Explosion de la criminalité: qui est responsable?

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Les nouvelles statistiques de la criminalité coïncident étrangement avec deux nouveautés juridiques et politiques qui ont marqué l’année 2011. L’entrée en vigueur de la nouvelle procédure pénale au 1er janvier et l’élargissement de l’espace Schengen à huit pays d’Europe de l’est le 1er mai. La bien-pensance de garde accuse le coup et se confond en analyses d’experts, sur le terrain, le discours se fait plus tranchant.

Exponentiel: + 44% d'infractions au code pénal à Genève, +31% à Lausanne contre +1% à Zurich. 30'000 vols de plus sur tout le territoire de la Confédération, augmentation de 9% des brigandages. 30'000, c'est à peu près le chiffre des interpellations annuelles à la frontière avant l'entrée en vigueur des accords de Schengen.

Concernant la part de l’étranger dans l'entreprise, le communiqué de l'Office fédéral de la statistique se fait audacieusement pudique: «78% des prévenus dénoncés pour des infractions au code pénal font partie de la population résidente de la Suisse, 5% proviennent du domaine de l’asile et 16% sont des étrangers n’appartenant pas à la population résidente permanente. En ne prenant en considération que les prévenus faisant partie de la population résidente permanente, la répartition est similaire à celle de 2010, soit 63% de ressortissants suisses et 37% d’étrangers titulaires d’un permis d’établissement ou d’un permis de résidence à l’année». Tant de précautions pour éviter de donner ce chiffre: 51% de délinquance étrangère. 51% qui se changent en 69% dès que l'on approche de la frontière genevoise. Les chiffres nouveaux hurlent une réalité que l'on n'a pas le droit de dire.

Kalachnikov dans le coffre à l'aller, bijouterie dans le coffre au retour

Au 19:30 de la RTS, Darius Rochebin évoque benoîtement la «France», comme émettrice de ces touristes d'un nouveau genre, Isabel Rochat, conseillère d'Etat genevoise libérale-radicale, parti qui avait en son temps activement milité en faveur des accords de Schengen, parle, quant à elle, de «filières» ou de «populations criminogènes».

Du côté de la police genevoise, où ces résultats sonnent comme une claque et la grogne montante des victimes bientôt comme une menace, la parole est plus libre: «Maghreb, Algérie, Maroc, Tunisie, Egypte», pour près de la moitié des cas selon Monica Bonfanti. Le criminologue Martin Killias évoque pour sa part une concentration, côté français, de Lyon à l'Alsace, d'immigrés d'Europe de l'Est en patience d'une occasion d'aller faire leur marché sur le dos de la population suisse. Jacqueline de Quattro, libérale-radicale elle aussi, ministre de la sécurité du canton de Vaud, résume ainsi la situation: «Nos frontières donnent un mauvais message au malfrats. C'est trop facile de passer avec des Kalachnikov dans le coffre à l'aller et la bijouterie dans le coffre au retour».

Amnésie sélective

Ce qui enrage ici, c'est cette impuissance feinte devant cette immense surprise que le criminel étranger, sorte de nouveau «bon sauvage» de la république, n'ait pas joué le jeu de l'ouverture des frontières. D'avoir voulu croire qu'un système pénal, celui des jours-amendes, qui repose exclusivement sur la déclaration des revenus, n'était pas destiné à réprimer autre chose que les populations résidentes, tant il est évident, bien sûr, que dealers et pickpockets étrangers remplissent soigneusement leur déclaration d'impôts chaque année avant la fin du mois du mars. D'avoir cru que diviser les peines d'enfermement par deux par rapport aux pays voisins allait avoir d'autre conséquence que de multiplier la criminalité d'autant.  D'avoir osé penser qu'il était plus efficace de lancer une poignée de garde-frontières volants dans un bassin de 7,2 millions d'habitants plutôt que de les poster aux différents points d'entrée, et augurer, surtout, qu'il était plus facile de renvoyer lesdits criminels une fois qu'ils étaient dans la place, tant nos voisins ou leur pays d'origine sont pressés de les retrouver.

Des salades

Quand, lors de l'émission de la RTS Infrarouge du 11 mai 2005 sur les votations relatives aux accords de Schengen-Dublin, le conseiller national Freysinger signalait les dangers logiques de la suppression du rôle filtrant des frontières, la conseillère fédérale Calmy-Rey lui répondait, goguenarde, que les criminels «continueront à être retenus» à ces mêmes frontières, prétextant sans rire qu'«en contrôlant les marchandises, on contrôle les personnes», allez comprendre... Et de conclure: «Moi j'informe correctement, je ne raconte pas de salades». Et c'est fort de ce genre de garanties que, le 5 juin 2005, le peuple donnait son accord par 54,5% des voix.

L'idée à l'époque était de vendre la solution miracle du système de registre criminel informatique européen unifié SIS. Or, outre le fait que l'inscription d'un coupable dans une banque de données autre que le registre suisse RIPOL ne se fait pas systématiquement mais engendre au contraire une procédure informelle interminable à la limite de l'obstruction, le SIS, qui néglige volontiers petite et moyenne délinquances, ne permet en aucun cas d'empêcher de circuler librement quiconque a été relâché suite à un sursis ou à l'exécution d'une peine. Avocat de la «première heure» et nouveau code de procédure aidant, les forces de police passent le plus clair de leur temps à rattraper des délinquants que le système judiciaire réinjecte dans le circuit toutes les 48 heures.

L'heure des comptes

En 2004, les frontières suisses arrêtaient 32'342 personnes. En 2011, la police interpelle, en aval des frontières, 21'364 étrangers en situation irrégulière. Chiffre qui ne comprend pas les prévenus ressortissants de pays signataires des accords de Schengen, lesquels disposent dorénavant d'un droit fondé à faire du tourisme dans notre pays.

La porosité totale des frontières, les douanes romandes ont perdu une centaine de garde-frontières en 10 ans, couplée à une incapacité presque pathologique de punir, n'est finalement rien d'autre qu'un carton d'invitation à l'adresse de toute la criminalité du continent pour venir chasser à courre le gros gibier d'Helvétie alourdi par des poches trop pleines de son franc trop fort.
Peut-être le jour est-il venu que les vrais responsables de ces choix aberrants soient enfin confrontés aux conséquences de leurs promesses. Taïaut!

13 commentaires

  1. Posté par Pierre Lation le

    Madame Kaworu, le phénomène criminel doit être éradiqué au plus vite dans notre pays, car sans sécurité il n’y a tout simplement pas de liberté. A cet égard, je vous rappelle que la sécurité est le premier des droits fondamentaux que l’Etat de droit doit pouvoir garantir au citoyen. Il faut donc que l’Etat engage les ressources adéquates afin de résoudre ce problème sérieux qui menace à terme l’équilibre et l’harmonie de notre société. Le problème de la criminalité doit donc être résolu avec détermination une bonne fois pour toute. Ensuite, si la grande majorité des criminels en Suisse se trouve être des hommes d’origine étrangère (plus de 70% de la population carcérale tout de même), cela représente tout simplement un état de fait qui ne doit pas entraver la détermination de l’Etat dans l’accomplissement de ses taches régaliennes… Je suis conscient que cette argumentation puisse peut-être choquer la tiers-mondiste que vous êtes, mais cela ne changera finalement rien au problème!

  2. Posté par Adrien de Riedmatten le

    @ Gil Favre : Je vous soutiendrai de tout mon poids dans votre campagne pour faire élire Les Observateurs au Conseil d’Etat.

  3. Posté par Camilla Kaworu le

    François Etienne: « La seule solution passe par la répression sans équivoque, par des lois d’exception très sévères et sans concession.  »
    Mais quelle bonne idée! Entièrement d’accord avec vous! Et comme 95% de la population carcérale est masculine, je propose donc que l’on vote des mesures préventives à l’égard de tous les mâles se trouvant dans ce pays, afin que nous, pauvres femmes innocentes, puissions enfin dormir sur nos deux oreilles! Je propose donc que l’on castre tous les hommes, chimiquement et physiquement, mais aussi qu’au moindre signe d’agressivité, verbal ou physique, ils soient immédiatement mis en prison, afin d’éviter tout dérapage! Il est plus que temps que, nous les femmes, principaux objets de la barbarie masculine depuis des temps immémoriaux, soyons enfin reconnues pleinement dans notre statut millénaire de victimes et que la moindre incartade masculine soit réprimée de la manière la plus dure possible, afin de faire des exemples! Et naturellement, il faudra entièrement remplacé les forces masculines de police par des femmes, parce que ces messieurs, c’est bien connu, ont tendance à ne pas prendre les victimes au sérieux et à les laisser se débrouiller seules. Bien sûr, on fermera les frontières à tous les hommes étrangers, ne laissant entrer que les femmes. Elles, au moins, bossent et sont productives! Il est temps de faire comprendre à nos autorités « mâles » en particulier, que nous ne tolérerons plus le moindre dérapage de la part des hommes. Et s’ils ne prennent pas illico presto ces mesures, nous autres les femmes, allons monter nous-mêmes au créneau! Et on en prend le chemin! Gare à vous les mecs, parce que nous n’arrivons pas simplement armées de rouleaux à pâtisserie! Nous prenons aussi les couteaux de boucher ainsi que les armes de service et nous savons nous en servir!

  4. Posté par François Etienne le

    Le citoyen a le droit supérieur d’être protégé efficacement contre la criminalité institutionnelle. L’augmentation des effectifs de police, des caméras, etc. ne résolvent RIEN, à part que le peuple doit assumer des coûts démentiels.

    La seule solution passe par la répression sans équivoque, par des lois d’exception très sévères et sans concession. La quasi publicité des milieux socialistes pour une dépénalisation de la drogue, le laxisme honteux envers les délinquants étrangers qui sont pensionnaires des prisons à environ 70 %, sont les ferments de notre chute. Nos autorités sont complètement anesthésiées par le droit des voyous et oublient complètement le droit des victimes. Pour recevoir une indemnité, il faut dorénavant montrer un bon CV de délits. Voilà la réalité, cas très récents à l’appui.

    Les corps de police (l’exécutif de terrain) sont odieusement bafoués, marginalisés, ridiculisés. A défaut d’une reprise en main très répressive de la délinquance, les citoyens honnêtes vont être amenés à monter aux créneaux. Nous sommes (malheureusement) sur ce chemin.

  5. Posté par Gil Favre le

    D’où ma proposition de vous attaquer au réel problème :
    – sous-effectif des membres des services de l’ordre (police, garde-frontière, sécurité militaire, etc) ;
    – diminution des bugets liés à la sécurité (il faut au contraire les renforcer) ;
    – renoncement (inconsidéré) à imposer un contrôle des marchandises efficaces à la frontière (nous avons perdu le contrôle des personnes, il nous revient dès lors de nous montrer plus efficace dans l’identification des menaces lors du contrôle des marchandises) ;
    – affaiblissement des moyens de lutte contre la grande criminalité (par exemple : engagement de « risk profiler » diplômés et expérimentés dans la police des étrangers, examen des procédures d’asile par des personnes qui ne sont pas dominées par leur sens « humain », mais pas la nécessité d’assurer l’ordre et la sécurité, etc)

    ou encore, nous pourrions :
    – examen systématique des moyens financiers des nouveaux arrivants, avec interdiction de pénétrer dans l’espace Schengen (donc quitter leur pays d’origine) s’ils présentent un risque de tomber à l’aide sociale ;
    http://jumpcgi.bger.ch/cgi-bin/JumpCGI?id=03.03.2010_2C_696/2009
    – lutte conséquente contre le travail au noir ;
    – remplacement des amendes impayées par des jours de détention, avec interdiction de pénétrer dans l’espace Schengen.

    Avec ces éléments, je vous assure que la libre circulation ne serait pas un problème.

  6. Posté par Adrien de Riedmatten le

    @ Gil Favre : C’était le leitmotiv des partisans qui prétendaient que les douaniers n’avaient qu’à prétexter d’un contrôle marchandise pour vérifier l’identité au passage. Or, dans le cadre de la politique de suppression des contrôles aux frontières, cela pose 3 questions :

    1. Quels douaniers ? Ils sont en sous-effectifs.
    2. Que faire quand un suspect éventuel arrive les mains dans les poches (par exemple, une « mule », personne transportant de la drogue dans son estomac ou autre) et que rien ne justifie un contrôle marchandise ?
    3. Quel moyen de défense subsiste-t-il contre les bandes de braqueurs et autres cambrioleurs organisés, lesquels rentrent toujours dans notre pays le coffre vide et n’ont, par conséquent, rien à déclarer ?

    Vous remarquerez enfin que, dans mon article, Schengen n’est que la moitié du problème.

  7. Posté par Uli Windisch le

    Chère Madame, Des propos argumentés ne sont que très exceptionnellement refusés. Mais les gens de gauche et d’extrême-gauche qui tentent régulièrement de dénigrer notre plateforme ont tous les autres médias à leur disposition…

  8. Posté par Gil Favre le

    @ AdR
    Il est possible de contrôler une personne lorsqu’on contrôle ses biens. Prononcer la phrase « rien à déclarer ? » n’est pas la seule activité d’un douanier 😉

  9. Posté par Livia Varju le

    Les responsables pour l’explosion de la criminalite sont les fous qui ont opte pour Schengen et les frontieres ouvertes, les deranges qui ont concu la nouvelle Code Penale et les incompetents qui ne voient ou ne veulent pas voir les resultats desastreuses et qui ne font rien d’efficace pour ameliorer notre securite.
    La situation a Geneve est desastreuse, la population vit dans la peur jour et nuit. Un medecin me dit qu’il y a toujours davantage de patients qui demandent de tranquillisants, de somniferes, et qui souffrent de l’agrophobie (peur de sortir). J’ai pense qu’apres cette pauvre femme de 79 ans etait volee, battue, torturee, ligotee et jetee dans sa baignoire, tout changera, mail il semble nos autorites sont insensible meme a la souffrance.
    Il faudrait declarer un Etat d’urgence et agir pour proteger les gens. Il y a de travaux, de constructions partout en ville qui ne sont pas necessaires. En plus il y aura la CEVA qui va servir les 70,000 frontaliers qui viennent travailler a Geneve et qui prennent le travail aux suisses. Il faut arreter tout ca et batir encore un prison pour pouvoir nettoyer les rues de cette racaille. Au meme temps il faut deporter tous qui peuvent l’etre. La Tunisie a enfin accepte le retour de ses ressortissants, alors il est insense de donner notre argent pour que les criminels puissent etudier apres leur retour. Il est evident que ca va attirer une foule qui va commetre de delits pour pouvoir beneficier de notre aide de FS 4000. Il faut insister aupres Simonetta Sommaruga pour qu’elle negocie avec les autres pays du Maghreb le retour de leurs citoyens en echange a notre aide aux projets de developpement ou d’education.
    Il faut agir urgemment avant que la population commence a porter des armes pour se defendre comme la police ne peut pas le faire. Il est incomprehensible d’entendre tout le temps, et ca depuis plus de dix ans, qu’on ne peut rien faire. Nos autorites manquent d’imagination.
    Livia Varju

  10. Posté par Adrien de Riedmatten le

    Monsieur,

    Merci de votre commentaire.

    Vous voudrez bien noter que mon billet relève plus du constat que de l’humeur ou de l’idéologie en l’occurrence, comme vous voudrez remarquer que je ne prétends nulle part que la Suisse appartienne à l’union douanière de la communauté européenne ni n’ait le droit le contrôler les marchandises.

    Je réagissais plutôt à l’argument de Mme Calmy-Rey selon lequel la possibilité conservée de contrôler les marchandises valait prétexte pour contrôler les personnes et annulait, par conséquent, les effets de la disparition du contrôle systématique des personnes aux frontières.

    Contrairement à ce que vous affirmez, et sans rentrer plus avant dans le détail, l’article 1 du règlement européen instituant le « code frontières Schengen » stipule son but avéré de tendre « à assurer l’absence de tout contrôle des personnes lorsqu’elles franchissent les frontières intérieures ». L’article 2 des accords signés par la Suisse la lie aux « acquis de Schengen » et, partant, à la « suppression graduelle des contrôles aux frontières communes ».

    Puisque vous citez l’union douanière, permettez-moi de mentionner le modèle que nous vivons depuis 90 ans avec le Liechtenstein, et qui constitue une réussite en ce que les deux territoires connaissent un certain équilibre sur le plan économique et que l’un et l’autre pays s’assistent mutuellement au frontières. Deux points précis que les accords de Schengen ne permettent pas.

    Je ne sache pas que la circulation des personnes ne fût pas libre avant Schengen, en revanche elle était discernée, ce qu’elle n’est plus. Sous des prétextes abscons, l’on a ouvert les vannes migratoires sans considération des besoins objectifs. Ce qui fut inexplicable dans la campagne de 2005, c’est la raison pour laquelle il était impossible de bénéficier à la fois des avantages du réseau de sécurité informatique européen et d’une gestion souveraine et intelligente des flux migratoires.

    Concernant la question des frontaliers, prenez donc une fois la route autour du lac, à hauteur du Bouveret, frontaliers et locaux y sont, ou du moins y ont été longtemps, stoppés aux heures de pointe en raison de ces fameux contrôles volants, alors que la délinquance itinérante, qui connaît la musique, évite les grands axes une fois la frontière passée.

  11. Posté par Antonio Giovanni le

    Il semble en effet que c’est la Suisse elle-même, par idéologie naïve, qui s’entrave dans l’inaction; la France peut à tout instant renvoyer chez eux tous les Maghrébins qu’elle considère comme indésirables, et que fait la Suisse ?.. elle préfère dorloter ceux-là mêmes que ces pays recherchent pour crimes et autres délits. Curieuse façon de protéger en priorité le peuple suisse et les étrangers recommandables qu’il accueille.

  12. Posté par Camilla Kaworu le

    « Tant de précautions pour éviter de donner ce chiffre: 51% de délinquance étrangère. 51% qui se changent en 69% dès que l’on approche de la frontière genevoise. Les chiffres nouveaux hurlent une réalité que l’on n’a pas le droit de dire. »

    Eh bien, puisque l’on est dans les grandes révélations politiquement incorrectes, j’en ai une autre pour vous. Figurez-vous que la population carcérale en Suisse (et ailleurs aussi) est composée à 95% d’hommes! Oui, 95% de mâles dans tous les sens du terme! Un fait que nos médias et notre classe politique bien-pensante se gardent bien de souligner lorsqu’il s’agit de définir une politique sécuritaire. Pourtant, le constat est simple: les hommes sont dangereux! Pas besoin d’ergoter, les chiffres parlent d’eux-mêmes! Ils hurlent même à pleins poumons! Il faut vraiment être un mec pour ne pas les entendre! Tous les nombres se valant, il est normal de se pencher en particulier sur ceux qui montrent à quel point les hommes sont naturellement dangereux et irrécupérables, dans le fond! Il faut donc absolument prendre le taureau par les cornes et se montrer beaucoup, beaucoup plus sévère envers les hommes. Et je n’admettrai pas une politique sécuritaire moins que castratrice, parce qu’apparemment, tout cela vient du gland et des deux boules de Noël qui l’accompagnent!

  13. Posté par Gil Favre le

    Votre billet d’humeur respose sur une idée erronée. La Suisse ne fait pas partie de l’union douanière européenne . Elle a dès lors le droit de contrôler les marchandises (ce que rappelait la conseillère fédérale) et c’est uniquement la Suisse qui s’interdit des contrôles systématiques (rien ne la contraint). Pourtant, cela réglerait bien des problèmes : obligation pour les frontaliers de se loger sur le territoire suisse durant la semaine s’ils veulent arriver à l’heure au travail (= baisse drastique de leurs avantages financiers + gains pour la place économique suisse), baisse du trafic automobile, de la pollution, de la criminalité et gain du côté de la TVA.

    Aujourd’hui, il ne faut dès lors pas appeler à la fin de la libre circulation des personnes, mais à une application stricte du contrôle des marchandises, ce que la Suisse est légitime et en droit de faire !
    Par idéologie, vous attaquez la mauvaise cible. Cela est bien dommage, car appeler à une démarche légale vous permettrait de convaincre, et d’améliorer véritablement le quotidien de nos compatriotes qui résident le long des frontières !!

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