faire un truc idiot peu relevant et mal préparé, mais avec un bonnet de laine sur la tête. Inconvénient: Nécessite des copains journalistes dans le monde entier pour faire passer ça pour un coup de génie follement subversif.

- L'artiste engagé: Variante du précédent, mais demande un type aux cheveux longs et culotte bouffante, "adoré des Français", si possible le dos voûté et marchant en canard pour le côté cool dégingandé, plein aux as pour être légitime sur la misère humaine avec des tas d'amis gays pour la licence d'exercer et le droit d'exister et susceptible de s'entendre avec Frigide... pas évident. Sinon il y a l'émulation de Francis Lalanne version ballade de troubadour et poèmes foireux. Ca tourne avec une appli calembour 1.0 qui produit des trouvailles du genre « Non au mariage aux maux », pas top...

- La tour de la Télé: Plus dramatique avec un turban sur la tête et une liste de potes yéménites à faire libérer sur le champ. Un peu extrême mais la moumoute de Pujadas avec une Kalach sur la tempe... priceless.

- Le blocage: Notre préféré, faire sentir à cette clique de fiscalistes qui sont les forces vives du pays. Mettre la nation en panne et partir à la campagne jusqu'à la fin de l'été, voire plus si affinité.

- Le bocage: La Vendée, on ressort fourches et faux, cocardes blanches vieux chapeaux et en voiture Simone, pour "Dieu et le Roy". N.B. pour cette fois: Ne rien attendre des Anglais.

- La RAF: La lutte armée, le terrorisme souterrain. Faisable mais demande de trouver une blonde anorexique aux yeux hallucinés en tête de gondole. Ce genre de modèle n'est plus courant. Important: Se souvenir que Carlos n'est pas un gros rigolard en chemise à fleurs.

- Le tyrannicide: Sic semper tyrannis. Le grand saint Thomas en déploie des pages parmi les plus consolantes. Localiser la cible, bloquer les issues, prendre une franche partie de l'1,4 million de l'autre jour, armer tout ce petit monde et promettre un jambon pour le carton. N.B. pour le Petit-Clamart, viser de face...

- La prise d'otage avec demande de rançon: Personne ne voudra payer et ça commencera à faire cher en frais de bouche à la longue.

- Demander le rattachement à la Wallonie: La solution au problème de la Belgique mais ne fait que déplacer la question.

- La grève des impôts: Refuser de financer le système qui gaze les moutards, faire front en nombre à chaque tentative de saisie. Fonctionne mais demande un plein-temps.

- La Sécession: Trouver un bled, décréter son indépendance et se mettre à l'agriculture bio, les Quakers font ça très bien. Pour ceux qui ne veulent pas se salir, la philatélie ça marche aussi.

 

A votre tour, on attend vos propositions !

 

Voir aussi: Leur vrai visage

13 commentaires

  1. Posté par Dec le

    Normal 1er et son gouvernement ne se déplace qu’en train donc si on faisait comme Green Peace (quand un convoi nucléaire passe parles rails) on devrait juste bétonner les voies ferrées et en plus la SNCF (qui fait payer le train 10€ aux syndicalistes quand ils se rendent à un congrès parisien et 150€ a chaque membre d’une famille qui se rend à Paris pour la manif pour tous) devrait elle aussi mettre la main au portefeuille
    CQFD

  2. Posté par Foulvio le

    Rattachement à la Wallonie !!! :o. :o. :o. Objection comme l’a dit un commentateur ! Non, rattachement à la Suisse (au moins pour la France romande, c’est à dire l’actuelle région Rhône Alpes) !

  3. Posté par Acétone le

    Extrait du roman ‘Acétone’ :

    La foule éclata de rire et je m’éloignai rapidement, montant
    sur les premières marches du Monument au Morts, d’où je me
    retournai vers la foule médusée et amusée, laissant enfin s’épanouir
    toute ma joie :
    — Ne les laissez pas faire ! L’Urssaf et les caisses de retraite sont
    des es****** qui gaspillent votre argent, ce sont des spoliateurs, des
    vo***** ! Si vous ne protégez pas Monsieur Brioude aujourd’hui, ce
    sera votre tour demain !
    La foule se mit à m’applaudir.
    — Et ces gendarmes-là… Vous les avez déjà vus quand vous vous
    faites cambrioler ? Vous les avez déjà vus quand vos grands-mères
    se font agresser en ville ? Vous les avez déjà vus pour vous aider à
    quoi que ce soit ? Ils sont payés avec vos impôts et ne vous servent à
    rien ! Ils sont à la botte de l’État, de l’Urssaf, du fisc, ils sont devenus
    une milice d’État, inutiles à nous autres citoyens honnêtes, ils ne nous
    servent plus à rien !
    Les gendarmes avaient reculé maintenant, face à la foule qui les
    injuriait. Ce qui se passait sortait totalement, des cadres d’ordre
    appris par coeur en école, ils étaient pris à revers et ils n’avaient pas
    tout vu car je n’en avais pas fini, grisé par la réaction sympathique,
    populaire et saine de ces bons villageois honnêtes, j’enchaînais :

  4. Posté par Cril17 le

    Objection Votre Honneur !
    A moi La Garde Suisse ! …
    Le fou du Roi Louis XVII s’incline devant votre classe royale et se demande si la solution ne serait pas le rattachement de la France à la Confédération Suisse … au cas où le Cril17 n’arriverait pas à résoudre l’énigme Louis XVII avant le 17 octobre 2017 !
    http://cril17.fr/

  5. Posté par Mac Guffin le

    Il y aurait un classique coup d’État avec à sa tête quelques généraux putschistes… à la Pinochet… Il a d’ailleurs été posté, il y a quelques heures, une offre d’emploi qui recherche un ou des généraux susceptibles d’être intéressés par la fonction. Je vous invite à lire l’annonce en question : http://ilikeyourstyle.net/2013/03/29/transposer-ou-cest-la-mort/ (blague mise à part, le parallélisme avec le Chili est assez étonnant…).

  6. Posté par Tom le

    Payer ses impôts et les verser sur un compte bloqué !
    Nous avons fait notre devoir de citoyen-vache à lait en payant l’impôt, mais l’état n’en verra la couleur qu’après le retrait de la loi du mariage homo et démission des protagonistes Valls, Taubira et le préfet de Police.

  7. Posté par Acétone le

    Extraits d »Acétone’
    — Pour en revenir aux CRS contre lesquels je me suis battu
    quand j’étais marin-pêcheur, les forces de l’ordre auront toujours
    un degré de retard face à des gens qui sont à bout, qui se battent pour
    nourrir une famille et protéger leur maison. Bousculer des étudiants
    ou des « jeunes » des banlieues qui ont 600 euros de vêtements sur
    eux n’est pas très difficile, mais contre des corporations soudées de
    paysans ou d’artisans, des ouvriers du BTP ou des marins-pêcheurs,
    l’issue du combat de rue s’inverse. Souvenez-vous des manifs de
    Vannes il y a quelques années, elles ont provoqué de nombreux
    rapports chez les RG. Les CRS se sont fait courser comme des
    lapins pendant des heures, crevant de trouille face à des marins-pêcheurs
    qui voulaient faire payer à quelqu’un, et pourquoi pas eux
    qui représentent l’État, toute la misère où le système les avait jetés.
    Des gens qui perdront tout, leur emploi mais leur retraite bientôt,
    on ne le dit pas encore, parce que les politiciens ont laissé les usines
    partir en Asie au nom d’un mondialisme inutile mais prévu par les
    réseaux depuis les années soixante-dix, n’auront pas beaucoup de
    scrupules avant d’aller piller puis brûler les villas somptueuses des
    députés de l’Assemblée.
    Louise fit glisser un pan de la bibliothèque pour accéder à une pièce dérobée,
    dans laquelle étaient suspendues des cartes d’état-major de diverses régions,
    et ses fusils à lunette.

    …………………………………………………………………..

    Il ne faut pas confondre la liberté d’entreprendre, indispensable
    et naturelle en Europe depuis une trentaine de siècles, celle des artisans,
    des PME locales ou des grandes entreprises familiales comme
    Michelin ou Rossignol, qui dopent le commerce grâce au génie créatif
    d’individus courageux et entreprenants, liberté d’initiative, créatrice
    de richesse, génératrice d’art de vivre, avec le capitalisme outrancier
    américano-asiatique, celui des financiers cosmopolites qui prennent
    possession de nos économies et de notre avenir, grâce aux fonds de
    pension des vieux c*** californiens.
    La pluie battait les fenêtres à meneaux, je n’arrivais pas à me lever.
    Je repris un livre, allumais les feux puis me recouchais avec l’Anthologie
    des Stoïciens de la Pléiade et Tintin au Tibet.

    …………………………………………………………………..

    Il faisait partie de ces classes moyennes qui travaillent pour
    les autres. Nous vivons dans une société qui favorise les extrêmes.
    Au-dessus les privilégiés, hauts fonctionnaires, hommes politiques
    et haute finance, journalistes et joueurs de foot, qui jonglent honteusement
    avec les millions d’euros, placent leur argent on ne sait où,
    font partie du gotha des intouchables, se retrouvent dans leurs clubs
    fermés. Ils maillent la France de réseaux où le pouvoir engendre le
    pouvoir, et font dire par les médias qu’ils dirigent, que tout est bien
    ainsi. En dessous, en bas, il y a ces centaines de milliers de feignants
    qui vivent au crochet du système, c’est-à-dire de ceux qui travaillent
    et payent des impôts. Ils perçoivent aides sur aides, sont exonérés
    de tout, mais font assez peur à l’État pour monnayer la paix sociale.
    Au milieu il y a les indépendants et les salariés qui passent leur vie
    à travailler courageusement, à se lever tôt le matin, secoués par un
    réveil strident, à économiser toute leur vie pour s’acheter une maison
    et partir en vacances, ponctionnés par les cotisations, l’Urssaf et le
    fisc, largement autant que l’étaient les serfs du Moyen âge, dont la
    vie n’avait rien à voir avec les descriptions farfelues d’historiens
    syndicalistes. Savez-vous par exemple que près de cent quinze jours
    par an étaient « chômés » au Moyen âge dans les campagnes ? Que
    juste la vente de leurs pommes suffisait aux paysans flamands du
    XVIe siècle, pour payer toutes leurs charges de l’année ? Mais à cette
    époque-là en revanche, on pendait les usuriers, alors qu’aujourd’hui
    ils ont banque et pignon sur rue. La richesse d’un boulanger, qui a
    fait toute sa vie du bon pain en se levant à quatre heures du matin,
    ne me dérange pas, au contraire, mais celle d’un joueur de foot,
    dont le cerveau parfois est moins gros que celui d’un canari adulte,
    me révolte, qu’il gagne chaque mois ce que mille trois cents petits
    retraités touchent en un an, est inacceptable, les 14 millions d’euros
    annuels du voyou Zizou sont une honte.

  8. Posté par AlloX le

    Aveuglé par le soleil couchant,
    Sur le fumier perché,
    Un dindon glougloutant,
    Sa basse-cour haranguait.
    Caquetant et hoquetant,
    Il ignorait superbement
    La marée qui montait,
    La flotte immense qui s’en venait,
    Rassemblée par sa foi,
    Sous le signe de la Croix.

  9. Posté par Vally le

    Peindre les radars en roses.

  10. Posté par Philippe Dolfini le

    Plus sérieux : le tremblement du système financier.
    Objectif : menacer le gouvernement de tout faire pour faire vaciller l’organisation financière bien fragile du pays, accélérer la faillite du gouvernement français.
    Moyens :
    1/ chaque français qui veut se joindre au mouvement retire le plus possible de ses comptes d’épargne, très vite, les banques ne pourront obtenir les liquidités nécessaires, donc il faudra poursuivre par virement sur des comptes courants ou pour les rares qui en ont (par exemple certains membres du gouvernement) sur un compte Suisse. Ces comptes d’épargnes qui soit disant financent la construction de logements sociaux qui ne profitent jamais aux citoyens français.
    Problèmes : nos voisins helvétiques ne vont pas apprécier si on achète trop de francs suisses. L’effet secondaire est que ça peut faire monter le francs suisse et diminuer l’euro, leurs dirigeants politiques (les conseillers fédéraux) font tout pour qu’il baisse au contraire.

    2/ Donner un maximum aux oeuvres façon « loi 1901 », un maximum c’est exactement ce qu’il faut pour diminuer au maximum l’impôt à verser.
    Notes pour nos voisins Suisses : en France, un don à une oeuvre est déductible de l’impôt à payer pour 66 % (par pour 2/3 on note bien, seulement le 66.00 %). Il existe une limite (bien sûr) mais quand même, ça peut faire un choc fiscal retentissant pour la rentrée 2013.

    Si on estime que les « 300,000 » manifestants comptés par la Stasi retireront 500 euros en moyenne de l’épargne, ça fera un choc bancaire de 150 millions d’euros.
    Si on estime que la moitié fera un don de 500 euros supplémentaires (car ils en font déjà pour la plupart), ça enrichira les oeuvres (écoles privées hors contrats, ordres religieux, mouvements politiques pas très politiquement corrects, etc..) de 150 Millions d’euros et appauvrira le ministère des gros sous de 99 millions.

    Mais s’il y avait plus de personnes prêtes à le faire ?

  11. Posté par remy le

    Une proposition :
    à 20h00, que chaque foyer allume toutes ses lumières et fasse marcher tous ses appareils électriques. Si sur Paris et la région quelques centaines de milliers de foyers le font, et que la demande en électricité augmente suffisamment cela provoquera des coupures de courants plus ou moins grandes, et plus de télé, plus de Hollande ! C’est sans danger pour les hôpitaux ou autre services publics qui ont leur groupe électro en cas de panne

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