Aujourd’hui Internet est non seulement un moyen de communication mais aussi un outil de production participant au développement économique d’un pays, un moyen ou une cible d’une guerre économique, informationnelle ou militaire….
Internet peut soutenir un projet politique et être utilisé dans un contexte conflictuel allant jusqu’à infliger des dégâts à l’ennemi sans combats armés, en altérant sévèrement ses capacités dans les domaines tels que l’économie, la recherche scientifique ou la culture. Et si des évènements internationaux récents montrent qu’Internet peut également servir des causes démocratiques cela ne doit pas nous faire oublier qu’il peut tout autant être utilisé de façon performante à des fins anti-démocratique, criminelle et terroriste.
Maîtrise des moyens de communication
Outil d’information ou de désinformation à l’échelle planétaire, outil de mise en relation et de partage, Internet peut être aussi considéré à maints égards comme une infrastructure critique d’un pays dans la mesure où il est également présent dans bien des échanges sociétaux, industriels, commerciaux ou administratifs. Ainsi, la souveraineté des Etats est elle dépendante de plus en plus de leur capacité à maîtriser leurs infrastructures de communication, des accès etdes flux d’information de l’Internet.
Ce qui est fort difficile. Pour ne citer que deux exemples récents, certains n’ont eu d’aucun autre choix que de couper les accès à Internet à partir de leur territoire (cas de l’Egypte, mais avec des dommages collatéraux sur les autres utilisations de l’Internet), de développer une infrastructure Internet nationale sous surveillance (cas de la Chine, mais l’isolationnisme pour un pays émergent ne peut perdurer).
Depuis longtemps, la maîtrise des moyens de communication (presse, radio, télé,..) a été un enjeu de pouvoir et de contrôle des territoires. Cela demeure vrai avec Internet. Il confère un réel cyber pouvoir à ceux qui en maîtrisent une partie ou la totalité, et donc à tous les acteurs tels que fournisseurs d’infrastructure et de services, de solutions de routage, d’indexation et de recherche, de sécurité et de contrôle, de filtrage et de blocage des données.
Abolir les frontières
Internet en abolissant les frontières traditionnelles (y compris via la téléphonie mobile) et en constituant de nouvelles communautés d’usagers fédérées par des services de mise en relation et de partage peut donner l’illusion révolutionnaire de constituer un «Etat» qui échappe complètement aux nations. Bien que le nombre d’internautes se retrouvant autour de pratiques communes puisse être important, ces derniers demeurent des ressortissants de pays non imaginaires qui utilisent des infrastructures informatiques et télécoms de l’Internet qui appartiennent et sont gérées par des acteurs économiques bien identifiés, nationaux ou internationaux. Ainsi, le sentiment de l’internaute d’être totalement affranchi (au sens antique du terme) ne peut faire oublier que bien des services qu’il utilise appartiennent bien souvent à des acteurs privés qui exercent dans le cadre légal et règlementaire du pays où réside le siège social de leur maison mère et obéissent à des principes tant commerciaux que politiques pas toujours bien connus.
Toutes les infos sont susceptibles d’ etre des manipulations,et souvent elles le sont: Un accident d’avion…ou un conducteur àgé qui prend l’autoroute à contre-sens sont souvent des faits divers qui sont relatés de façon à vouloir induire des réponses répressives. Et là l’internaute pense que lui aussi peut manipuler l’opinion,c’est naturellement une illusion
d’individulatiste.
Internet permet à l’homme de s’exprimé « librement », avec SES mots, parfois maladroit. C’est une soupape, pour certain une libèration . Finalement on est libre de lire un message, un site. Les journaux, medias unidirectionel, souvent utilisé pour la déinformation sont dépassés. La presse à deux rôles: informer et commenter l’information. Malheureusement une information de qualité devient bien rare. Le journaliste interprète l’information avant d’informer, internet permet de d’obtenir d’autres source d’information afin de se faire une idée plus exacte. Le danger est de se laisser « guidé/manipulé » par des outils toujours plus pointus.